La consommation énergétique est l’un des plus gros postes de dépenses dans chaque foyer. Réduire sa facture énergétique est donc un objectif quotidien. La solution ? La pompe à chaleur. Economique et performante, elle assure le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Mais comment fonctionne-t-elle exactement et quels sont les différents types de pompes à chaleur ?
Les principes de fonctionnement d’une pompe à chaleur
La pompe à chaleur a pour objectif d’apporter une énergie propre, renouvelable et gratuite dans la maison en puisant sa source dans l’environnement. Elle capte la chaleur extérieure provenant de l’air, du sol ou de l’eau, puis la transforme à une température élevée pour chauffer l’habitat. La PAC est constituée de capteurs, d’une pompe et d’un dispositif de diffusion de chaleur. Attention, elle a besoin d’électricité pour fonctionner, il faut dépenser 1 kWh pour récupérer 3 kWh de l’extérieur !
Certains affirment que la pompe à chaleur est écologique car elle permet de faire des économies d’énergie importantes. Cependant, il ne faut pas oublier qu’elle émet des gaz à effet de serre via l’électricité qu’elle consomme. Elle peut cependant remplacer un dispositif de chauffage classique si la maison est correctement isolée.
Les différents types de pompes à chaleur
La pompe à chaleur air/eau
La pompe à chaleur air/eau utilise la chaleur de l’air pour chauffer l’eau qui alimente les radiateurs, les planchers chauffants ou encore l’eau sanitaire. Son installation est facile et elle peut remplacer une chaudière thermique existante sans changer le circuit de chauffage ni les radiateurs. Elle a un coefficient de performance acceptable (entre 3,5 et 4,2), ce qui en fait un investissement rentable. Cependant, elle fonctionne moins bien par temps froid. Une solution est d’opter pour une chaudière hybride qui fonctionne à la fois au gaz et à la pompe à chaleur.
La pompe à chaleur air/air
La pompe à chaleur air/air puise la chaleur dans l’air extérieur et la diffuse dans la maison via des unités intérieures. Elle est adaptable à toutes les pièces de l’habitat, réversible et peut également être utilisée comme climatiseur en été. Elle offre également une fonction d’assainissement en filtrant le pollen, les acariens et autres nuisibles. Cependant, son rendement dépend de la température extérieure et elle n’est pas éligible au crédit d’impôt.
La pompe à chaleur eau/eau
La pompe à chaleur eau/eau puise la chaleur dans l’eau des nappes phréatiques, des cours d’eau ou des lacs. Son principal avantage est qu’elle apporte de la chaleur quelle que soit la température extérieure. Cependant, son installation nécessite un budget important car il faut réaliser un forage ou utiliser un puits. De plus, la réglementation concernant les modifications des sous-sols est stricte.
Le coût d’installation d’une pompe à chaleur
Le coût d’installation d’une pompe à chaleur dépend du modèle choisi. Voici quelques estimations :
- Pour une pompe à chaleur aérothermique air-eau basse température : entre 5 000 et 9 000 euros, hors pose.
- Pour une pompe à chaleur aérothermique air-eau haute température : entre 10 000 et 15 000 euros, hors pose.
- Pour une pompe à chaleur air-air : entre 6 000 et 10 000 euros, hors pose.
- Pour une pompe à chaleur hydrothermique eau-eau à capteurs horizontaux : entre 10 000 et 18 000 euros, hors pose.
- Pour une pompe à chaleur hydrothermique eau-eau à capteurs verticaux : entre 15 000 et 20 000 euros, hors pose.
N’oubliez pas de prévoir également le coût de la main d’œuvre, qui varie en moyenne entre 500 et 5 000 euros. Malgré ce budget élevé, il est essentiel de faire appel à un professionnel pour l’installation d’une pompe à chaleur, car le dispositif est complexe.
En conclusion, la pompe à chaleur représente un investissement conséquent, mais les économies d’énergie importantes qu’elle permet de réaliser compensent rapidement ce coût. N’hésitez pas à demander plusieurs devis gratuits auprès de professionnels pour trouver la meilleure offre.