Salto, adieu : plus d’abonnement possible !

Salto, c’est fini : vous ne pouvez plus vous abonner

Salto, c’est fini : vous ne pouvez plus vous abonner

Il n’y a plus moyen de souscrire à Salto, annonce la page officielle de la plateforme SVOD dans un message sans appel. Un véritable chant du cygne pour ce service abandonné par TF1, M6 et France TV, alors qu’aucune date de fermeture officielle n’a encore été annoncée. Cette impossibilité de s’abonner sonne comme un destin funeste pour Salto.

De plus, une autre phrase confirme la disparition imminente de Salto : “Merci à tous les abonnés Salto d’avoir partagé avec nous leur envie et leur enthousiasme pour une plateforme de streaming Made in France.” Les mots utilisés ressemblent à une épitaphe, soulignant l’impression de gâchis liée à cette initiative. Bien que Salto ait réussi à attirer environ 800 000 personnes, cela n’a malheureusement pas suffi à en faire un acteur majeur sur le marché du streaming.

Un coup dur de plus pour Salto

Pour l’instant, il n’y a aucune communication officielle concernant la fermeture du service, qui a commencé à montrer des signes de détérioration ces derniers jours (disparition soudaine de programmes, par exemple). Tout porte à croire que Salto ne survivra pas à l’hiver, ce qui indique une fermeture définitive dans un délai maximal d’un mois. Le fait que l’on ne puisse plus s’abonner est un coup dur supplémentaire pour Salto, qui n’a pas réussi à trouver un repreneur et devrait être placé en redressement judiciaire.

Le “Netflix à la française” est donc en train de fermer, comme cela était prévisible au vu des dernières actualités. Malgré de réelles ambitions de la part de TF1, M6 et France TV, Salto a été cannibalisé par la promotion continue de leurs propres plateformes. Ce manque de collaboration a précipité la chute de Salto, lancé en octobre 2020 après plusieurs retards.

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La suite sera le moment du bilan pour cet échec cuisant, alors que Salto avait rassemblé suffisamment d’abonnés pour perdurer. Il y aura probablement beaucoup de regrets, notamment en l’absence d’un repreneur qui aurait pu tirer profit de ce départ prometteur, mais mal soutenu.

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