Pas de refuge : Des frappes israéliennes touchent les camps de réfugiés de Gaza

Pas de refuge : Des frappes israéliennes touchent les camps de réfugiés de Gaza

La situation dans la bande de Gaza reste préoccupante alors que les frappes israéliennes continuent de toucher les camps de réfugiés. Les images satellite montrent que l’attaque a eu lieu près de l’intersection des rues Al Mouhawel et Al Almey. Selon l’armée israélienne, cette attaque a tué un important chef militaire du Hamas : Ibrahim Biari, commandant du Bataillon de Jabalia et l’un des organisateurs de l’attaque du 7 octobre contre les villes et les kibboutz israéliens.

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que Biari était également “le leader dominant” des combattants du Hamas opérant dans le nord de Gaza depuis un réseau de tunnels situés sous le camp. Selon Hagari, Biari a été tué alors qu’il se trouvait à l’intérieur du camp de Jabalia, entouré de dizaines d’autres terroristes, dans une zone qui abrite un quartier général et d’autres installations opérationnelles situées dans des bâtiments civils.

Cette frappe aurait provoqué l’effondrement des tunnels et de l’infrastructure militaire souterraine, entraînant également l’effondrement de structures en surface supplémentaires. Cependant, le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a nié la présence d’un commandant supérieur dans le camp. Les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont déclaré que sept otages civils avaient été tués lors des frappes sur Jabalia, dont trois porteurs de passeports étrangers. Toutefois, Reuters n’a pas pu vérifier ces informations de manière indépendante.

Une deuxième frappe aérienne a eu lieu le mercredi 1er novembre dans le quartier de Falouja, dans le camp de réfugiés de Jabalia, à environ un demi-mile du site de l’explosion de mardi. Plusieurs grands immeubles d’appartements ont été complètement détruits. Le ministère de l’Intérieur à Gaza a déclaré que cette frappe avait détruit un bloc résidentiel entier, bien que Reuters n’ait pas pu confirmer cette information.

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Alors que les blessés étaient évacués de la scène sur des couvertures et dans les bras des résidents et des secouristes, un homme local a déclaré à Reuters qu’il priait dans une mosquée locale et qu’il s’était précipité à l’extérieur lors de l’explosion. “C’est un massacre”, a-t-il déclaré, alors que les travailleurs d’urgence tentaient de libérer les survivants des décombres à la main.

L’armée israélienne a déclaré que cette deuxième frappe avait tué Muhammad A’sar, chef de l’unité de missiles antichars du Hamas.

Selon le ministère de la Santé et le bureau des médias du gouvernement du Hamas, au moins 195 personnes ont été tuées lors des deux frappes aériennes des 31 octobre et 1er novembre, et 120 autres sont portées disparues. Plus de 700 personnes ont été blessées.

Une troisième frappe aérienne israélienne a touché le camp de réfugiés de Jabalia le 2 novembre, selon Reuters. Les bombes ont frappé l’école Abu Hussein, parrainée par l’UNRWA, où de nombreux Gazaouis déplacés résidaient, selon des témoins et un communiqué de l’agence des Nations Unies. Les résidents blessés du camp ont été transportés d’urgence à l’hôpital indonésien. Reuters n’a pas pu déterminer le nombre de victimes.

La situation reste extrêmement précaire pour les habitants de la bande de Gaza, en particulier pour ceux qui résident dans les camps de réfugiés. Les frappes israéliennes continuent de provoquer la destruction et la perte de vies innocentes, amplifiant ainsi la souffrance de cette population déjà vulnérable. La communauté internationale doit agir rapidement pour mettre fin à cette violence et trouver une solution pacifique à ce conflit.

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