Réduire ou arrêter sa consommation d’alcool

Réduire ou arrêter sa consommation d’alcool

L’alcool peut être une source de plaisir, mais il peut également devenir un problème. Si vous vous rendez compte que vous avez du mal à contrôler votre consommation d’alcool, il est important de prendre des mesures pour y remédier. Vous pouvez décider de réduire votre consommation ou de l’arrêter complètement. Dans les deux cas, il est essentiel de demander de l’aide et d’être accompagné dans votre démarche.

Comment et pourquoi faire appel à une aide extérieure pour mon problème d’alcool ?

Reconnaître que vous avez un problème avec l’alcool et accepter que vous êtes dépendant (ou que vous avez perdu le contrôle) peut prendre du temps. La décision d’arrêter ou de réduire votre consommation d’alcool, ainsi que de changer votre mode de vie et votre relation aux autres, vous appartient. Certaines personnes parviennent à arrêter ou à réduire leur consommation d’alcool sans l’aide de professionnels, mais il est possible de bénéficier d’un accompagnement professionnel.

Différents experts peuvent vous soutenir, tels qu’un médecin généraliste, un alcoologue ou un addictologue, ou une équipe spécialisée dans les services d’alcoologie et d’addictologie. L’accompagnement pluridisciplinaire, comprenant des aspects médicaux, psychologiques et socio-éducatifs, est fortement recommandé pour faciliter votre démarche. Une relation de confiance et d’empathie entre le patient et les professionnels de santé est primordiale. L’équipe médicale adaptera les soins à votre situation, en prenant en compte vos souhaits, votre histoire avec l’alcool, votre vulnérabilité physique et psychique, ainsi que votre environnement. L’accompagnement doit s’inscrire dans la durée, et votre motivation, persévérance et assiduité sont les clés du succès de ce projet.

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Dois-je arrêter complètement ma consommation d’alcool ou puis-je envisager de réduire ?

Traditionnellement, la seule solution proposée aux personnes dépendantes de l’alcool était l’arrêt complet et définitif de la consommation. Cela reste souvent la voie la plus sûre, notamment lorsque la dépendance est importante ou qu’il existe des problèmes de santé associés. Cependant, il n’est pas toujours facile d’accepter l’idée de ne plus boire du tout. Aujourd’hui, on considère qu’une réduction significative de la consommation est préférable à une consommation excessive. Il vaut mieux réduire que ne rien faire du tout.

La réduction de la consommation d’alcool peut être envisagée comme une étape transitoire avant l’arrêt complet, ou comme un objectif à maintenir durablement. En concertation avec votre médecin, après une phase d’échanges et un bilan médical et psychologique, il est possible de vous orienter vers une consommation modérée d’alcool. De nouveaux traitements médicamenteux peuvent vous aider dans cette transition vers une nouvelle modalité de consommation.

Pourquoi et comment arrêter définitivement de boire ?

L’objectif principal du sevrage est d’éliminer complètement l’alcool de votre corps en arrêtant totalement la consommation. Il peut arriver que vous ressentiez un syndrome de sevrage, caractérisé par des tremblements, des sueurs, de l’anxiété et des troubles du sommeil, quelques heures après votre dernière consommation. Ces symptômes peuvent être inconfortables et peuvent également entraîner des complications plus graves. Dans ce cas, il est nécessaire de bénéficier d’une surveillance médicale et d’un traitement approprié, appelé sevrage médicalisé.

Le sevrage médicalisé peut être réalisé de deux manières différentes. Le sevrage “résidentiel” consiste en un séjour de durée variable (d’une semaine à trois mois environ) dans un hôpital ou un centre de soins spécialisé. Le sevrage “ambulatoire”, quant à lui, repose sur des consultations médicales régulières, généralement dans un centre d’addictologie. Pendant cette période, vous prenez votre traitement et continuez à vivre dans votre environnement habituel. Parfois, une hospitalisation de jour peut être proposée.

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Quels sont les traitements médicamenteux du sevrage ?

Les sevrages “résidentiel” et “ambulatoire” ont pour objectif d’assurer l’abstinence en toute sécurité. Ils utilisent les mêmes traitements médicamenteux pour prévenir les complications du sevrage physique. Dans la plupart des cas, les médecins prescrivent des médicaments de la classe des benzodiazépines, généralement pour une durée n’excédant pas cinq jours. Ces médicaments permettent de limiter les tremblements, l’anxiété et l’insomnie liés au sevrage, et préviennent les crises d’épilepsie et le delirium tremens, un état neurologique grave associé au sevrage de l’alcool, caractérisé par une agitation avec fièvre, des tremblements des membres, des hallucinations et des troubles de la conscience. Le médecin peut également prescrire des vitamines pour combler les carences fréquentes chez les personnes dépendantes à l’alcool, responsables de graves complications neurologiques. Enfin, il veillera à ce que vous soyez bien hydraté, car l’arrêt de la consommation d’alcool peut parfois entraîner une déshydratation importante. Après cette étape de sevrage, d’autres médicaments peuvent vous être prescrits pour vous aider à maintenir l’abstinence.

Après le sevrage, comment vivre durablement sans alcool ?

Après le sevrage, le projet de devenir et de rester abstinent entraîne des changements importants. Vous devrez trouver de nouveaux repères et construire un nouvel équilibre. La reprise de la vie quotidienne, après la période intensive de prise en charge médicale et psychologique, peut être difficile. Il est donc conseillé de continuer à bénéficier d’un accompagnement au-delà de la durée du sevrage physique, afin de vous aider à vous réadapter à votre environnement et à prévenir une possible rechute. L’équipe médicale qui vous a suivi pendant votre sevrage ainsi que les groupes de parole et les associations de patients peuvent vous apporter un soutien précieux dans ce sens. Votre suivi médical sera adapté à votre état physique et psychique après le sevrage, avec des consultations plus ou moins rapprochées, voire un séjour en soin résidentiel sur plusieurs mois, incluant une aide sociale, éducative et des activités thérapeutiques. Peu de temps après votre sevrage, il est possible que vous ressentiez l’envie de reprendre votre consommation d’alcool. Il est essentiel d’en parler ouvertement et de demander de l’aide à votre médecin traitant ou à l’équipe qui vous a suivi pendant le sevrage.

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L’alcool peut sembler être une échappatoire, mais en réalité, il ne fait qu’aggraver les problèmes. En faisant appel à une aide extérieure et en suivant un accompagnement adapté, vous pourrez prendre le contrôle de votre consommation d’alcool et commencer une nouvelle vie sans dépendance. Vous méritez d’être heureux et en bonne santé, alors n’hésitez pas à demander de l’aide et à vous engager dans cette démarche de réduction ou d’arrêt de votre consommation d’alcool.