Quel est l’avenir de la fabrication additive métal ?

Quel est l’avenir de la fabrication additive métal ?

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En début d’année, le cabinet d’études IDTechEx a publié un rapport sur la fabrication additive métallique, prévoyant une croissance progressive du marché pour les 10 prochaines années. Cette étude a analysé l’avenir de la fabrication additive métal en examinant les différents procédés existants, afin de comprendre les tendances du secteur et les sources de revenus futures. Quelles technologies devrions-nous privilégier ? Où se situe l’avenir de l’impression 3D métal ?

Les procédés d’impression 3D métal

Dans le cadre de cette étude, IDTechEx a analysé et comparé 14 procédés d’impression 3D. Parmi ces procédés, on retrouve des technologies bien connues comme le Binder Jetting, le DED, l’extrusion (filaments, granulés ou pâte), la fusion laser sur lit de poudre, mais aussi des processus moins courants comme le dépôt par voie électrochimique ou la projection à froid. Chaque procédé a été évalué en fonction de critères tels que le volume d’impression, la précision, le coût de la machine et des matériaux, ainsi que les étapes de post-traitement nécessaires. L’objectif était d’identifier les forces et les faiblesses de chaque procédé.

Les tendances du marché actuel

Comme pour de nombreuses autres technologies, le prix et le volume de construction sont deux facteurs essentiels pour les utilisateurs. Concernant le prix, la poudre de métal est souvent coûteuse, en particulier lorsqu’il s’agit d’une poudre uniforme. Cela constitue une barrière importante pour de nombreuses entreprises qui se tournent donc vers des procédés d’extrusion, tels que l’extrusion de fils métalliques ou de granulés. Des fabricants comme Meltio ont d’ailleurs développé des machines combinant différents types de matières premières afin de réduire les coûts de fabrication des pièces en 3D. De plus en plus d’acteurs spécialisés dans le FDM/FFF proposent également des extrudeurs capables de supporter des matériaux métalliques.

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Certains procédés sont historiquement basés sur des matières premières autres que la poudre métallique, comme le DED ou le liage de poudre de sable. Cependant, ces technologies sont généralement associées à des machines plus coûteuses. Si l’on examine le tableau comparatif d’IDTechX, on constate que ce sont les imprimantes 3D les plus chères. Les utilisateurs à la recherche de solutions plus économiques ont donc tendance à se tourner vers des procédés d’extrusion.

En ce qui concerne le volume de construction, le marché de la fabrication additive métal propose une large gamme de tailles. Les utilisateurs peuvent concevoir des pièces de petite taille sur des machines utilisant la fusion laser, par exemple, mais également de grands composants grâce à des procédés tels que la projection à froid. Cette flexibilité encourage les utilisateurs à diversifier les applications possibles et donc à accroître l’utilisation de l’impression 3D métal.

L’avenir de la fabrication additive métal

Il semblerait qu’une imprimante 3D métal combinant un prix d’entrée relativement abordable (avec un coût de matière première moins élevé) et un grand volume de construction serait très appréciée. Cependant, il est important de préciser qu’une telle machine coûterait tout de même environ 500 000 dollars. Les solutions actuellement disponibles offrant un grand volume d’impression atteignent souvent plusieurs millions d’euros. De plus, ces imprimantes doivent également répondre à des critères clés tels que la finition de surface et la résistance à la traction. Les utilisateurs recherchent des solutions capables de produire des pièces de haute qualité, répondant à des exigences souvent élevées.

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Enfin, le rapport d’IDTechX souligne la nécessité de trouver un équilibre entre la vitesse de fabrication et la résolution. Les technologies actuelles ont souvent tendance à privilégier l’un de ces aspects au détriment de l’autre. Par exemple, pour obtenir une bonne qualité de surface, le débit de matériau est souvent réduit. Cependant, certaines technologies polymères, telles que la technologie CLIP de Carbon ou le cDLM de EnvisonTec, ont réussi à combiner les deux critères. Pourquoi ne pas envisager une telle combinaison pour la fabrication additive métal ? C’est un domaine qui suscitera certainement une grande attention dans les années à venir ! Dans l’attente, consultez l’étude complète [ICI](lien vers l’étude).

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Crédits photo de couverture : Lasercutting