Pourquoi investir dans les forêts : les avantages inattendus

Pourquoi investir dans les forêts : les avantages inattendus

Connaissez-vous les nombreux avantages de l’investissement dans les forêts ? La France compte la quatrième plus grande surface forestière en Europe, couvrant 31% de notre territoire. Ces forêts abritent plus de 190 espèces d’arbres, dont des chênes, des hêtres et des pins. Bien qu’elles soient essentielles pour nous fournir des ressources indispensables, l’exploitation excessive des forêts pose des problèmes majeurs, tant pour le changement climatique que pour la biodiversité. Mais rassurez-vous, il existe des modes d’exploitation plus durables, qui permettent de préserver ces écosystèmes tout en générant des richesses exploitables. Alors, pourquoi ne pas investir dans les forêts dans une optique de durabilité ? Quels sont les avantages pour les investisseurs responsables ? Et peut-on atteindre un équilibre entre préservation et rentabilité ?

Investir dans les forêts pour lutter contre le réchauffement climatique

Les forêts jouent un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique en absorbant massivement le CO2. Elles agissent comme de véritables puits de carbone. Malheureusement, la déforestation s’intensifie chaque année et contribue à un cercle vicieux du changement climatique.

L’importance des forêts pour notre environnement

Les arbres jouent un rôle fondamental en filtrant l’air et en luttant contre le réchauffement climatique. Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent le dioxyde de carbone et libèrent de l’oxygène dans l’atmosphère. Les forêts sont donc de véritables puits de carbone, où le CO2 reste emprisonné. En France, les forêts représentent 20% du CO2 séquestré. Un seul arbre stocke en moyenne 35 kg de CO2 par an, tandis qu’un Français moyen émet en moyenne 10 tonnes de CO2 par an. Il faudrait donc planter plus de 250 arbres pour compenser la pollution d’un Français. En d’autres termes, en une année, un arbre peut stocker ce que produit un Français moyen en un jour !

De plus, les forêts abritent une biodiversité riche, représentant 80% de la biodiversité terrestre mondiale. Cette diversité animale et végétale rend les forêts plus résilientes face aux changements climatiques. En France, on compte près de 73 espèces de mammifères, 120 espèces d’oiseaux et 30 000 espèces de champignons et d’insectes. Ce tissu vivant contribue énormément à la fertilité des sols, à la protection contre l’érosion, aux inondations et à l’épuration de l’eau. Il est donc essentiel de protéger cette biodiversité qui nous offre de l’oxygène, de la nourriture, de l’eau, des médicaments et bien d’autres ressources.

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Une diminution alarmante des surfaces forestières dans le monde

La déforestation est l’une des principales causes de la destruction de nos forêts. Elle accélère le réchauffement climatique en libérant le CO2 stocké dans les sols et les arbres, tout en réduisant la capacité des forêts à stocker du CO2. Ce phénomène génère ainsi des milliards de tonnes de CO2 qui contribuent encore davantage au changement climatique.

À l’échelle internationale, l’Amazonie a perdu plus de 20% de sa surface depuis les années 60, principalement à cause des activités humaines telles que l’agriculture et l’élevage. Les incendies sont également dévastateurs, car ils détruisent les forêts et libèrent encore plus de CO2 dans l’atmosphère. Rien qu’en septembre, plus de 8 000 incendies ont ravagé l’Amazonie en seulement 4 jours, détruisant environ un quart de son écosystème de manière irréversible. Chaque année, près de 13 millions d’hectares de forêts disparaissent, soit un quart de la superficie de la France. En 50 ans, l’équivalent de la superficie totale de la France a été déboisé, représentant la disparition de 80% des forêts primaires.

En résumé, les forêts sont prises dans un cercle vicieux du changement climatique. Le changement initial du climat entraîne des conséquences telles que l’augmentation des températures, des sols asséchés, des sécheresses, des inondations et des incendies. À leur tour, ces événements exacerbent les effets du changement climatique, augmentant ainsi leur probabilité de se reproduire.

Investir dans les forêts pour garantir une gestion durable et promouvoir l’éco-conception

Une gestion durable des forêts permet de lutter contre le réchauffement climatique en stabilisant ou en augmentant la surface forestière d’une région. Cette approche garantit que l’exploitation des forêts ne compromet pas leur santé et leur capacité de régénération, favorisant ainsi une meilleure résilience écologique et économique.

Qu’est-ce que la gestion durable des forêts ?

La notion de gestion durable est apparue lors de la conférence de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement. Il s’agit d’un outil de gestion capable de fournir aux générations actuelles les biens et les services qu’elles attendent de la forêt, sans compromettre la capacité des générations futures à en faire de même.

En Europe, depuis 1993, la gestion durable des forêts doit respecter les 6 critères de la conférence d’Helsinki :

  • Conservation et amélioration des ressources forestières
  • Préservation de la santé des forêts et de leur bon état sanitaire
  • Satisfaction des fonctions de production
  • Respect de la biodiversité forestière
  • Protection des sols et des eaux
  • Fourniture des fonctions socio-économiques
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Le bois, un matériau écologique de substitution

Le bois est un matériau durable, et les produits en bois (charpentes, meubles, etc.) sont des réservoirs de CO2 et se substituent à des matériaux polluants et émetteurs de CO2. De plus, le bois peut remplacer les emballages plastiques par du papier ou du carton, qui sont recyclables et compostables. Par exemple, un sac en papier met seulement 86 jours à se décomposer entièrement, tandis qu’un sac en plastique met 400 ans ! La demande de bois explose alors que de plus en plus de pays mettent en place des réglementations contre les emballages plastiques à usage unique. Le bois est également utilisé comme matériau de construction écologique et neutre en carbone. Il est plus léger que d’autres matériaux, il ne dégage pas de carbone, mais le stocke, et permet une construction plus rapide et durable. Ainsi, une gestion durable des forêts crée de nouveaux puits de carbone, encourage une meilleure éco-conception des produits en bois pour stocker davantage de carbone et améliore l’accès à cette source d’énergie renouvelable moins énergivore.

