Trouver un travail à Londres, New York ou encore Sydney vous permet de booster votre apprentissage de la langue anglaise, mais pas seulement. Une telle expérience constitue un atout considérable sur votre CV, vous permet d’étendre votre réseau et, plus globalement encore, encourage votre développement personnel.
Mais comment bien préparer son départ ? Quelle destination choisir ? Dans ce guide pratique, nous allons répondre à vos questions les plus fréquentes pour bien planifier votre prochaine aventure.
Où partir pour apprendre l’anglais et travailler ?
Impossible d’élire le meilleur pays pour apprendre l’anglais en travaillant : tout dépend de vos attentes, de vos préférences en matière de culture, et même de votre budget. Dans cette partie, nous allons dresser la liste des principales nations de langue anglaise et les prérequis pour y exercer un emploi : passeport, visa, permis de travail, etc.
Au programme :
- l’Europe, avec le Royaume-Uni, l’Irlande, et Malte
- l’Amérique, avec les États-Unis et le Canada
- l’Océanie, avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande
- l’Afrique, avec l’Afrique du Sud
Pour un séjour en Europe
Besoin de travailler dans un pays anglophone sans quitter le Vieux Continent ? La Grande-Bretagne fait toujours figure de favorite, même si le Brexit est venu compliquer la donne. D’autres îles et archipels tirent eux aussi leur épingle du jeu : l’Irlande voisine, mais aussi Malte, au cœur de la Méditerranée. Sachez que vous pouvez bénéficier d’une aide dans les pays membres du programme Erasmus+.
Travailler au Royaume-Uni
Angleterre, Écosse, Pays de Galles ou Irlande du Nord : depuis le 1er janvier 2021, de nouvelles règles s’appliquent aux Européens souhaitant travailler dans les quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Le Brexit a complexifié ces procédures – sans pour autant les rendre impossibles. Désormais, vous avez besoin d’un visa dans la plupart des cas si vous souhaitez travailler outre-Manche.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du gouvernement français dédiée au Brexit.
Travailler en Irlande
Contrairement à l’Irlande du Nord, la république d’Irlande n’est pas soumise aux nouvelles règles du Brexit. En tant que membres de l’Union européenne, les ressortissants français peuvent se rendre dans l’Éire munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité, et ont le droit d’y exercer un emploi dans les mêmes conditions que les nationaux du pays.
En revanche, il faut impérativement s’inscrire auprès de l’administration fiscale : cette démarche consiste à faire une demande de numéro personnel pour les services publics en se présentant en personne dans un bureau local de l’aide sociale (Social Welfare).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de France Diplomatie dédiée à l’Irlande.
Travailler à Malte
Malte – dont l’anglais compte parmi les deux langues officielles – fait partie de l’Union européenne. Pour y exercer un emploi, les Français n’ont donc pas besoin de permis de travail. En revanche, ils doivent obtenir un permis de séjour s’ils souhaitent vivre au sein de l’État insulaire plus de 3 mois.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Identity Malta.
Pour un séjour en Amérique
Envie de vous envoler outre-Atlantique ? Si viser les États-Unis ou le Canada est le meilleur moyen de vous familiariser avec la culture nord-américaine, les conditions pour y travailler sont particulièrement exigeantes. Mais encore une fois, rien d’insurmontable !
Travailler aux États-Unis
Le paysage de l’emploi états-unien est très surveillé : en aucun cas, vous n’êtes autorisé à travailler aux USA sans permis adéquat. Si votre séjour est inférieur à 90 jours et remplit certaines conditions, il est possible que vous n’ayez pas besoin de visa pour votre voyage mais simplement de l’autorisation électronique de voyage ESTA.
Pour le reste, il existe différents types de visa : pour les étudiants, pour effectuer un séjour au pair, pour travailler dans une société multinationale…
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de France Diplomatie dédiée aux États-Unis.
