L’île d’Yeu connaît une augmentation spectaculaire des ventes de véhicules électriques, atteignant 40% des ventes totales, selon un reportage réalisé par France 3 Pays-de-la-Loire. Cette tendance peut être attribuée au prix élevé de l’essence sur l’île et à l’impact positif du Vendée énergie Tour organisé par le SyDEV.
Une alternative face aux prix élevés des carburants
L’île d’Yeu est l’un des endroits les plus touchés en France par le prix élevé du gazole et de l’essence. Avec une seule station-service affichant des prix dépassant les 2 euros, les habitants se sentent particulièrement impactés. Dans le reportage, certains automobilistes témoignent des montants élevés qu’ils doivent débourser pour faire le plein.
La Peugeot iOn, la voiture idéale pour l’île
Sur cette île de moins de 25 km2, la Peugeot iOn est devenue le véhicule électrique de prédilection. Avec une autonomie de 120 km, cette voiture répond parfaitement aux besoins quotidiens des habitants. De plus, l’utilisation d’une voiture électrique représente un avantage économique non négligeable. Une habitante témoigne qu’elle dépense désormais moins en location mensuelle de la voiture électrique, ainsi qu’en électricité, comparé à ce qu’elle dépensait auparavant en gazole. Elle apprécie également le fait de posséder un véhicule neuf en bon état, pratique et respectueux de l’environnement.
Une tendance en plein essor chez les garagistes locaux
Le reportage met également en lumière l’augmentation des ventes de véhicules électriques chez les garagistes locaux. Depuis 4 ans, la demande pour les véhicules électriques a considérablement augmenté. Cette période correspond aux premières éditions du Vendée énergie Tour, un événement qui a contribué au développement de la mobilité électrique en Vendée. Il n’est donc pas surprenant que les véhicules électriques représentent 40% des ventes du garagiste interrogé par France 3, contre une moyenne nationale inférieure à 2%. Le garagiste explique cette tendance par l’attrait des véhicules électriques, leur facilité d’utilisation et le coût élevé des carburants traditionnels.
Malgré cela, le prix élevé des véhicules électriques, cité à 28 000 euros dans le reportage, peut sembler dissuasif pour certains. Cependant, des primes à la casse et des bonus écologiques peuvent permettre de réduire ce coût. Des offres d’occasion à des prix plus attractifs auraient pu être mises en avant afin de mieux refléter le contenu du reportage.
