Pourquoi s’engager pour la cause animale ?

Pourquoi s’engager pour la cause animale ?

Saviez-vous que les Français sont très sensibles à la défense des animaux ? 7 Français sur 10 se préoccupent de la cause animale et soutiennent des mesures en faveur du bien-être des animaux.

Le débat autour de la cause animale va au-delà de la philosophie, car elle touche à l’humanité elle-même. Rompre nos relations domestiques (et autres) avec les animaux et construire un monde meilleur où tous les êtres vivants ont leur place : pourquoi ? Comment ? Voici un plaidoyer en faveur de la cause des “bêtes”.

Qu’est-ce que le bien-être animal ?

Il repose sur 5 principes :

  1. Éviter de faire souffrir les animaux de faim, de soif ou de malnutrition.
  2. Éviter de les exposer à du stress physique ou thermique.
  3. Veiller à ce qu’ils soient exempts de douleurs, de blessures et de maladies.
  4. Permettre aux animaux d’exprimer des comportements normaux propres à leur espèce.
  5. Les protéger de la peur et de la détresse.

Maintenant que nous avons connaissance de ces principes, voici dix bonnes raisons de s’engager pour la cause animale :

1. Les animaux sont des êtres sensibles

Tout comme nous, les animaux ont des perceptions, des émotions, des désirs et des besoins. Ceux qui ont des animaux domestiques ou de compagnie le savent depuis longtemps : les animaux ont une volonté propre et contribuent à notre équilibre. Ils sont “sentients” !

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2. Le changement des mentalités est en marche

Cependant, soyons réalistes, la plupart d’entre nous fonctionnent encore avec des stéréotypes bien ancrés, de la discrimination et des habitudes d’exploitation animale obsolètes. Les automatismes et surtout les intérêts économiques guident nos comportements… mais remettre en question le bien-être des animaux initie le changement.

3. C’est un combat éthique à mener

Les animaux souffrent : production de lait, de viande, d’œufs, de fourrure, de cuir, de laine, mais aussi expérimentations en laboratoire, chasse à courre, divertissements dans les cirques et les zoos, corridas, vente d’animaux sauvages sur Internet… La société doit prendre en compte le bien-être animal, qui fait partie des grandes avancées morales de l’humanité. La souffrance animale est une réalité : 3 millions d’animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs…

4. C’est aussi faire des choix impactants

Pourquoi ? En optant pour une alimentation végétale, je réduis ou arrête de consommer de la viande, et de facto, je ne soutiens plus l’élevage intensif des animaux, le transport et l’abattage dans des conditions atroces. C’est une question de choix… et il en va de même pour le cuir, la fourrure, des alternatives existent.

5. Il est facile d’agir

Non seulement dans notre assiette, mais aussi en signant des pétitions, en sollicitant nos élus, en rejoignant une association, en participant à des débats… Les moyens d’agir sont nombreux, la difficulté réside plutôt dans la sélection de ceux qui seront les plus efficaces.

6. Défendre la cause animale enrichit l’esprit critique

Rencontrer, échanger, lire des ouvrages de partisans ou d’opposants à l’antispécisme vous permettra d’affiner votre esprit critique en matière d’argumentation : il est important de pouvoir développer vos arguments en connaissance de cause et susciter chez les autres une réflexion initiale.

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7. Vous rejoignez une communauté

À travers des événements tels que des conférences, des manifestations, des dédicaces, vous rencontrerez des militants convaincus et motivés qui enrichiront votre vie sociale.

8. Vous agissez sur l’environnement

Il est important de savoir que :

  • L’élevage est responsable de 14 % des gaz à effet de serre produits dans le monde.
  • L’élevage est un grand consommateur d’eau.
  • Il génère des pluies acides et pollue les eaux.
  • Il contribue significativement à la déforestation des forêts tropicales.

Sans oublier que la pêche intensive transforme nos océans en déserts aquatiques sans poissons !

9. Vous êtes altruiste

En réalité, le vrai problème de l’alimentation mondiale réside dans le fait que 36 % du volume de céréales (principalement du soja) est destiné à l’alimentation animale, au détriment des populations confrontées à la faim (comme le Brésil ou encore l’Afrique).

800 millions d’êtres humains souffrent de sous-alimentation, et cela est en grande partie dû aux terres consacrées à l’élevage, dont la viande est destinée aux pays “riches”… En ne consommant que peu ou pas de viande, nous contribuons à sauver des vies.

10. Vous devenez acteur(trice) d’un monde meilleur

Les croyances et les idées préconçues concernant les animaux sont bien ancrées dans nos esprits et nourrissent notre indifférence. Agir pour les animaux reste, pour la majorité des Français, une préoccupation “mineure”, surtout en ces temps difficiles. Cependant, le mouvement est en marche pour le bien-être de tous, animaux et humains.

Quelques livres :

  • Sur la piste animale (Actes Sud) de Baptiste Morizot
  • Dans la peau d’une bête de Charles Foster
  • Animalité (Atlante 2018) d’Audrey Jougla
  • Contre l’exploitation animale de Valéry Groux
  • Animaux homos de Fleur Daugey
  • Manifeste Animaliste-Politiser la cause animale (Alma 2017) de Corinne Pelluchon
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Les associations à connaître :

  • AFAAD
  • Alliance Anticorrida
  • Antidote Europe
  • ASPAS
  • Fondation 30 Millions d’Amis
  • Greenpeace
  • L214 Ethique et animaux
  • LPO et bien d’autres encore

Le lexique :

  • Végan : personne qui exclut de son alimentation tout produit d’origine animale.
  • Végétarien : personne qui ne consomme ni viande ni poisson.
  • Végétalien : personne qui ne consomme que des produits d’origine végétale.
  • Le spécisme : théorie qui affirme la hiérarchie entre les espèces et la supériorité de l’être humain sur les animaux.
  • La sentience : capacité à ressentir, à éprouver des choses de manière subjective et à en faire l’expérience.

Rappel : La maltraitance animale est réprimandée par la loi. Abandonner un animal domestique est considéré comme un acte de cruauté et est passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (Service-public.fr – Section “Animaux de compagnie”).