Travailler au Canada
En règle générale, vous devez obtenir un permis de travail pour travailler au Canada : tout dépend du type de travail que vous ambitionnez d’exercer. Par exemple, si vous y suivez des études et choisissez de travailler hors campus, vous êtes dispensé de permis de travail :
- jusqu’à 20 heures par semaine pendant les sessions d’études régulières
- à temps plein lors des congés prévus au calendrier, comme les vacances d’hiver et d’été
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du gouvernement canadien dédiée aux travailleurs étrangers.
Pour un séjour en Océanie
Avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, l’expression “à l’autre bout du monde” se lit littéralement ! Pour tutoyer les eaux du Pacifique, vous devez remplir une série de conditions, notamment obtenir un visa.
Travailler en Australie
Travailler en Australie nécessite, comme pour les États-Unis et le Canada, un passeport valide. Mais la difficulté première est l’obtention d’un visa de travail. Il existe plusieurs visas de travail, qui sont tous payants et tous délivrés par le département d’immigration australien. Exemples :
- visas Business Sponsorship
- visa Étudiant
- visas Temporary Work
- visa Working Holiday
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de France Diplomatie dédiée à l’Australie.
Travailler en Nouvelle-Zélande
Les ressortissants français peuvent séjourner en tant que touristes en Nouvelle-Zélande jusqu’à 3 mois sans visa, à condition de disposer :
- d’un billet d’avion aller et retour valide
- d’un passeport en cours de validité
- de la preuve de leur viabilité financière
Il y a, pour les séjours de plus de 3 mois, plusieurs types de visa dont les pièces justificatives à fournir peuvent varier. En aucun cas, vous n’êtes autorisé à travailler en Nouvelle-Zélande sans permis adéquat.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de France Diplomatie dédiée à la Nouvelle-Zélande.
Pour un séjour en Afrique
Au même titre que le zoulou ou l’afrikaans, l’anglais compte parmi les langues officielles de l’Afrique du Sud. Choisir cette destination, c’est s’offrir la possibilité de booster son niveau de langue dans le deuxième pays le plus riche du continent africain.
Travailler en Afrique du Sud
Sont obligatoires :
- un passeport en règle
- un visa si votre séjour est supérieur à 90 jours
Les visas sont nombreux et dépendent de votre intention. On compte (liste non-exhaustive) :
- le permis d’affaires (pour les investisseurs)
- le permis d’étude
- le permis de travail (si vous n’avez pas de compétences exceptionnelles ou rares, vous pourrez obtenir un permis général de travail mais il vous faudra impérativement une proposition d’embauche au préalable)
- le visa de bénévolat
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de France Diplomatie dédiée à l’Afrique du Sud.
Les organismes pour trouver un job à l’étranger
Qu’ils soient publics ou privés, nombre d’organismes ou programmes internationaux ambitionnent de vous aider à trouver un travail à l’étranger. Nous allons ici lister les principaux pour vous faciliter la vie.
- EURES : le portail européen sur la mobilité de l’emploi
- le Corps européen de solidarité
- VIE : le volontariat international en entreprise
- VIA : le volontariat international en administration
- PVT : le Permis Vacances Travail
- les organismes de séjours linguistiques
EURES : le portail européen sur la mobilité de l’emploi
EURES (acronyme pour European Job Mobility Portal) fait partie d’Europa, le portail web officiel de l’Union européenne. Il a pour objectif de faciliter la libre circulation des travailleurs au sein de l’espace économique européen.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du portail EURES.
Le Corps européen de solidarité
Le corps européen de solidarité est un programme de financement de l’Union européenne qui offre aux jeunes la possibilité de se porter volontaires et de mener leurs propres projets de solidarité au bénéfice de collectivités dans toute l’Europe. Au terme d’une simple procédure d’inscription, les participants peuvent être sélectionnés pour prendre part à un large éventail de projets.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du Corps européen de solidarité.
