Aujourd’hui, nous allons vous en apprendre plus sur l’assainissement individuel autonome. Selon les données du ministère de l’Ecologie, cela concerne près de cinq millions de personnes en France, soit 15 à 20 % de la population.
Qu’est-ce qu’un assainissement individuel autonome ?
Lorsque le raccordement à un réseau d’assainissement collectif est impossible, une habitation doit disposer d’une solution autonome pour traiter ses eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. C’est ce qu’on appelle l’assainissement individuel autonome.
À noter : Les eaux usées traitées proviennent des toilettes et des autres sources (lavabos, cuisine, lave-linge, douche, etc.). Les eaux pluviales ne doivent jamais être dirigées vers la filière d’assainissement.
Cela concerne environ 10 % de la population française.
Comment fonctionne un assainissement individuel autonome ?
Il existe plusieurs dispositifs de traitement sur le marché. En général, ces systèmes reposent sur quatre étapes :
- La collecte et le transport des eaux usées : réalisés en sortie d’habitation par des dispositifs de collecte et des canalisations ;
- Le prétraitement : réalisé dans une fosse toutes eaux (anciennement fosse septique) par décantation ;
- Le traitement : réalisé par épandage dans le sol ou par redirection des eaux traitées vers le milieu hydraulique superficiel ;
- La dispersion : réalisée soit par infiltration dans le sous-sol, soit par redirection des eaux traitées vers le milieu hydraulique superficiel.
Il existe également des systèmes écologiques tels que les massifs filtrants plantés, les microstations à culture libre, les microstations à culture fixée et les toilettes sèches.
À noter : L’installation d’un système d’assainissement individuel autonome est très encadrée. Depuis 2012, chaque nouvelle installation et les installations existantes doivent être contrôlées et agréées par le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) de la commune d’implantation. Un rapport de contrôle du SPANC daté de moins de 3 ans doit être fourni en cas de vente de la maison.
Quels sont les types d’assainissement individuel ?
- La fosse toutes eaux avec épandage : les eaux usées sont envoyées dans le sol pour y être épurées naturellement. Ce système nécessite peu d’entretien.
- La fosse toutes eaux avec filtre à sable ou à zéolite : si l’épandage est impossible, les eaux usées sont traitées dans une fosse toutes eaux puis dans un massif filtrant constitué de sable ou de zéolite.
- La fosse toutes eaux avec filtre compact : les eaux usées sont traitées au niveau bactériologique dans une fosse classique puis envoyées dans une cuve filtrante.
- La micro-station d’épuration : adaptée aux terrains isolés, cette solution nécessite peu de travaux de terrassement et est 100 % écologique.
- Le filtre planté : système écologique utilisant la filtration par des plantes.
Les toilettes sèches sont également considérées comme une filière d’assainissement non collectif réglementaire. Les résidus doivent être compostés et valorisés sur place.
Comment choisir son système d’assainissement individuel ?
Le choix du système d’assainissement dépend de différents critères tels que le nombre de pièces de la maison, le type d’occupation, la place disponible, la conformation de la parcelle et la nature du sol. Il est important d’anticiper les besoins futurs et de prendre en compte les aménagements prévus.
Quel est le coût d’un assainissement individuel ?
Le coût d’un assainissement individuel dépend du système choisi, de sa capacité et du terrassement nécessaire. Les prix varient de 4 000 € à plus de 20 000 €. À cela s’ajoutent les frais de fonctionnement tels que la vidange de la fosse toutes eaux, l’entretien des filtres et le remplacement des pièces d’usure.
Il est possible de bénéficier d’aides financières de l’Agence de l’eau, du Conseil Général, de l’ANAH, de l’intercommunalité ou de la commune. De plus, jusqu’au 31 décembre 2021, il est possible de bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro.
Quel est le meilleur système d’assainissement individuel ?
Le choix du système d’assainissement dépend de plusieurs critères tels que la taille du terrain, le type de sol, le climat et le nombre d’utilisateurs. Les systèmes les plus couramment utilisés sont les fosses toutes eaux, les filtres à sable, les chambres d’épuration et les épandages.
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