Des déceptions culinaires
Lors de notre séjour de deux semaines en février/mars 2014, nous avons exploré le nord-ouest et le centre du Costa Rica. Malheureusement, nous avons été désappointés par plusieurs aspects. Tout d’abord, la nourriture. Nous avons été surpris par les prix élevés dans les supermarchés locaux. Les produits de base étaient plus chers qu’en France. Même lorsque nous avions une kitchenette dans notre chambre pour quelques nuits, nous avons constaté que cuisiner ne valait pas la peine en raison des tarifs élevés des supermarchés. Les restaurants, en dehors des casados, proposaient des prix similaires à ceux de la France. Nous avons donc opté pour un casado chaque soir, bien que les ingrédients variaient d’un établissement à l’autre. Nous avons tenté une exception en choisissant une pizzeria, mais avons été déçus par la taille minuscule de la pizza à 13 ou 14 dollars, une véritable arnaque.
Le manque d’authenticité
Nous avons constaté qu’il y avait peu de voyageurs en individuel, et ceux que nous avons rencontrés avaient souvent opté pour un 4×4 et des chambres réservées par une agence de voyage.
Déceptions concernant les hébergements
Les hébergements que nous avons choisis étaient assez basiques, à des prix allant de 30 à 40 dollars la nuit. L’éclairage était souvent insuffisant pour lire le soir et les murs étaient si minces que nous pouvions entendre nos voisins. Nous avons même été réveillés un matin par une voisine ayant des problèmes digestifs… charmant ! Dans l’une des chambres, la cloison bougeait lorsque l’on appuyait dessus, comme une feuille de tôle. Une nuit, nos voisins, un guide et un chauffeur français, sont rentrés complètement ivres et ont hurlé dans leur chambre. Même avec des boules Quies, nous avons eu du mal à dormir pendant tout notre séjour. Il vaut mieux partir un peu reposé…
Les problèmes de transport
Les tarifs des bus étaient abordables, mais lorsque nous sortions des circuits touristiques très fréquentés, il nous était parfois nécessaire de prendre des taxis coûteux. Parfois, nous avons même pris des faux taxis pour obtenir des tarifs plus bas (nous connaissions les risques) et nous avons également fait de l’auto-stop à deux reprises, car certaines randonnées se sont prolongées au-delà des horaires prévus et la nuit tombait.
Des activités onéreuses
Les activités touristiques proposées dans le pays étaient excessivement chères, allant de 70 à 100 dollars. Avant notre séjour, nous avions trouvé un forfait de 3 jours et 2 nuits comprenant une promenade à cheval, des tyroliennes, etc. C’était économique et agréable. Cependant, il est important de noter que nous n’avions jamais dépensé autant d’argent dans un pays auparavant. Par exemple, payer 10 dollars par personne pour emprunter un chemin en pleine nature nous était encore inconnu. Certains sites privés demandaient des tickets d’entrée, etc.
Une faune relativement discrète
Nous avons eu l’occasion d’observer quelques animaux, mais relativement peu par rapport au temps que nous avons passé en pleine nature. Nous avons été davantage impressionnés par la faune au Sri Lanka, où nous avons pu observer des animaux imposants.
Un budget maîtrisé grâce à la marche
Malgré ces déceptions, nous avons réussi à économiser de l’argent en marchant davantage et en évitant certaines activités touristiques classiques du pays. De plus, nous avons eu la chance de trouver un vol aller-retour à moins de 550 euros pendant les vacances scolaires (alors qu’en général, les prix atteignent plutôt les 800 euros). Le taux de change était favorable, ce qui a été bénéfique pour notre budget. Au total, pour deux semaines, nous avons dépensé environ 550 euros par personne, incluant les hébergements, la nourriture, les activités et les entrées.
En conclusion, bien que notre expérience au Costa Rica ait été marquée par plusieurs déceptions et des dépenses plus élevées que prévu, nous avons tout de même pu profiter de la beauté naturelle du pays en optant pour des alternatives moins coûteuses. Il est important de bien planifier son budget et de s’attendre à des tarifs élevés dans certains cas.
