Préparatifs avant la traversée en ferry, en direction de Sangatte

Pre-Ferry Chores Day, Heading to Sangatte

Salut les amis ! Je vous retrouve aujourd’hui depuis le parking du Supermarché Match à Trépied, entre Cucq et Le Treport, à environ une heure au sud de Calais. Nous ne passons pas la nuit ici (bien que je pense que nous pourrions le faire sans problème), mais nous avons été attirés par la Revolution Laundry. Il s’agit d’un stand équipé de machines à laver et d’un sèche-linge, situé sur le parking du supermarché. Vous pouvez trouver des laveries similaires en France ici et au Royaume-Uni ici. Vous pouvez également les trouver sur l’application park4night.com.

La journée des corvées

Eh oui, c’est une journée de corvées, la veille de notre traversée en ferry de retour au Royaume-Uni depuis Calais. La liste des choses à faire est la suivante : lessive, ravitaillement au supermarché, remplissage en gaz et en diesel. Nous avons utilisé l’application gaspal pour localiser les stations Total offrant du carburant bon marché (pour le moment) et avons utilisé Google Maps pour trouver un grand hypermarché Auchan à l’est de Boulogne pour faire nos courses. Je préfère éviter de faire mes courses ou de m’arrêter à Calais, car j’ai peur de devoir faire face aux migrants. Je comprends parfaitement leur cause et je pense qu’ils sont des personnes bienveillantes. Cependant, lors de notre dernière visite à l’Auchan de Calais (il est vrai que nous étions pressés de rentrer chez nous en 2020), j’ai remarqué de nombreux jeunes hommes qui se promenaient dans le parking et essayaient d’ouvrir les portes des fourgonnettes. Je n’ai pas été témoin de violence, de menaces ou de dégradations, mais la situation ne m’a pas mis à l’aise et je préfère l’éviter.

En route vers Sangatte

Hier, nous avons passé trois heures à conduire le long de la côte sur la D940, à travers la Normandie, le Pas-de-Calais, autour de la vaste baie de la Somme, jusqu’à Stella Plage, au sud de Le Touquet. Le ciel était gris, nous rappelant que nous retournions vers l’automne britannique. À part les champs de maïs jaunissants, les vastes champs sans haie étaient presque vides. Certains étaient déjà labourés, d’autres étaient recouverts de chaumes. Nous sommes passés devant une machine impressionnante qui utilisait des tapis roulants pour dévorer une pile de betteraves à sucre (peut-être ?) et les déposer dans un camion qui attendait.

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Le nucléaire en France

Un panneau indiquait la direction de la centrale nucléaire de Penly. C’est la deuxième centrale nucléaire que nous avons croisée en trois jours. L’autre était à Paluel, la septième plus grande au monde, à environ cinq kilomètres de notre dernier point d’arrêt. Curieux, j’ai fait des recherches et j’ai découvert que la France possède la deuxième plus grande flotte nucléaire au monde, après les États-Unis. Ils produisent environ 78% de leur électricité à partir de l’énergie nucléaire. En ajoutant l’hydroélectricité et l’énergie éolienne, ils n’utilisent que 3% de combustibles fossiles pour la production d’électricité (contre 43% au Royaume-Uni). La plupart du temps, la France est un exportateur net d’électricité, ayant surinvesti dans le nucléaire après la crise pétrolière des années 1970.

Les corvées avant le ferry

Ah, Julie est de retour, la première étape du grand lavage est terminée. La grande machine à laver à 10 € a fait son travail et tout ce qui peut être séché au sèche-linge y est passé. Les vêtements qui sèchent rapidement ont trouvé un crochet ou une barre où être suspendus dans la cuisine et la salle de bain. Nous avons eu de la chance avec notre timing. Quelqu’un lave sa couette là-dedans en ce moment. Julie a discuté avec une Britannique qui utilisait les machines et qui possède une maison ici. Elle a mentionné en passant qu’elle s’inquiète de la règle des 90 jours. Je suppose que ces restrictions commencent vraiment à se faire sentir maintenant que la pandémie s’est atténuée.

Stella Plage, une ville estivale

De retour à Stella Plage, nous avons découvert que l’aire de stationnement était bondée (coords). Elle se trouve au bout d’une route sans issue menant au camping, entre deux rangées de hautes dunes de sable, à quelques pas de la mer. La ville elle-même, comme plusieurs autres villes des environs, est une sorte de lieu préfabriqué construit uniquement pour l’été. La plupart de ses milliers d’appartements sont maintenant fermés. Les tables et les chaises extérieures sont enveloppées de plastique. Des centaines de places de parking sont vides. Stella Plage prend vie seulement en juillet et en août, puis retourne à l’état d’hibernation.

L’aire de camping-car de Stella Plage

Seules les 20 places de l’aire de camping-car étaient occupées ! Bon, nous sommes seulement à la mi-septembre, ce n’est pas encore l’hiver, mais j’ai quand même été surpris de voir que chaque place était prise lorsque nous sommes arrivés vers midi. Nous nous sommes installés à la fin de la rangée de camping-cars, à côté d’un autre véhicule qui avait fait de même. Deux autres vans ont pris les places de parking restantes peu après.

