L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre de maintenir sa température moyenne et de rendre la vie possible. Grâce aux gaz à effet de serre (GES) tels que la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone présents dans l’atmosphère, une partie de l’énergie solaire est absorbée par la Terre, tandis que le reste est renvoyé vers l’espace. Sans cet effet de serre, la température moyenne de la planète serait beaucoup plus basse, environ -18°C.
Impact des activités humaines
Cependant, les activités humaines ont modifié cet équilibre naturel en augmentant la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La combustion d’énergies fossiles, l’utilisation d’engrais, les procédés industriels, l’élevage et le changement d’utilisation des terres sont autant de sources d’émissions de GES. Depuis l’ère préindustrielle, la concentration de ces gaz a considérablement augmenté, dépassant les niveaux déterminés à partir d’analyses de carottes de glace remontant sur plusieurs milliers d’années.
Cette augmentation de l’effet de serre a des conséquences sur le climat de la planète. L’énergie solaire emmagasinée par la Terre augmente, ce qui entraîne des modifications climatiques telles que l’augmentation de la température de l’atmosphère et des océans, des changements dans les régimes de précipitations et une augmentation des événements climatiques extrêmes.
Différents pouvoirs de réchauffement des gaz à effet de serre
Afin de pouvoir comparer les différents gaz à effet de serre entre eux, leur capacité à renvoyer de l’énergie vers le sol est évaluée en fonction du CO2. On parle alors de Potentiel de Réchauffement Global (PRG). Ce potentiel dépend de la capacité du gaz à intercepter et renvoyer les rayonnements solaires, ainsi que de sa durée de vie. Le PRG est généralement calculé sur une échelle de temps de 100 ans.
Par rapport au CO2, le PRG est mesuré en tonnes d’équivalent CO2. Ainsi, les émissions de chaque gaz sont pondérées par un coefficient fonction de son PRG, qui varie en fonction du gaz. Par exemple, le coefficient du CH4 (méthane) est de 25, tandis que celui du N2O (protoxyde d’azote) est de 298.
Il est important de noter que les inventaires de gaz à effet de serre, qui sont utilisés dans les accords internationaux et les conventions mondiales, sont établis en utilisant un potentiel de réchauffement global à 100 ans.
En conclusion, les gaz à effet de serre, présents naturellement dans l’atmosphère, jouent un rôle crucial dans la régulation du climat de notre planète. Cependant, les activités humaines ont entraîné une augmentation de ces gaz, ce qui perturbe l’équilibre naturel et a des conséquences sur le climat. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer l’impact sur notre environnement.