Préparation de Londres pour l’arrivée des voitures autonomes sur ses routes

Préparation de Londres pour l’arrivée des voitures autonomes sur ses routes

La voiture autonome est l’un des défis majeurs auxquels nos centres urbains doivent faire face. Ce concept révolutionnaire transforme l’utilisation des voies de circulation, la gestion du trafic et la sécurité routière. Avec l’arrivée imminente des voitures autonomes sur le marché, il est essentiel de réfléchir à la numérisation de nos territoires.

La ville de Londres adopte une approche unique et intéressante dans ce domaine. Selon les médias britanniques, Isabel Dedring, chargée des transports, a révélé que la mairie avait rencontré à plusieurs reprises Google afin d’étendre les tests des Google Car au-delà de Moutain View, leur terrain de jeu habituel.

Il est en effet important de noter que la plupart des tests de voitures autonomes réalisés par les constructeurs se déroulent principalement sur les routes américaines, et plus rarement sur des routes et des circuits européens, mais souvent en dehors des zones urbaines. Pourtant, l’utilisation principale de ces voitures sera très certainement urbaine, comme le démontre l’intérêt d’Uber pour les voitures autonomes. Leur terrain de jeu naturel est la courte distance en milieu urbain.

Il est encore difficile d’évaluer l’impact futur de ces véhicules sur nos routes, que ce soit en termes de sécurité ou de gestion du trafic urbain. Imaginons un instant l’évolution du boulevard périphérique parisien lorsqu’il sera envahi par des voitures dont la vitesse et la position sont gérées par des robots, tout en laissant place à quelques voitures non-autonomes. Les adaptations nécessaires deviennent rapidement évidentes.

La capitale européenne en quête d’une planification urbaine

La capitale britannique, comme de nombreuses capitales européennes, est construite sur des modèles hérités des révolutions historiques. Les routes ont déjà connu l’essor de la voiture individuelle après celui du cheval. En d’autres termes, nos capitales sont de véritables enchevêtrements routiers, à la fois uniques et complexes. Quels défis cela soulève-t-il pour les voitures autonomes ? La mairie de Londres sera en mesure de répondre à cette question plus rapidement si Google s’implante effectivement sur ses routes.

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En outre, la déléguée aux transports révèle des informations intrigantes sur l’avenir des infrastructures routières londoniennes. Les projets de tunnels et de routes à venir pourraient être remis en question en fonction des nouvelles exigences techniques des voitures autonomes. Par exemple, la construction d’un tunnel devra évoluer en fonction de son utilisation par des voitures classiques ou des voitures autonomes.

Bonne nouvelle pour les finances de la ville, les routes du futur devront être légèrement moins coûteuses car elles pourront être plus étroites et les tunnels plus étroits également. En effet, les distances de sécurité pour une voiture autonome seront différentes, et l’interaction entre le conducteur et la route sera moins importante qu’aujourd’hui.

En attendant les résultats des tests en cours, il est essentiel que nos centres urbains français envisagent rapidement l’infrastructure et l’utilisation de celles-ci par les voitures autonomes de demain. Avec tous les petits faubourgs, les rues pavées et les quartiers piétons, cela représente un défi de taille pour les urbanistes dans les vingt prochaines années.

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