VIE : le volontariat international en entreprise
Le Volontariat international en entreprise (VIE) permet aux jeunes de 18 à 28 ans de partir effectuer une expérience à l’étranger dans une entreprise française. Le VIE peut durer entre 6 et 24 mois. Il peut être renouvelé une fois pour 2 ans maximum.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle du ministère de l’Économie et des Finances dédiée au VIE.
VIA : le volontariat international en administration
Le volontariat international en administration (VIA) permet, sous certaines conditions, à des jeunes de 18 à 28 ans de participer à l’action de la France dans le monde. La mission dure entre 6 et 24 mois et peut être renouvelée une fois pour 2 ans maximum. Le volontaire reçoit une indemnité.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de l’administration française dédiée au VIA.
PVT : le Permis Vacances Travail
Les programmes vacances-travail s’adressent à un public jeune de 18 à 30 ans (35 ans pour l’Australie et le Canada) et désireux de s’expatrier, durant une durée maximale d’un an, à des fins touristique et culturelle dans l’un des pays partenaires, en ayant la possibilité de travailler sur place pour compléter ses moyens financiers.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de France Diplomatie dédiée au PVT.
Les organismes de séjours linguistiques
L’Union Nationale des Organisations de Séjours Éducatifs, Linguistiques et formation en langues (UNOSEL) est une association regroupant des organisateurs de séjours linguistiques, colonies de vacances et voyages scolaires éducatifs autour d’un label qualité. Sur son site, elle répertorie les organismes labélisés proposant des expériences professionnelles à l’étranger.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle de l’UNOSEL dédiée aux missions professionnelles à l’étranger.
Pour des séjours job et stage
Les organismes labellisés proposant cette formule sont :
- ASL Formations Linguistiques
- Action Séjours
- Au Pays des Langues
- CLC – Séjour Linguistique
- De Vraies Écoles de Langues – VELA
- ESL Séjours linguistiques
- La Route des Langues
- Languages & Travel
- Les Mômes Trotteurs
- LSI – Langues Studies International
- Nacel
- See You
- UNIsCo
- Univia Plus
- Verdié Hello
- Vivalangues – Vivre et Apprendre les Langues
Pour des séjours volontariat
Les organismes labellisés proposant cette formule sont :
- CLC – Séjour Linguistique
- ESL Séjours linguistiques
- La Route des Langues
- Languages & Travel
- LSI – Langues Studies International
- See You
- UNIsCo
- Univia Plus
- Vivalangues – Vivre et Apprendre les Langues
- You’re Welcome Séjours Linguistiques
Pour des séjours au pair
- Au Pays des Langues
- CLC – Séjour Linguistique
- De Vraies Écoles de Langues – VELA
- La Route des Langues
- Languages & Travel
- LSI – Langues Studies International
Dans quels secteurs professionnels apprendre l’anglais à l’étranger ?
Vous avez pris la décision de déménager en Angleterre, aux USA ou en Australie pour y travailler mais n’avez trouvé aucune offre satisfaisante via les organismes officiels ? Voici quelques idées de jobs classiques vers lesquels diriger vos recherches !
Travailler dans l’hôtellerie-restauration
Le métier de serveur est le grand classique du job à l’étranger. Toutefois, il n’a rien d’une promenade de santé ! Ces emplois requièrent dynamisme, mémoire, énergie et bon relationnel, avec la clientèle autant qu’avec le reste de l’équipe. Des cours d’anglais live, plateau à la main et tablier sur le corps !
Travailler comme fille ou fils au pair
L’aide familiale étrangère au pair désigne une ou un jeune étudiant étranger logé, nourri et payé par la famille qui l’accueille, en échange d’une garde d’enfants régulière. Certaines conditions sont fréquemment demandées par les familles. Exemples :
- être âgé de 18 à 26 ans
- disposer du permis de conduire
- avoir un casier judiciaire vierge
Travailler comme enseignant de français
Le programme d’échange des assistants de langue vivante du Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) permet aux étudiants français de délivrer des cours dans l’un des pays participants. Attention : diplôme obligatoire – au moins une première année de Licence !
