Les raisons qui poussent les personnes à émigrer sont souvent multiples. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas d’une seule raison, mais d’une combinaison de facteurs. C’est ce que révèle une étude menée auprès de migrants en Europe.
Recherche de sécurité
La sécurité est la principale préoccupation des personnes qui migrent vers l’Europe. Beaucoup d’entre eux proviennent de régions dévastées par la guerre, principalement de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. Ils cherchent refuge dans des pays où ils espèrent pouvoir vivre sans la menace constante de la violence.
Refus de l’enrôlement militaire
Certains réfugiés ont également fui leur pays pour échapper à une conscription militaire, notamment dans l’armée de Bachar el-Assad. Pour eux, partir était une question de survie.
Raisons économiques
Les difficultés économiques sont également citées comme une raison fréquente de départ. Dans les zones touchées par la guerre, le chômage et le coût de la vie augmentent considérablement. Les personnes interrogées précisent que le manque de perspectives économiques les a poussées à quitter leur pays d’origine.
Les conséquences du changement climatique
Une autre raison évoquée est la dégradation de l’environnement et les effets du changement climatique. Dans la moitié des entretiens réalisés, les migrants mentionnent ces facteurs comme l’une des causes de leur départ. Il est intéressant de noter que les personnes ayant fui vers l’Europe étaient souvent issues des classes les plus aisées de leur pays d’origine. Beaucoup d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur et parlaient anglais, ce qui a facilité leur intégration dans les pays d’accueil.
La migration intelligente
Une autre caractéristique de ces mouvements migratoires vers l’Europe est l’utilisation des téléphones intelligents et des nouvelles technologies par les migrants. Ils utilisent ces outils pour accéder à une multitude de services, tels que la cartographie et la communication, ce qui leur permet de se passer des réseaux de passeurs.
Ces résultats de recherche donnent un éclairage précieux sur les motivations des réfugiés qui choisissent de venir en Europe. Ils contredisent les préjugés souvent véhiculés dans le débat public, notamment en République tchèque, où l’accueil des réfugiés suscite une forte opposition. Pourtant, la réalité est bien différente : les chiffres montrent que le nombre de migrants arrivant en Tchéquie est très faible. Ne serait-il pas possible d’accueillir ces quelques milliers de personnes, qui fuient la guerre ou cherchent à améliorer leur situation économique ?
