Remède de grand-mère pour se détourner de l’alcool

Remède de grand-mère pour dégoûter de l’alcool.

“Cette fois, c’est la bonne ! J’arrête l’alcool !”

Arrêter de boire peut sembler anodin pour certaines personnes, mais sortir d’une dépendance n’est pas chose aisée. En effet, avoir la volonté de cesser de boire de l’alcool est une chose, y arriver en est une autre. La dépendance à l’alcool peut avoir de nombreuses origines différentes (dépression, angoisse, problèmes familiaux, …). De plus, nous ne sommes pas tous égaux face à l’addiction. Certains individus ont un risque plus élevé de connaître une dépendance due à un certain nombre d’éléments qui peuvent les affecter, comme les facteurs génétiques et sociaux par exemple. Ainsi, afin de mettre toutes les chances de votre côté, il faut considérer le sevrage comme un ensemble de critères à prendre en compte : rééquilibrer le physique (combler les carences), agir sur le système nerveux et ne pas négliger le psychique.

En quoi consiste le sevrage dans la dépendance à l’alcool ?

Avant de s’engager sur la voie de la guérison, il faut comprendre le phénomène de dépendance et la prise de conscience par le patient.

La dépendance représente un état pathologique dans lequel le corps est incapable de fonctionner physiologiquement sans la consommation de la substance responsable. Celle-ci prend naissance dans le cerveau humain et entraîne une forte libération de certaines substances chimiques (dopamine, sérotonine, …) par les neurones. La dépendance à l’alcool installe un état de manque qui pousse l’organisme à réclamer l’absorption de doses d’alcool de plus en plus élevées et le plus rapidement possible.

Le potentiel addictif d’un produit doit également être pris en compte dans le sevrage. En effet, il s’agit de sa capacité à créer une dépendance chez le consommateur. Notamment, le pouvoir addictif de l’alcool est estimé à environ 15 % et est très proche du potentiel addictif de la cocaïne (17 %) selon l’OTCRA (observatoire territorial des conduites à risques de l’adolescent).

La phase de sevrage intervient après l’arrêt de la consommation de l’alcool. Il s’agit plus précisément de la période durant laquelle une personne souffrant de dépendance arrête complètement de prendre le produit dont elle est dépendante et développe ainsi des symptômes tels que des tremblements, de l’anxiété, des sautes d’humeur, une dépression, des nausées ou encore un état d’inconfort général.

En complément des différents remèdes de grand-mère qui vont être proposés, l’idéal est de se faire accompagner par un addictologue et/ou un psychologue, un psychiatre, un hépatologue, un gastro-entérologue, son médecin traitant ou encore de faire partie d’un groupe de parole dans un CMP (Centre médico-psychologique), pour optimiser au mieux la période de sevrage. Ces praticiens pourront aider le patient de différentes manières, chacun ayant ses particularités et ses solutions à apporter durant cette étape difficile.

Quels sont les remèdes de grand-mère pour se détourner de l’alcool ?

Le gingembre

La tisane au gingembre accompagne depuis longtemps notre bien-être au quotidien. Elle est particulièrement efficace pour lutter contre la prise de poids et ses propriétés donnent de l’énergie à l’organisme. Lors du sevrage à l’alcool, le gingembre est utile en raison de sa capacité antioxydante. Celui-ci permet à l’organisme d’éliminer l’ensemble des toxines produites par la consommation d’alcool.

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Pour lutter contre l’envie de boire, consommer une tisane de gingembre produirait une sensation de vomissement et permettrait de vous écarter de la consommation d’alcool. Cependant, si boire une tisane au gingembre peut vous aider à détoxifier votre organisme, ce remède de grand-mère naturel ne va pas traiter le problème de fond à savoir les traumatismes et/ou le trouble de l’attachement. Il est donc vivement recommandé de se faire suivre par un thérapeute compétent qui utilisera une approche alternative naturelle à travers l’inconscient.

L’oseille aigre

Avec ses feuilles rondes et vertes, l’oseille aigre ressemble fortement à l’épinard, mais possède un goût extrêmement amer. Son goût particulier la rendrait efficace pour se détourner de l’alcool et en finir avec l’alcoolisme. Comme le gingembre, cette plante favorise la détoxification de l’organisme.

Grâce au jus obtenu à partir de l’infusion de ses racines, l’oseille aigre facilite la lutte contre les symptômes du sevrage alcoolique. Dans le traitement de l’alcoolo-dépendance, il est possible de le consommer cru ou cuit, mais pour plus d’efficacité, on recommande de le prendre en tisane. Afin d’obtenir des résultats positifs, la dose optimale est de 3 tasses par jour et le traitement doit durer jusqu’à amélioration des symptômes (en moyenne, 10 jours).

