Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a récemment annoncé son soutien à la réintroduction d’une prime d’achat pour les véhicules hybrides rechargeables. Cette déclaration a été faite le dimanche 7 octobre 2018 lors d’une interview accordée au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
En 2018, l’accent était mis sur les véhicules électriques, avec une prime de 6 000 € pour leur achat. Cependant, la prime de 1000 € destinée aux véhicules hybrides avait été supprimée en 2017. François de Rugy envisage donc de rétablir cette prime incitative.
“Nous allons en discuter avec le gouvernement et les constructeurs. Il faut qu’il y ait une subvention à l’achat pour l’hybride rechargeable”, a déclaré le ministre. Il a également ajouté que l’objectif était de parvenir à une utilisation zéro des énergies fossiles dans les transports d’ici 2050, voire plus tôt si possible.
Cette position est soutenue par les constructeurs automobiles, tels que PSA, qui prévoit de lancer son premier modèle de voiture hybride rechargeable au second semestre 2019. Alexandre Guignard, vice-président senior en charge de la division véhicules à faibles émissions de PSA, souligne que les incentives sont actuellement disponibles pour les véhicules électriques, mais pas pour les véhicules hybrides. Il estime que les véhicules hybrides sont un excellent moyen de passer du thermique à l’électrique.
Il est important de noter que la prime de 1000 € s’appliquerait aux véhicules hybrides rechargeables, c’est-à-dire ceux équipés de moteurs thermiques et électriques, et non aux véhicules hybrides classiques.
En parallèle, François de Rugy souhaite que la France vote en faveur d’une réduction de 40 % des émissions de CO2 des voitures d’ici 2030. Cette position rejoint celle du Parlement européen. Les constructeurs allemands, quant à eux, militent pour une baisse de 20 %, tandis que les constructeurs français soutiennent une baisse de 30 %.
En conclusion, le retour de la prime d’achat pour les véhicules hybrides rechargeables constitue une incitation supplémentaire à adopter des modes de transport plus respectueux de l’environnement. Cette mesure s’inscrit dans une démarche globale visant à réduire les émissions de CO2 et à promouvoir une mobilité plus durable.