Travailler dans un pays anglophone sans parler anglais
Se faire une petite place dans le monde du travail anglo-saxon sans parler un mot de la langue de Shakespeare ? C’est aussi possible! L’objectif: prendre confiance en soi tout au long de son expérience et rentrer un peu plus fluent qu’au moment du départ…
Occuper des jobs saisonniers
Cueillir des fruits, travailler dans des fermes biologiques : certains pays sollicitent régulièrement des travailleurs étrangers pour leurs vendanges, notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Rapprochez-vous du World-Wide Opportunities on Organic Farms, plus connu sous l’acronyme WWOOF, un réseau mondial de fermes biologiques.
Travailler « en coulisses »
Faire la plonge, plier les draps, passer l’aspirateur : ces petites mains de l’ombre s’activant au sein des hôtels, restaurants et autres auberges de jeunesse pourraient être les vôtres, à plus forte raison lorsque les vacanciers affluent !
Le budget pour partir travailler à l’étranger
Partir vivre à l’étranger représente un coût : pour se rendre sur place, bien sûr, mais aussi et surtout pour y résider. Dans cette dernière partie, nous allons lister les grandes familles de dépenses à surveiller pour contrôler votre budget :
- le loyer
- les factures de téléphone, d’internet, d’électricité et d’eau
- les transports
- l’assurance santé
- les imprévus
- le quotidien
Notre conseil ? Avant votre départ, créez-vous un tableau (sur papier ou au format numérique) listant :
- l’intitulé de chaque dépense : loyer, assurance santé…
- la fréquence de chaque paiement : une fois par mois, une fois par trimestre…
- chaque montant
Idéal pour s’épargner quelques sueurs froides…
Attention : pour votre rémunération autant que pour vos dépenses, vous serez sans doute amené à ouvrir un compte en banque dans votre pays d’accueil !
Le loyer
C’est le premier foyer de dépense, et il varie drastiquement en fonction de la ville dans laquelle vous avez choisi de résider. Parmi les grandes métropoles anglo-saxonnes les plus chères pour se loger figurent :
- Dublin
- Chicago
- Londres
- Los Angeles
- New York
Un conseil : pensez colocation plutôt que vie en solo !
Les factures de téléphone, d’internet, d’électricité et d’eau
Pour un séjour de courte durée, vous vous contenterez sans doute de votre numéro de téléphone français. Mais au-delà de plusieurs mois, l’ouverture d’une ligne locale deviendra incontournable. Pensez également aux factures inhérentes à votre logement : wifi, électricité, eau.
Les transports
Irez-vous au travail à pied, à vélo, en voiture ou en métro ? Prévoyez ces dépenses à votre budget, d’autant que dans certaines villes comme Londres, les tarifs des transports en commun peuvent donner le vertige…
L’assurance santé
La prise en charge de vos frais de santé à l’étranger est différente si vous partez en Europe ou dans un autre pays. La carte européenne d’assurance maladie est indispensable pour partir dans un pays de l’Espace économique européen comme l’Irlande ou Malte. Hors du Vieux Continent, la prise en charge varie selon le pays de destination. Renseignez-vous auprès de votre organisme d’assurance maladie sur votre couverture et, si besoin, souscrivez à une mutuelle (insurance) dans votre pays d’accueil.
Les imprévus
Taxes oubliées, achat impulsif, accident de la vie, pannes d’électroménager : par définition, les imprévus surviennent. Pour y faire face, constituez-vous une épargne de précaution dès votre arrivée à l’étranger.
Les dépenses du quotidien
Se nourrir, se vêtir, aller boire un coup avec vos nouveaux amis anglais, américains ou australiens : là aussi, toutes les villes ne se valent pas, et votre pécule réduira bien plus rapidement à San Francisco qu’à Belfast.
Notre conseil ? Le premier mois, notez scrupuleusement toutes vos dépenses, sans aucune exception. C’est le seul moyen de bien planifier la suite… et de vivre une expérience sereine!