Le kudzu

Traditionnellement préconisé dans le traitement des grippes et des rhumes, certaines études indiquent que le kudzu peut être bénéfique dans le sevrage. En infusant ses racines, la tisane de kudzu permettrait de contrôler la dépendance et les envies d’ingérer de l’alcool. Son principe actif appelé daidzine, de nature apaisante et relaxante, modère les effets du manque éprouvé pendant le sevrage. Contenant également des saponosides, la substance de kudzu prévient des lésions cellulaires et apporte une protection au foie.

Bien qu’il n’existe aucun traitement spécifique pour lutter contre l’alcoolisme, les remèdes de grand-mère tentent, par le biais de la médecine douce, comme dans le cas de l’utilisation du kudzu, d’apporter des solutions aux problèmes d’abus et d’addiction à l’alcool. C’est pourquoi les extraits de kudzu sont utilisés en Asie depuis environ 600 après J.-C., car ils réduiraient le sentiment de dépendance et favoriseraient le bien-être général.

L’asaret

Au goût amer, l’asaret contient de la résine, de l’amidon et des substances bactéricides qui permettent de défendre l’organisme et d’inhiber la croissance des bactéries. De tout temps, l’asaret a été considéré comme l’un des meilleurs traitements naturels vomitifs. Il est aujourd’hui utilisé comme émétique dans le sevrage de l’alcool pour provoquer des vomissements.

La racine d’asaret exhale une odeur nauséabonde similaire à l’éthanol, elle entraînerait une sensation de dégoût de l’alcool et contraint les envies de boire. Elle provoque des nausées au contact de l’alcool, mais libère aussi les organes des toxines induites par l’alcool comme les autres remèdes de grand-mère.

Attention : Sur le long terme, les personnes souffrant de dépendance à l’alcool et qui essaient les remèdes naturels finissent par rechuter. Tout simplement, parce que ces remèdes de grand-mère pour se détourner de l’alcool agissent uniquement sur l’aspect physique de la dépendance. Ils ne tiennent pas compte du caractère psychologique et social. C’est pourquoi, il est souvent conseillé de consulter un spécialiste en alcoologie dans un service spécialisé en hôpital ou dans un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA).

Quelles sont les synergies possibles pour soutenir le sevrage ?

Pour augmenter l’efficacité du sevrage, des solutions naturelles peuvent être associées à ces remèdes de grand-mère qui se dégoûtent de l’alcool. Ensemble, et avec le suivi d’un professionnel de santé, elles permettent d’atteindre un objectif de sevrage naturel en réduisant le risque de rechute. Mais les plantes médicinales pour se dégoûter de l’alcool peuvent tout de même, provoquer des effets indésirables. Sachez qu’il est toujours important de demander conseil à un professionnel de santé avant de soigner sa dépendance à l’alcool avec les plantes.

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Calmer et rééquilibrer le système nerveux

Quand on arrête de consommer de l’alcool, le sevrage peut s’accompagner de stress, d’angoisse et parfois, d’agressivité. Pour surmonter ces symptômes, on peut associer les remèdes de grand-mère à la rhodiola ou à la valériane. La rhodiola permet à l’organisme de s’adapter plus facilement aux situations de stress et d’anxiété. La valériane est quant à elle, un relaxant qui contribue au relâchement musculaire et qui lutte contre la nervosité.

Renforcer et rétablir le psychisme et le bien-être

L’ashwagandha (ou le ginseng indien) est une plante adaptogène qui peut être utile dans le sevrage alcoolique. Celle-ci permet d’affronter les situations d’angoisse, de crise et d’imprévu en renforçant l’adaptabilité du psychisme. Pour consolider le psychisme tout en insistant sur le drainage, le crab apple (ou le pommier sauvage) permet de contourner l’hypersensibilité et la fragilité de l’abstinent. Le larch (fleur de bach) est une solution possible pour retrouver et consolider sa confiance et son estime de soi.

Reminéraliser et agir sur l’équilibre de l’organisme

Après sa détoxification, le corps a besoin d’être reminéralisé avec les nutriments appropriés. Parmi les plantes reminéralisantes, on retrouve la spiruline qui est riche en protéines, en provitamine A, en vitamine B, en vitamine E, en fer et en acides aminés. Pour la régénération des tissus conjonctifs, la prêle contient quant à elle, du silicium en grande quantité. Enfin, les feuilles d’ortie renferment de nombreux oligo-éléments comme le zinc et le cuivre qui permettent de nourrir et de reminéraliser l’organisme épuisé. Elles contiennent également une variété de vitamines B (B2, B5 et acide folique), de vitamines A, C et E, ainsi que des minéraux comme le magnésium, le fer et la silice.

