La COP21, également connue sous le nom de 21ème conférence des parties sur les questions climatiques, est un événement annuel qui réunit tous les pays membres de l’ONU. Organisée pour la première fois en 1995, elle s’est tenue à Paris en décembre 2015, sous la direction de Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, et Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères.
Un enjeu mondial pour le climat et l’humanité
Selon le 5ème rapport du GIEC publié en novembre 2014, le réchauffement climatique est directement causé par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Il est urgent d’agir rapidement et de manière décisive pour éviter de dépasser une augmentation moyenne de 2°C de l’atmosphère terrestre, ce qui serait dévastateur pour l’homme et la planète. Le rapport spécial du GIEC publié en octobre 2018 est alarmant et appelle à un changement radical.
Le défi consiste à empêcher la concentration de CO2 dans l’atmosphère terrestre de dépasser les 450 parties par million (ppm). Parvenir à cet objectif est loin d’être évident, car les pays industrialisés, qui ont bénéficié d’un accès à des énergies fossiles peu coûteuses et fortement émettrices de CO2 pendant leur développement, ont des intérêts différents des pays en développement.
De plus, le changement climatique n’a pas le même impact selon les régions géographiques. Les pays du Sahel connaîtront une accélération de la désertification, tandis que certains archipels risquent tout simplement de disparaître. Les revendications et les devoirs varient donc en fonction des acteurs impliqués dans cette conférence.
Faire entendre la voix de tous
L’une des forces de ces conférences des parties est de permettre la participation de tous les acteurs ayant un rôle à jouer dans les questions climatiques. Près de 200 pays ont participé à la COP21 dans le but de trouver un nouvel accord sur le climat.
Il est déjà extraordinaire de rassembler autant de pays pour discuter du climat. Il est donc essentiel de tout mettre en œuvre et de proposer des solutions pour que ces négociations soient les plus constructives possible. En plus des représentants nationaux, des représentants de la société civile tels que des organisations non gouvernementales, des entreprises, des villes et des individus engagés participent également à la COP21. Plus de 50 000 acteurs et délégués internationaux ont ainsi contribué à cet événement mondial sur le climat.
Trouver un nouvel accord
Les COP se tiennent chaque année, mais la COP21 revêt une importance particulière en raison de son ordre du jour. L’objectif de ce sommet est de prendre des engagements pour “l’après Kyoto”. En effet, à partir de 2020, le protocole de Kyoto ne sera plus en vigueur. Jusqu’à présent, ce protocole était la seule résolution contraignante que la communauté internationale avait réussi à mettre en place pour lutter contre le changement climatique.
Sans accord, il est difficile d’imaginer un moyen efficace de lutter contre le changement climatique. Les organisateurs de la COP21 ont donc travaillé en amont avec ceux des COP19 (Varsovie) et COP20 (Lima) afin de préparer le terrain de ces négociations souvent tendues.
Finalement, un accord a été trouvé, connu sous le nom de l’Accord de Paris.
Les engagements de l’Accord de Paris
L’Accord de Paris marque le début d’une nouvelle ère : celle d’un engagement international pour préserver notre climat. Son objectif principal est de limiter l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2°C, voire 1,5°C, par rapport aux niveaux préindustriels. Cependant, cet accord n’impose aucune contrainte juridique aux États qui le ratifient. Chaque État est libre de le ratifier, de le quitter ou d’y rester.
L’Accord exige des pays qu’ils soumettent des plans climat actualisés pour rendre compte de leurs émissions. Ces contributions des pays sont également appelées INDC. À l’issue de la COP21, il est apparu que la trajectoire actuelle mènerait à une augmentation de la température de 3,5°C, bien au-dessus de l’objectif fixé par l’Accord. Les pays sont donc libres d’accélérer ou non leurs efforts.
Au final, l’Accord de Paris institue un fonctionnement basé sur les engagements volontaires des parties qui le ratifient.
L’offre COP21 du Compte CO2
Le Compte CO2 s’inscrit totalement dans les engagements volontaires pour le climat. Nous proposons une solution innovante pour que les particuliers puissent financer leur transition vers une société à faible émission de carbone. Nous proposons également aux entreprises et aux collectivités des projets novateurs de compensation carbone volontaires, intégrés dans les politiques de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et impliquant toutes les parties prenantes.
