Introduction
Le GBL, une substance chimique utilisée comme solvant industriel, a récemment fait parler de lui dans les clubs parisiens. Utilisé comme stimulant sexuel, il se transforme en GHB, un anesthésiant également connu sous le nom de “drogue du viol”. Bien que sa notoriété ait diminué ces dernières années, la consommation de GBL persiste, principalement dans des environnements privés.
Les origines du GBL
Le GBL est à l’origine un produit chimique utilisé comme solvant industriel, notamment pour le nettoyage des jantes de voitures. Une fois absorbé, il se transforme en GHB, provoquant une euphorie, une désinhibition et une intensification des perceptions. Contrairement à l’ecstasy, le GHB et le GBL sont des dépresseurs et non des stimulants.
Les dangers du GBL
La consommation de GBL peut entraîner des nausées, des vomissements, des difficultés respiratoires, des troubles de la conscience et même un coma. L’association de GBL avec de l’alcool ou d’autres substances psychoactives augmente considérablement les risques de coma. Il est donc essentiel de respecter les dosages précis et de ne pas mélanger le GBL avec d’autres substances.
Les incidents tragiques liés au GBL
Les comas causés par le GBL ne se limitent pas aux lieux festifs, mais touchent également la sphère privée. Ces dernières années, le nombre de comas liés au GBL a considérablement augmenté, en particulier chez les jeunes âgés de 17 à 25 ans. Cette nouvelle diffusion du GBL dans les clubs inquiète les autorités.
La lutte contre le GBL
Les autorités tentent de limiter la vente et l’accès facile au GBL, notamment sur internet. Malgré l’interdiction de sa vente et de sa cession au public depuis 2011, le GBL reste facilement accessible sur des sites étrangers prétendant vendre des produits d’entretien pour l’automobile. Les autorités ont également renforcé les fermetures administratives des établissements impliqués dans le trafic de stupéfiants.
Conclusion
La consommation de GBL est un problème préoccupant à Paris. Il est important de sensibiliser le grand public aux dangers de cette drogue et de renforcer les mesures de lutte contre sa distribution. La vigilance et la responsabilité de tous sont essentielles pour la santé et la sécurité des fêtards parisiens.