La violence conjugale ne se limite pas à la violence physique. Ce n’est pas seulement une querelle de couple. En fait, la loi interdit plusieurs comportements violents qui affectent le bien-être physique, psychologique et émotionnel de la victime et des enfants exposés.
Une violence qui s’exerce dans les relations intimes
La violence conjugale se produit dans le cadre d’une relation amoureuse, qu’elle soit actuelle ou passée. Elle peut survenir dans tout type de relation intime, quelle que soit sa durée : personnes mariées ou unies civilement, conjoints de fait ou toute autre relation intime entre personnes de même sexe ou non. Cette violence peut se manifester à tout âge et entraîne souvent un déséquilibre de pouvoir au sein de la relation. Pour contrôler la victime, la personne violente utilise différentes stratégies, telles que les insultes, les menaces ou l’intimidation.
La violence conjugale englobe également les actes violents commis envers les proches, les biens ou même les animaux de compagnie de la victime. Elle peut également viser le nouveau conjoint ou la nouvelle conjointe de la victime.
Différentes formes de violence conjugale
La violence conjugale ne se limite pas aux coups et blessures physiques. Elle englobe un large éventail de comportements et peut se manifester sous différentes formes :
- La violence verbale : ordres, hurlements, propos dégradants ou humiliants, etc.
- La violence psychologique : isolement social, dévalorisation de l’autre, destruction d’objets de valeur, etc.
- La violence physique : coups, brûlures, morsures, etc.
- La violence sexuelle : agression sexuelle, harcèlement ou intimidation pour avoir une relation sexuelle, etc.
- La violence économique : contrôle des revenus et des dépenses, interdiction de travailler, etc.
Des actes qui peuvent être des crimes
Bien que la loi ne prévoie pas spécifiquement de crime de violence conjugale, de nombreux actes commis dans un contexte de violence conjugale peuvent être considérés comme des crimes. Par exemple :
- Les voies de fait
- Les menaces de mort ou de blessures
- L’agression sexuelle
- Le harcèlement criminel
- Le partage d’images intimes
- L’homicide et la tentative de meurtre
- Le vol
- L’introduction par effraction
Dans le cadre d’un procès criminel, certaines circonstances entourant le crime peuvent aggraver la peine déterminée par le juge. C’est notamment le cas si le crime, quel qu’il soit, est commis envers un ou une partenaire intime : le contexte conjugal est considéré comme une « circonstance aggravante ».
Des ressources pour accompagner les victimes de violence conjugale
Pour connaître les différentes ressources d’aide et d’accompagnement disponibles pour les victimes, consultez notre article dédié.