Qu’est-ce qu’un CEL ?

Qu’est-ce qu’un CEL ?

Le compte épargne logement (CEL) est un livret réglementé qui peut vous aider à augmenter votre épargne bancaire en toute sécurité. Bien qu’il soit moins intéressant que le Livret A, il peut trouver sa place parmi vos placements.

Le CEL offre une rémunération de 0,5% depuis le 1er août 2015. Il fonctionne de manière flexible, vous permettant d’effectuer des dépôts et des retraits, tout comme les Livrets A et les LDDS.

Toutefois, gardez à l’esprit que la rémunération de votre argent est calculée quinzaine par quinzaine. Par conséquent, si vous retirez votre argent en milieu de quinzaine, vous perdrez la rémunération pour cette période. Contrairement au Livret A, la rémunération du CEL est variable et déterminée par Bercy, plutôt que fixée au moment de l’ouverture pour toute la durée de vie du compte (comme c’est le cas pour le PEL).

Initialement, le CEL était un produit hybride entre les livrets d’épargne classiques et le plan d’épargne logement (PEL). Il permettait de constituer une épargne en vue d’un projet d’investissement immobilier, en complément du PEL. De plus, il permettait d’accumuler des droits à prêt et à prime. Les anciens CEL ouverts jusqu’au 31 décembre 2017 conservent ces caractéristiques.

Un livret comme les autres

Cependant, les CEL ouverts depuis le 1er janvier 2018 n’ont plus aucun caractère incitatif à l’épargne logement. Ce sont simplement des livrets comparables aux livrets bancaires, un peu mieux rémunérés mais tout aussi imposables.

À lire aussi  L’estimation immobilière : un atout indispensable pour vendre votre bien

Il existe des seuils spécifiques pour les CEL : vos versements ne peuvent être inférieurs à 75 euros et vous devez laisser un minimum de 300 euros sur votre compte. Vous pouvez accumuler jusqu’à 15 300 euros sur votre CEL.

Si vous possédez un CEL antérieur à 2018, conservez-le, car il ne supporte que les prélèvements sociaux. Depuis 2018, les nouveaux CEL, tout comme les nouveaux PEL, sont également soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou à l’impôt au barème, sans bénéficier d’avantages fiscaux par rapport aux livrets bancaires classiques. Les anciens CEL conservent leurs droits à prêt et à prime d’État.

Vos droits à prêt et à prime

Pour utiliser vos droits à prêt et à prime, gardez votre CEL dans le même établissement que votre PEL. Ainsi, en cas d’emprunt, votre CEL pourra être complété par votre PEL. Vous pourrez contracter un prêt d’une durée de 2 à 15 ans, dans la limite de 23 000 euros. En cas de cumul avec un prêt PEL, cette limite peut être portée à 92 000 euros.

Sur un CEL ancien, dont le taux de rémunération a varié au fil du temps, le taux d’emprunt dont vous bénéficierez tiendra compte des rémunérations passées réellement perçues.

Tout comme pour le PEL, la prime d’État sur le CEL est exonérée d’impôt sur le revenu (mais pas des prélèvements sociaux). Si vous avez besoin de récupérer l’argent de votre PEL avant ses quatre ans, vous pouvez transférer les fonds sur votre CEL, dans la limite de son plafond de 15 300 euros. Vous pourrez alors conserver une partie de vos droits à prêt et à prime en fonction de l’ancienneté de votre PEL et de votre CEL.

À lire aussi  Tout savoir sur la loi Censi Bouvard malgré la fin du dispositif en 2023

Le compte épargne logement (CEL) est un livret réglementé qui peut vous aider à augmenter votre épargne bancaire en toute sécurité. Bien qu’il soit moins intéressant que le Livret A, il peut trouver sa place parmi vos placements.

Le CEL offre une rémunération de 0,5% depuis le 1er août 2015. Il fonctionne de manière flexible, vous permettant d’effectuer des dépôts et des retraits, tout comme les Livrets A et les LDDS.

Toutefois, gardez à l’esprit que la rémunération de votre argent est calculée quinzaine par quinzaine. Par conséquent, si vous retirez votre argent en milieu de quinzaine, vous perdrez la rémunération pour cette période. Contrairement au Livret A, la rémunération du CEL est variable et déterminée par Bercy, plutôt que fixée au moment de l’ouverture pour toute la durée de vie du compte (comme c’est le cas pour le PEL).

Initialement, le CEL était un produit hybride entre les livrets d’épargne classiques et le plan d’épargne logement (PEL). Il permettait de constituer une épargne en vue d’un projet d’investissement immobilier, en complément du PEL. De plus, il permettait d’accumuler des droits à prêt et à prime. Les anciens CEL ouverts jusqu’au 31 décembre 2017 conservent ces caractéristiques.

Un livret comme les autres

Cependant, les CEL ouverts depuis le 1er janvier 2018 n’ont plus aucun caractère incitatif à l’épargne logement. Ce sont simplement des livrets comparables aux livrets bancaires, un peu mieux rémunérés mais tout aussi imposables.

Il existe des seuils spécifiques pour les CEL : vos versements ne peuvent être inférieurs à 75 euros et vous devez laisser un minimum de 300 euros sur votre compte. Vous pouvez accumuler jusqu’à 15 300 euros sur votre CEL.

À lire aussi  Quelles sont les garanties de l’assurance habitation ?

Si vous possédez un CEL antérieur à 2018, conservez-le, car il ne supporte que les prélèvements sociaux. Depuis 2018, les nouveaux CEL, tout comme les nouveaux PEL, sont également soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou à l’impôt au barème, sans bénéficier d’avantages fiscaux par rapport aux livrets bancaires classiques. Les anciens CEL conservent leurs droits à prêt et à prime d’État.

Vos droits à prêt et à prime

Pour utiliser vos droits à prêt et à prime, gardez votre CEL dans le même établissement que votre PEL. Ainsi, en cas d’emprunt, votre CEL pourra être complété par votre PEL. Vous pourrez contracter un prêt d’une durée de 2 à 15 ans, dans la limite de 23 000 euros. En cas de cumul avec un prêt PEL, cette limite peut être portée à 92 000 euros.

Sur un CEL ancien, dont le taux de rémunération a varié au fil du temps, le taux d’emprunt dont vous bénéficierez tiendra compte des rémunérations passées réellement perçues.

Tout comme pour le PEL, la prime d’État sur le CEL est exonérée d’impôt sur le revenu (mais pas des prélèvements sociaux). Si vous avez besoin de récupérer l’argent de votre PEL avant ses quatre ans, vous pouvez transférer les fonds sur votre CEL, dans la limite de son plafond de 15 300 euros. Vous pourrez alors conserver une partie de vos droits à prêt et à prime en fonction de l’ancienneté de votre PEL et de votre CEL.