Le PMU est une association regroupant les sociétés de courses de chevaux et créée dans le but de gérer les paris hippiques selon un système de pari mutuel. Parmi les 51 sociétés organisatrices de courses, deux d’entre elles, France Galop et la Société du Cheval Français, régissent et dotent les courses respectivement dans les disciplines du plat et de l’obstacle, ainsi que les épreuves de trot.
Les enjeux répartis de manière équitable
Le PMU n’a aucun intérêt dans les résultats des courses et les enjeux sont redistribués aux parieurs gagnants après déduction des prélèvements légaux reversés à l’État et aux sociétés de courses.
En 2006, le PMU a enregistré une augmentation de son activité (+1,2%), avec un montant total d’enjeux de 8,1 milliards d’euros répartis de la manière suivante :
- 5,9 milliards d’euros ont été versés aux gagnants, représentant 72,8% des sommes engagées.
- 2,2 milliards d’euros ont été prélevés, dont 1,158 milliard d’euros pour le secteur des courses (14,3%), comprenant les sociétés de courses, le PMU et le FNCF, 1,026 milliard d’euros pour l’État (12,7%) et 19,7 millions d’euros pour les partenaires étrangers (0,2%).
Le soutien financier des sociétés de courses
En 2006, le PMU a versé un résultat net de 653 millions d’euros (soit 8% des sommes collectées) aux sociétés de courses, leur permettant ainsi de disposer des ressources nécessaires pour poursuivre leurs activités, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la qualité des chevaux français par l’élevage et la compétition. Cette année-là, plus de 17 000 courses ont été organisées sur les 252 hippodromes français répartis dans 75 départements.
La majorité de cette contribution est utilisée pour financer les frais de fonctionnement des sociétés de courses, la dotation des prix, ainsi que l’entretien des hippodromes et des centres d’entraînement. Par conséquent, le développement de la filière équine dépend directement de l’activité du PMU, ce qui a un impact sur 62 000 emplois directs (éleveurs, jockeys, drivers, personnel des écuries de courses, etc.). Au total, ce sont 130 000 personnes en France, notamment dans les zones rurales, qui vivent de l’activité liée aux courses de chevaux.
Enregistrement des paris
Le PMU permet l’enregistrement des paris dans 9400 points de vente physiques, ainsi que via des canaux à distance tels que le téléphone, la télévision interactive, Internet, le téléphone mobile et le Minitel. En 2006, plus de 1,8 milliard de paris ont été traités.
Le PMU en ligne (PMU Direct) a généré un chiffre d’affaires de 524,8 millions d’euros en 2006, enregistrant une croissance de 11%. Cette répartition se présente comme suit :
- Internet : 327,6 millions d’euros (62,5%)
- Téléphone : 97,8 millions d’euros (18,6%)
- Télévision interactive : 48,9 millions d’euros (9,3%)
- Minitel : 47,6 millions d’euros (9,1%)
- Téléphone mobile : 2,8 millions d’euros (0,5%)
En 2005, le PMU était la première entreprise de paris hippiques en Europe et se classait au deuxième rang mondial, juste derrière le pari mutuel japonais, avec un chiffre d’affaires de 7,6 milliards d’euros.
Les moments clés du PMU
1891 : La mutualisation des paris
En 1891, la mutualisation des paris est inventée, mettant ainsi fin à l’arbitraire des bookmakers.
1930 : La création du Pari Mutuel Urbain
Le Pari Mutuel Urbain est créé en 1930 pour permettre aux parieurs de miser sur des courses hippiques en dehors des hippodromes.
1954 : L’invention du Tiercé
André Carrus crée le Tiercé en 1954.
1968 : Les paris par téléphone
À partir de 1968, les joueurs peuvent parier par téléphone.
1985 : Le PMU devient un GIE
En 1985, le PMU se transforme en GIE (Groupement d’Intérêt Économique).
1989 : L’arrivée du Quinté+
En 1989, les parieurs découvrent le Quinté+.
1993 : La naissance du 2sur4
En 1993, le 2sur4 fait son apparition.
1997 : Le développement du chiffre d’affaires
Le PMU se dote d’un projet d’entreprise sur cinq ans en 1997, visant à développer son chiffre d’affaires.
1999 : Le déploiement du nouveau système d’information
En 1999, le nouveau système d’information central est déployé, avec l’installation de 12 000 nouveaux terminaux dans le réseau des points de vente.
2000 : Le pari par télévision interactive
En 2000, le PMU lance le pari par télévision interactive, une première mondiale.
2001 : Des services inédits aux parieurs
En 2001, le PMU propose de nouveaux services aux parieurs, tels que des horaires d’enregistrement et de paiement des paris élargis, le paiement en tous lieux et de nouveaux moyens de paiement. De plus, de nouveaux paris sont introduits, tels que le Multi et le Pariez spOt.
2003 : Plus de flexibilité pour les parieurs
À partir de 2003, il devient possible de parier jusqu’au départ de chaque course et de jouer en ligne via Internet. De plus, tous les hippodromes sont connectés au système d’information central, permettant aux parieurs de bénéficier de la même offre de produits et de services, où qu’ils se trouvent.
2005 : Le lancement du “Nouveau” Quinté+
En 2005, le PMU lance le “Nouveau” Quinté+, incluant la tirelire.
2006 : L’innovation continue
En 2006, le PMU continue d’innover avec de nouvelles fonctionnalités pour Pariez spOt, telles que le Quinté+ spOt mixte, permettant aux parieurs de choisir un ou plusieurs chevaux et de laisser Pariez spOt compléter leur pari. L’offre Pariez spOt s’enrichit également avec la formule combinée et l’apparition du Trio spOt dans la gamme des paris spOt. De plus, les paris par téléphone mobile se développent et les paris Multi et 2sur4 sont désormais proposés sur une troisième et une quatrième course quotidienne.