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Les règles de stationnement à Stella Plage

De plus en plus de vans sont arrivés, une dizaine ou une quinzaine peut-être. La plupart ont fait demi-tour et sont partis. Un couple britannique a opté pour une approche différente et s’est garé dans le rond-point lui-même. Ils sont sortis et ont discuté avec les gens autour de nous, en précisant qu’ils attendaient que la dernière voiture parte. Je dois dire que c’était le couple le plus détendu que j’ai vu depuis très longtemps ! Après un certain temps, ils ont sorti leurs chaises (dans le rond-point, sur la route, rendant la manœuvre de demi-tour un peu délicate) et se sont assis devant leur van en attendant.

Stationnement régulé à Stella Plage

Peu de temps après, une voiture blanche avec un logo municipal est arrivée, a échangé quelques mots avec eux discrètement et est repartie sans dire un mot aux gens qui se trouvaient sur les places de parking. Les Britanniques ont lentement rangé leurs chaises et sont partis, suivis d’un autre van qui était probablement leur ami. Plus tard, alors que nous revenions de notre promenade jusqu’à Zagan, une place s’est libérée parmi les 20 places officielles. Vite ! Même si nous étions sûrs que nous étions bien là où nous étions, nous sommes toujours un peu britanniques et nous aimons suivre les règles ! Je me suis précipité pour chercher le van pendant que Julie attendait à la place. Un autre van est apparu au loin, et quelques camping-caristes français qui discutaient entre eux nous ont encouragés à nous dépêcher de nous garer ! Ils ont dit à Julie qu’ils étaient désolés d’apprendre la nouvelle concernant la reine, de gentils types.

En route vers l’hyper Auchan

De retour à Stella Plage, nous avons découvert que l’aire de stationnement était bondée (coords). Elle se trouve au bout d’une route sans issue menant au camping, entre deux rangées de hautes dunes de sable, à quelques pas de la mer. La ville elle-même, comme plusieurs autres villes des environs, est une sorte de lieu préfabriqué construit uniquement pour l’été. La plupart de ses milliers d’appartements sont maintenant fermés. Les tables et les chaises extérieures sont enveloppées de plastique. Des centaines de places de parking sont vides. Stella Plage prend vie seulement en juillet et en août, puis retourne à l’état d’hibernation.

L’aire de camping-car de Stella Plage

Seules les 20 places de l’aire de camping-car étaient occupées ! Bon, nous sommes seulement à la mi-septembre, ce n’est pas encore l’hiver, mais j’ai quand même été surpris de voir que chaque place était prise lorsque nous sommes arrivés vers midi. Nous nous sommes installés à la fin de la rangée de camping-cars, à côté d’un autre véhicule qui avait fait de même. Deux autres vans ont pris les places de parking restantes peu après.

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Les règles de stationnement à Stella Plage

De plus en plus de vans sont arrivés, une dizaine ou une quinzaine peut-être. La plupart ont fait demi-tour et sont partis. Un couple britannique a opté pour une approche différente et s’est garé dans le rond-point lui-même. Ils sont sortis et ont discuté avec les gens autour de nous, en précisant qu’ils attendaient que la dernière voiture parte. Je dois dire que c’était le couple le plus détendu que j’ai vu depuis très longtemps ! Après un certain temps, ils ont sorti leurs chaises (dans le rond-point, sur la route, rendant la manœuvre de demi-tour un peu délicate) et se sont assis devant leur van en attendant.

Stationnement régulé à Stella Plage

Peu de temps après, une voiture blanche avec un logo municipal est arrivée, a échangé quelques mots avec eux discrètement et est repartie sans dire un mot aux gens qui se trouvaient sur les places de parking. Les Britanniques ont lentement rangé leurs chaises et sont partis, suivis d’un autre van qui était probablement leur ami. Plus tard, alors que nous revenions de notre promenade jusqu’à Zagan, une place s’est libérée parmi les 20 places officielles. Vite ! Même si nous étions sûrs que nous étions bien là où nous étions, nous sommes toujours un peu britanniques et nous aimons suivre les règles ! Je me suis précipité pour chercher le van pendant que Julie attendait à la place. Un autre van est apparu au loin, et quelques camping-caristes français qui discutaient entre eux nous ont encouragés à nous dépêcher de nous garer ! Ils ont dit à Julie qu’ils étaient désolés d’apprendre la nouvelle concernant la reine, de gentils types.

En route vers l’hyper Auchan

Nous nous sommes déplacés à nouveau et nous sommes maintenant devant l’hypermarché Auchan sur la N42, près de Boulogne (coords). Nos bouteilles de GPL sont pleines, après un remplissage un peu étrange dans une station Total qui était en rupture de stock de tous les autres carburants. Il n’y avait aucune autre voiture ou van, seulement nous. Julie a dit que la caissière avait l’air ennuyée à mourir. Nous avons utilisé 17 litres sur les presque cinq semaines que nous avons passées ici avec notre système de 34 litres environ. En été, lorsque nous n’utilisons pas le gaz pour chauffer l’air, avec quelques nuits passées dans des campings utilisant leurs douches et électricité, nous pourrions probablement tenir entre six semaines et deux mois avant de faire le plein. En hiver, par grand froid dans une station de ski avec le chauffage allumé en permanence, peut-être une semaine tout au plus.

Un hypermarché impressionnant

Eh bien, nous voilà de retour, et nous pouvons confirmer que c’est bel et bien un hypermarché. C’est énorme. On y trouve de tout. Nous sommes maintenant bien approvisionnés pour notre voyage de retour à la maison !

Conclusion

Nous ferons un compte rendu de notre voyage avec quelques statistiques (coûts, etc.) dès notre retour. Encore une fois, ce fut une expérience formidable ! À bientôt, Jay