JoTT soutient l’éthique dans les études scientifiques et l’écriture scientifique. JoTT ne tolère aucune forme de mauvaise conduite scientifique, y compris (1) la fabrication (création de fausses données), (2) la falsification (manipulation des données), (3) le plagiat (copier des idées, des déclarations, des résultats, etc. d’autres auteurs sans mentionner ces auteurs et la source), (4) l’auto-plagiat (publication multiple identique avec un chevauchement important d’idées, de données, d’inférences, etc.), et (5) la soumission dupliquée ou multiple du même manuscrit à d’autres revues alors qu’il est en cours d’examen chez JoTT. Toute forme de mauvaise conduite scientifique est inacceptable et JoTT se réserve le droit de dénoncer ces travaux avec une pénalité appropriée pour la situation donnée. Notez que la mauvaise conduite scientifique n’inclut pas les erreurs honnêtes, les erreurs de jugement, les divergences d’opinion ou les méfaits sans rapport avec la publication critiquée. Dans le cas de suspicion de mauvaise conduite scientifique, JoTT suivra le protocole suivant.
Enquête et actions contre la mauvaise conduite scientifique
- Tout cas de suspicion de mauvaise conduite, le rédacteur en chef et les éditeurs associés/spécialisés mèneront une enquête objective et JoTT prendra des mesures appropriées adaptées au crime.
- Si un manuscrit soumis est reconnu coupable de toute forme de mauvaise conduite scientifique pendant le processus de révision ou d’édition, JoTT rejettera non seulement le manuscrit, mais informera également le chef de l’institution de tous les auteurs ainsi que l’agence de financement de la mauvaise conduite. En cas de doute sur la fabrication ou la falsification, JoTT peut demander les données brutes, l’analyse, les photographies, les séquences génomiques, les images de gel, etc. utilisées par les auteurs.
- Si les auteurs d’un article publié sont accusés de toute forme de mauvaise conduite scientifique, JoTT prendra les mesures appropriées dans l’ordre suivant : (1) Le rédacteur spécialisé et/ou les arbitres de l’article seront invités à commenter toute preuve de mauvaise conduite scientifique. (2) Si l’enquête soupçonne une mauvaise conduite, une réponse sera demandée aux auteurs, accompagnée de données brutes, d’analyse, de photographies, de fichiers de trace de séquences génomiques, d’images de gel, etc., le cas échéant. (3) Si la réponse des auteurs révèle une erreur ou un malentendu satisfaisant, le problème sera résolu. Sinon, JoTT retirera l’article de la version en ligne et des annonces appropriées seront publiées dans le prochain numéro. (4) JoTT informera également le chef de l’institution de tous les auteurs ainsi que l’agence de financement de la mauvaise conduite. JoTT s’attend à ce que les arbitres/éditeurs spécialisés des manuscrits gardent les idées ou les données des auteurs confidentielles et ne volent pas les idées des auteurs, ne plagiennent pas leur travail et ne prennent pas de décision de rejet en raison d’un conflit d’intérêts. Les auteurs ont le droit de faire appel au rédacteur en chef s’ils ont des motifs sérieux de croire qu’une telle mauvaise conduite s’est produite à l’égard de leur manuscrit. Si de telles allégations s’avèrent correctes, elles seront traitées sérieusement et des mesures appropriées seront prises. Les plaintes concernant des problèmes d’auteur où des personnes ont été exclues de manière inappropriée, ou incluses sans leur connaissance, ainsi que les accusations d’auteur invité, fantôme ou cadeau seront traitées sérieusement par JoTT et des annonces appropriées seront publiées dans le prochain numéro. JoTT peut également informer le chef de l’institution de tous les auteurs ainsi que l’agence de financement de la mauvaise conduite. [^1^]
JoTT et les journaux prédateurs
Dans la prolifération récente de journaux prédateurs dans le monde, JoTT s’est engagé à ne pas encourager les citations provenant de ces journaux. Pour l’instant, les listes de Beall sur les éditeurs prédateurs et les journaux autonomes sont utilisées comme référence standard pour déterminer les journaux prédateurs. À cet égard, un éditorial récent de JoTT a mis en évidence les mesures prises par JoTT, qui sont également énumérées ci-dessous pour que les auteurs en tiennent compte lors de la préparation des manuscrits.
- JoTT déconseille de citer des travaux publiés dans des journaux de certains éditeurs prédateurs connus ou dans des journaux autonomes prédateurs/trompeurs. Les auteurs doivent se référer à la liste des éditeurs et à la liste des journaux autonomes sur www.scholarlyoa.com (Beall 2015a).
- JoTT déconseille de citer des travaux provenant de journaux qui ne figurent pas encore dans Beall (2015a) mais qui remplissent les critères fixés par Beall (2015b).
- Si l’auteur doit citer un travail publié dans un journal prédateur, car il est important dans l’étude, il doit le citer dans le texte comme “publié dans un journal prédateur” (car JoTT ne fait pas confiance à ce que de tels travaux aient été publiés selon la procédure scientifique d’évaluation par les pairs). Par exemple, …….. a été suggéré par Author et al. (publié dans un journal prédateur) ou ….. a été suggéré (Author et al., publié dans un journal prédateur).
- Bien que JoTT ne considère pas les travaux publiés dans des journaux prédateurs comme scientifiquement valides, il est conseillé aux auteurs de ne pas reproduire le contenu de tels travaux en totalité ou en partie dans JoTT, car toutes ces fraudes seront considérées comme des mauvaises conduites scientifiques sous forme de plagiat. De telles accusations seront analysées de manière objective et sanctionnées de manière appropriée, comme indiqué dans un précédent éditorial de JoTT sur la politique (Dahanukar & Molur 2012).
- JoTT reconnaît les limites de la liste actuelle des publications prédatrices de Beall (2015a) qui s’applique uniquement aux revues en libre accès, et inclura les revues d’abonnement ou à accès payant prédatrices/trompeuses identifiées par d’autres évaluateurs systématiques et authentiques. [^2^]
Références :
[1] Anon (2011). European Science Foundation released a Code of Conduct on Research Integrity. Published by ALLEA (All European Academies), pp. 24. Available free at- https://www.esf.org/fileadmin/Public_documents/Publications/Code_Conduct_ResearchIntegrity.pdf
[2] Dahanukar, N. & S. Molur (2012). Scientific conduct and misconduct: honesty is still the best policy. Journal of Threatened Taxa 4(9): 2845-2848.