Contribuer à la recherche et au développement de l’écosystème forestier

Investir dans les forêts permet également de contribuer indirectement à des projets de recherche sur la régénération des forêts et le développement de la biodiversité dans un contexte de réchauffement climatique.

Par exemple, des scientifiques, notamment l’association Francis Hallé, travaillent sur la création d’une forêt primaire en France. Cette forêt primaire, qui couvrirait 70 000 hectares, serait située dans le nord-est de la France, entre la Belgique et l’Allemagne. Une forêt primaire est un écosystème qui se développe naturellement sur des millénaires, sans intervention humaine. Cette forêt permettrait l’émergence d’une biodiversité unique et d’une résilience renforcée face au changement climatique !

Investir dans les forêts pour un rendement responsable et régulier

La valeur ajoutée des forêts augmente en moyenne de 3,2% par an, tandis que les dividendes atteignent un maximum de +1%. Cela représente une performance annuelle entre +3,7% et +4,2% sur une période de 10 ans. Ce marché est moins volatile, ce qui permet de diversifier son patrimoine avec des actifs réels et tangibles. De plus, les forêts françaises sont essentielles et bénéficient d’une politique de protection. Elles jouent un rôle vital en répondant aux enjeux environnementaux et en offrant des avantages sociaux, comme mentionné précédemment. Investir dans les forêts contribue à la dynamisation du pays en créant des emplois et de la valeur. Les fonds récoltés permettent la reforestation, la conservation et la gestion durable des forêts.

Investir dans les forêts pour bénéficier d’une réduction d’impôt

L’investissement dans les forêts offre également des avantages fiscaux intéressants. Il permet de réduire l’impôt sur le revenu jusqu’à 25% du montant des versements, dans la limite de 50 000€ pour une personne célibataire et de 100 000€ pour un couple. De plus, il permet une réduction de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et des droits de succession.

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Comment investir dans les forêts ?

Au-delà de l’utilité écologique et économique du marché forestier, plusieurs alternatives d’investissement existent, telles que les groupements forestiers (GFF et GFI), qui sont moins liquides, ou l’assurance-vie, qui est plus liquide. Les investisseurs peuvent bénéficier de revenus réguliers, d’avantages fiscaux et d’une protection contre l’inflation.

Quelles sont les alternatives d’investissement dans les forêts ?

Il est possible d’acheter directement des forêts, mais cela peut être coûteux et nécessite une gestion autonome. Pour rendre l’investissement dans les forêts plus accessible, des groupements forestiers (GFI, GFF) ont été créés, avec des investissements à partir de 5 000€. L’investissement forestier est une forme d’investissement socialement responsable (ISR) qui contribue à l’environnement.

Il existe deux types de groupements forestiers :

  • Le Groupement Foncier Forestier (GFF) est une société civile qui favorise la gestion, l’exploitation et la conservation des massifs forestiers.
  • Le Groupement Forestier d’Investissement (GFI) collecte des fonds pour acquérir des massifs forestiers à exploiter, et les revenus générés sont redistribués aux investisseurs. Le montant minimum d’investissement est généralement faible, notamment par rapport à un investissement direct.

Les investisseurs reçoivent des revenus issus de l’exploitation forestière, comme la vente de bois, par exemple. Ce rendement est régulier, avec une faible volatilité, et protège contre l’inflation. L’investissement forestier n’est pas sensible aux crises économiques car il est décorrélé des marchés financiers. Cependant, il est important de noter que tout investissement forestier comporte un risque modéré de perte de capital et présente une faible liquidité (les GFI sont plus liquides).

L’assurance-vie Goodvest pour investir facilement dans les forêts et contribuer à leur préservation

Chez Goodvest, nous proposons une troisième alternative plus liquide. Grâce à votre assurance-vie Goodvest et au fonds d’investissement Pictet Timber, vous pouvez investir dans les forêts. En investissant dans ce thème d’investissement responsable, vous financez des entreprises qui possèdent et gèrent des millions d’hectares de forêts de manière durable, ou qui sont impliquées dans la filière bois, comme la production et la distribution de produits dérivés du bois. Investir dans les forêts vous permet ainsi de soutenir le développement d’entreprises et de projets concrets :

  • Rayonier possède et gère durablement plus d’un million d’hectares de forêts. Chaque année, des millions d’arbres y sont replantés (38,6 millions en 2020). En 2020, ces forêts ont capturé 14,5 millions de tonnes de CO2. Elles abritent également de nombreuses espèces protégées.
  • Westfraser a planté plus de 2 milliards d’arbres depuis sa création. Moins de 1% des forêts sont utilisés chaque année. Grâce à son activité, plus de 15 millions de tonnes de CO2 ont été stockées en 2021.
  • Weyerhaeuser replante 100% des arbres exploités, soit jusqu’à 150 millions chaque année. De plus, 100% de ses forêts sont certifiées durables.

Les entreprises présentes dans ce portefeuille captent plus de CO2 de l’atmosphère qu’elles n’en émettent, contribuant ainsi positivement à l’environnement.

Et parce que l’investissement responsable doit être accessible au plus grand nombre, notre thème Forêts, comme tous nos autres thèmes, est sans frais de rétrocession, afin d’être en phase avec les intérêts de nos clients.

Pour plus de détails ou si vous avez des questions spécifiques sur ce nouveau thème, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre conseiller Goodvest.