Quand la maladie d’Alzheimer atteint sa phase finale

Quand la maladie d’Alzheimer atteint sa phase finale

La maladie d’Alzheimer peut entraîner une dégénérescence complète du patient lorsqu’elle atteint sa phase finale. Cela est dû à la mort progressive des neurones et des cellules cérébrales, aggravée par des lésions cérébrales irréversibles. Les personnes âgées atteintes de cette maladie perdent totalement leur autonomie, leurs capacités physiques et mentales, et ont besoin de soins spéciaux tels qu’un accompagnement constant ou une surveillance étroite en raison de troubles comportementaux pouvant survenir de manière inattendue et imprévisible.

Les symptômes courants de la maladie d’Alzheimer en fin de vie

La phase finale de la maladie d’Alzheimer est également appelée démence corticale, où le cortex cérébral perd sa substance grise et le patient perd le contrôle de lui-même. À partir de cette étape, le système nerveux cesse de fonctionner et le sujet ne maîtrise plus ses gestes et sa parole, semblant devenir un automate. Une fois arrivé à ce stade terminal, aucun traitement médicamenteux ne s’avère efficace et l’espérance de vie du patient est très courte.

Origines et relations de cause à effets

On évoquait souvent des facteurs génétiques comme étant à l’origine de l’altération des fluides qui nourrissent les neurones et les cellules nerveuses, entraînant leur mort progressive. Cependant, des scientifiques français et américains ont découvert de nouvelles hypothèses susceptibles de déterminer la véritable origine de la maladie d’Alzheimer. Ces recherches révèlent le rôle de la circulation sanguine cérébrale dans le développement et l’évolution de ce trouble émotionnel irréversible qui s’aggrave au fil du temps. Il a ainsi été démontré que des vaisseaux sanguins enchevêtrés dès les premiers stades de la maladie empêchent le sang d’irriguer correctement le système nerveux, perturbant son fonctionnement.

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Par ailleurs, il est possible que la maladie soit héréditaire, bien que ces cas soient rares. Des facteurs génétiques pourraient donc être à l’origine de la maladie.

Quoi qu’il en soit, il est important de se défaire des préjugés selon lesquels cette maladie, qui affecte souvent les personnes âgées, est inévitable avec l’âge. Même si la plupart des patients ont plus de 65 ans, des symptômes peuvent parfois apparaître dès l’âge de 40 ou 50 ans.

Les symptômes évocateurs

En général, les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont la perte de mémoire à court terme pour des événements récents, mais il arrive que les personnes atteintes de lésions caractéristiques de maladies neurodégénératives ne présentent pas les premiers symptômes diagnostiqués par des spécialistes tels que les psychiatres.

Tout comme une personne atteinte de la maladie de Parkinson caractérisée par des tremblements physiques et des spasmes, voire des convulsions, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont incapables d’accomplir certaines tâches liées à leurs habitudes quotidiennes. Ces personnes âgées ont besoin d’aide et d’accompagnement, ainsi que de soins de base tels que l’alimentation et l’hygiène. Voici comment faciliter leur vie avec des soins palliatifs une fois que les symptômes se sont aggravés.

La démence apparaît comme un dysfonctionnement cognitif épisodique ou permanent lorsque la maladie atteint sa phase finale. Chez les personnes âgées en fin de vie, elle entraîne des pertes de mémoire, une amnésie totale ou partielle, et des troubles du langage et de la parole. Les traitements prodigués en soins palliatifs peuvent ralentir la maladie, notamment son évolution. Cependant, une fois qu’elle est avancée, le processus est irréversible. Si le patient est encore capable de mouvements physiques, même limités, il peut avoir des sautes d’humeur qui peuvent parfois le rendre violent et agressif. Il retombe rapidement dans un état léthargique et apathique, où des hallucinations et des moments de délire peuvent survenir. Dans la phase finale de la maladie, le patient devient entièrement dépendant et ses seuls moyens de communication reposent sur des mouvements gestuels.

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Mais l’un des symptômes caractéristiques de cette maladie est les troubles du sommeil. Le patient a tendance à confondre la nuit et le jour et peut souffrir d’insomnies persistantes.

Soins palliatifs pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer

Des traitements thérapeutiques peuvent ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer ou même la prévenir. Le psychiatre peut déterminer, grâce à un diagnostic précoce, des analyses approfondies et des observations, le stade de la maladie et agir en conséquence.

La progression de la maladie d’Alzheimer se divise en 3 stades : léger, modéré et avancé. Bien que la maladie ne puisse être guérie par des soins curatifs à un stade avancé, les traitements thérapeutiques, tels que les antiglutamates, dispensés en soins palliatifs, peuvent avoir un effet positif sur les troubles comportementaux qui affectent le patient.

Une autre thérapie consiste à aider le patient à retrouver ses repères afin de mieux gérer les troubles. L’objectif est de permettre au malade de vivre ses derniers jours dans le confort et avec une bonne qualité de vie.

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