Vous le savez déjà, votre alimentation joue un rôle crucial dans votre santé. Mais saviez-vous qu’elle peut également influencer votre fertilité et même le sexe de votre futur bébé ? Il est donc important de ne pas choisir vos aliments au hasard. Certains peuvent améliorer la qualité de l’ovulation chez la femme, celle du sperme chez l’homme, vous aider à tomber enceinte plus rapidement et même augmenter vos chances d’avoir soit un garçon soit une fille. Alors, quelle alimentation faut-il adopter pour tomber enceinte ?
Optez pour les bons glucides
Pour augmenter vos chances de concevoir, évitez les aliments ayant un indice glycémique élevé, qui augmentent rapidement le niveau de sucre dans le sang. Ceux-ci incluent principalement la farine blanche, les sodas, le sucre raffiné et les pommes de terre. Leur consommation entraîne une sécrétion excessive d’insuline par le pancréas, ce qui peut nuire à l’ovulation.
Au contraire, favorisez les aliments à indice glycémique bas, tels que les farines et céréales complètes, les légumes secs, les fruits et le sirop d’agave. Les bonnes habitudes alimentaires que vous adopterez dès maintenant seront très bénéfiques lorsque vous attendrez votre enfant. Les bons glucides aident à prévenir le risque de diabète gestationnel. De plus, les fibres contenues dans ces aliments à indice glycémique bas ralentissent l’assimilation des mauvais glucides et des sucres par l’organisme, régulant ainsi la sécrétion d’insuline.
Attention aux acides gras
Attention aux acides gras ! Certains sont essentiels, tandis que d’autres peuvent mettre en danger votre santé et votre projet de conception. Il est donc important de faire les bons choix.
Les oméga-3 contribuent au bon fonctionnement du corps, y compris du système de reproduction. Que vous essayiez ou non de concevoir un bébé, il est essentiel d’intégrer ces acides gras dans votre alimentation quotidienne. Optez pour l’huile de colza, d’olive ou de lin et les margarines enrichies en oméga-3. Consommez également régulièrement des poissons gras tels que le saumon, les sardines, les anchois et le maquereau, des œufs provenant de poules élevées en plein air, ainsi que des fruits de mer.
Les oméga-3 jouent un rôle important dans le développement neurologique de votre bébé pendant la grossesse. En revanche, les acides gras trans favorisent l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer et nuisent à la fertilité. Méfiez-vous des huiles végétales hydrogénées qui contiennent ces mauvaises graisses et se trouvent principalement dans les plats préparés et les produits industriels.
Choisissez des produits laitiers entiers
Ne négligez pas les produits laitiers. Les produits laitiers entiers ont le pouvoir d’améliorer la fertilité, à condition d’en choisir de bonne qualité. Ils peuvent également influencer le sexe de votre futur bébé ! Une consommation contrôlée de ces produits peut modifier le pH vaginal et favoriser la survie des spermatozoïdes X lors des rapports, augmentant ainsi vos chances d’avoir une fille. En revanche, les minéraux tels que le potassium augmentent vos chances d’avoir un garçon.
L’acide folique, un coup de pouce pour la conception
L’acide folique, également connu sous le nom de vitamine B9 ou folates, est essentiel pour toutes les femmes en âge de procréer. Il contribue au bon déroulement des cycles menstruels, de l’ovulation et de la conception. Généralement, les femmes n’en consomment pas assez, c’est pourquoi les médecins le prescrivent souvent à celles qui souhaitent tomber enceinte. Cependant, vous pouvez facilement inclure de l’acide folique dans votre alimentation en consommant des lentilles, des épinards, du cresson, de la mâche, des châtaignes, du melon, du quinoa, des noix, des moules, des pois chiches et des palourdes. Il existe également des compléments alimentaires naturels d’acide folique, qui vous permettent de contrôler la dose. C’est pourquoi vous le retrouvez dans votre Box MyBuBelly.
Ces conseils sont également valables pendant la grossesse. La vitamine B9 présente de nombreux avantages. Si elle est consommée au moins trois mois avant la conception et pendant les trois premiers mois de grossesse, elle réduit efficacement le risque de fausse couche, prévient les accouchements prématurés et protège l’embryon et le fœtus de certaines malformations.