Quels sont les risques et les dangers liés à l’alcoolisme ?

Une consommation d’alcool modérée et occasionnelle, qui ne provoque pas d’état d’ivresse semble ne pas causer de problème. À l’inverse, une consommation excessive d’alcool provoque un état d’ébriété, et à long terme, une dépendance à l’alcool plus sévère. Il est évident que vous pouvez vous retrouver dans une situation grave où vous adoptez un comportement violent ou regrettable.

Sous l’emprise de l’alcool, vous pouvez retourner cette agressivité contre vous-même, vos proches ou même, envers des inconnus sans vous en rendre compte. En conséquence, vous faites face à des poursuites judiciaires, personnelles ou plus préoccupantes, à cause de votre dépendance.

Sur le long terme, votre organisme devient dépendant à cette substance et la consommation d’alcool peut vous exposer à des sautes d’humeur, à l’aggravation des symptômes de la dépression et à l’abandon de vos responsabilités. Les buveurs réguliers sont sujets à la récidive de l’effet “gueule de bois” qui provoque des maux de tête, de la fatigue ou encore des vertiges.

L’alcool peut aussi causer un grand nombre de cancers (bouche, gorge, œsophage, …), de maladies du foie et du pancréas, de maladies du système nerveux et de troubles psychiques (irritabilité, anxiété, dépression, …), de troubles cardiovasculaires, d’hémorragies gastriques…

Enfin, trop consommer d’alcool peut entraîner des troubles de l’attention, de la mémoire, de la planification, de prise de décision pouvant même conduire à un syndrome de Korsakoff, une maladie cérébrale qui altère la mémoire de façon irréversible. Pour compenser la perte de mémoire, la personne malade a une tendance à la fabulation (invente des histoires), mais souffre également de troubles de l’humeur et d’une désorientation spatio-temporelle.

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Quelles sont les autres méthodes naturelles pour sortir de la dépendance ?

Pour un sevrage naturel réussi, certaines règles sont indispensables. Que vous soyez la personne concernée ou qu’il s’agisse d’un proche (conjoint, parent, enfant, …) de la personne alcoolique, il est important de connaître les bases.

Saviez-vous qu’un sevrage inapproprié de l’alcool peut engendrer une schizophrénie, des troubles psychotiques, ainsi que des séquelles physiques et neurologiques graves ? C’est pourquoi, il est vivement recommandé de toujours consulter un médecin avant d’envisager l’automédication et d’adopter un sevrage, surtout si la dépendance remonte à des années et/ou si son intensité est hors de contrôle.

Le sevrage peut être effectué auprès d’une association d’entraide ou encore être pris en charge dans un Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA). Ces mesures d’accompagnement permettent de maintenir un lien social tout au long de l’épreuve et ainsi, de trouver un soutien auprès d’un professionnel ou d’une personne en thérapie pour réussir le sevrage.

Pour se débarrasser de l’addiction à l’alcool, la thérapie par acupuncture peut également apporter une aide précieuse. Ainsi, les traitements d’acupuncture peuvent aider le patient dans différentes situations, notamment celles liées à la réduction du stress et à l’amélioration du sommeil. Les points d’acupuncture pratiqués sur le corps stimulent les organes qui fabriquent et libèrent les endorphines naturelles. La libération de ces substances se traduit alors par un effet relaxant indolore dans le but d’apporter un sentiment de bien-être au patient et de favoriser le maintien de l’abstinence.

Enfin, rencontrer un hypnothérapeute spécialisé en dépendance peut permettre au patient de se détendre profondément en explorant sa conscience physique, émotionnelle et mentale en toute sécurité afin de réduire la réponse aux stimuli (anxiété, stress, …) À cette occasion, le thérapeute peut suggérer de créer une zone de sécurité dans laquelle la personne associe la représentation d’une scène plaisante et rassurante à une sensation corporelle agréable. Cette zone de sécurité (“safe place”) permet de réduire la sensation liée au manque en la remplaçant par un sentiment de bonheur.

Quels produits choisir ?

Certains remèdes de grand-mère pour se détourner de l’alcool sont d’une aide non négligeable durant la période de sevrage, en raison de leurs propriétés adaptogènes, détoxifiantes et déstressantes. De nombreuses plantes sont disponibles pour être associées à ces remèdes et maximiser leurs effets pour sortir de la dépendance.

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