Qu’est-ce qu’un aidant ? Définition, rôle, aides et reconnaissance

Qu’est-ce qu’un aidant ? Définition, rôle, aides et reconnaissance

Selon la DREES, en France, il y a 3,9 millions d’aidants familiaux. Ils sont essentiels pour permettre aux personnes âgées et/ou handicapées de rester chez elles en assurant leur maintien à domicile.

Qu’est-ce qu’un aidant familial ou proche aidant ?

Quel est le rôle de l’aidant ?

Un aidant familial, également appelé proche aidant, apporte une assistance régulière dans les gestes de la vie quotidienne à une personne âgée de 60 ans ou plus qui préfère rester à domicile, quelle que soit son degré d’autonomie. L’aidant fournit une aide pour la toilette, l’habillage, les courses, les repas, l’entretien de la maison et du linge, l’accompagnement aux rendez-vous médicaux, les soins de base pour sa santé, etc.

Le statut de l’aidant familial

Depuis la promulgation de la loi ASV en 2016, l’aidant familial dispose d’un statut reconnu par les autorités. Pour obtenir ce statut, l’aidant familial doit apporter une aide non professionnelle à un proche âgé, atteint d’une maladie ou en situation de dépendance. Cette reconnaissance lui confère des droits. Les aidants familiaux peuvent être le conjoint, le concubin ou le partenaire de PACS, un ascendant ou un descendant (père, mère, enfant, petit-enfant, etc.), ou une personne de la famille (nièce, neveu, tante, sœur, etc.).

À lire aussi  Sights from the Seine: Discover the Magic of a Seine River Cruise

Le statut de l’aidant naturel

Le statut de l’aidant naturel est le même que celui de l’aidant familial. En réalité, les deux termes sont utilisés par le législateur. Cependant, l’aidant naturel peut également être une personne qui, bien qu’elle ne fasse pas partie de la famille, aide une personne âgée avec laquelle elle a tissé des liens stables et durables (voisin, ami, etc.).

Qu’est-ce qu’un aidant professionnel ?

Les aidants professionnels sont des personnes qui, comme leur statut l’indique, apportent une aide à des personnes âgées ou en situation de handicap dans le cadre de leur activité professionnelle. Il peut s’agir d’auxiliaires de vie, d’infirmiers et d’infirmières, d’aides-ménagères, de gardes à domicile, etc.

Quels dispositifs pour soutenir les aidants ?

Les aides financières

Les aidants familiaux peuvent bénéficier des aides suivantes : s’ils ne sont pas le conjoint de la personne aidée, ils peuvent être embauchés par celle-ci et recevoir une rémunération partiellement financée par l’APA. Si la personne âgée bénéficie d’une pension d’invalidité, elle peut également percevoir une majoration pour tierce personne, qui peut contribuer à rémunérer un proche aidant.

Les dispositifs de soutien

Pour connaître toutes les aides, financières et matérielles, disponibles, il est préférable de se rapprocher de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales), du conseil départemental (chargé des aides sociales), des caisses de retraite et des professionnels de santé. Ce sont ces organismes qui évaluent le degré d’assistance dont la personne a besoin et qui peuvent accorder des heures de ménage, par exemple. Les associations d’aidants peuvent également fournir des informations précieuses et un soutien au quotidien. Enfin, il ne faut pas négliger le recours à la téléassistance à domicile, une solution efficace pour soulager les aidants en renforçant l’autonomie et la sécurité de la personne âgée 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

À lire aussi  8 Astuces Naturelles pour Faire Briller Vos Bijoux en Argent

La reconnaissance de l’aidant en France

Le droit au répit

Si la personne âgée bénéficie de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), l’aidant a le droit au répit. Si le montant de l’APA est insuffisant pour payer les frais d’un hébergement temporaire ou le salaire d’une aide à domicile, la personne âgée peut être accueillie temporairement dans un hébergement pour un montant maximal de 500 € par an en plus de l’APA, ce qui permet à l’aidant de se reposer.

Le congé du proche aidant

Le congé du proche aidant permet de cesser temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne âgée en perte d’autonomie. Ce congé dure au maximum 3 mois consécutifs et ne peut être supérieur à 1 an sur l’ensemble de la carrière. Si la personne âgée bénéficie de l’APA, l’aidant familial peut être rémunéré dans le cadre de ce congé.