Sandrine Mubenga : la génie congolaise derrière la voiture hybride

Sandrine Mubenga : la génie congolaise derrière la voiture hybride

Née à Kinshasa, en RD Congo, Sandrine Mubenga est une véritable pionnière dans le développement de l’industrie de la voiture électrique aux États-Unis. Son travail est au cœur des enjeux géopolitiques et économiques mondiaux.

Une contribution majeure à l’industrie automobile

Sandrine Mubenga Ngalula, docteur en génie électrique et professeur à l’université de Toledo (Ohio) depuis 2018, a développé un système d’hybridation pour les véhicules électriques. Elle a rendu possible la combinaison de l’électricité et de l’hydrogène dans une voiture afin de résoudre divers problèmes. Grâce à son avancée, l’hydrogène, une ressource abondante dans l’univers, peut désormais être utilisé pour alimenter les voitures électriques. Pour Sandrine Mubenga, cette solution représente un pas important vers un avenir plus durable.

Des voyages qui enseignent

Sandrine Mubenga a grandi en voyageant constamment, suivant les missions de son père qui travaillait pour l’ONU. Ces expériences ont façonné sa perspective sur le monde et lui ont appris à aborder la vie avec philosophie. Elle est fière de ses racines congolaises et reconnaît que malgré nos différences, nous recherchons tous le bonheur.

Une maladie grave qui change tout

La vie de Sandrine Mubenga a pris un tournant décisif lorsqu’elle est tombée gravement malade à l’adolescence. Dans sa ville natale de Kikwit, une opération urgente lui était vitale, mais l’absence d’électricité a failli lui coûter la vie. Après cette expérience traumatisante, elle a décidé de devenir ingénieur en électricité pour faire face aux problèmes liés à l’énergie dans son pays d’origine.

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La priorité des énergies renouvelables

Bien qu’elle réside aux États-Unis, Sandrine Mubenga reste connectée à la République démocratique du Congo (RDC) où elle se rend régulièrement. En 2013, elle a fondé une filiale de Smin Power Group, une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables, à Kinshasa. Elle se concentre principalement sur l’énergie solaire photovoltaïque, contribuant ainsi à la libéralisation du secteur énergétique en RDC. Son objectif est de stimuler l’industrialisation du pays en utilisant les ressources naturelles et en générant des emplois.

Susciter des vocations scientifiques

Membre du conseil d’administration de l’Université Loyola du Congo à Kinshasa, Sandrine Mubenga a mis en place un programme permettant aux diplômés de cette université de poursuivre leurs études à l’Université de Toledo. Elle a également créé un fonds de bourses pour encourager les étudiants intéressés par les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) aux États-Unis. Son objectif est de susciter des vocations scientifiques en RDC où l’intérêt pour les sciences diminue ces dernières années.

Tout n’est pas sombre

Bien que les universités congolaises souffrent généralement d’un manque d’équipements, Sandrine Mubenga reste optimiste. Certains établissements font des efforts et parviennent à surmonter les obstacles en termes d’infrastructures. Elle est convaincue que la situation peut s’améliorer et que le pays peut investir dans l’éducation scientifique pour offrir un avenir meilleur à ses étudiants.

Une passion pour la zumba et la cuisine congolaise

En dehors de son travail, Sandrine Mubenga aime se détendre en faisant du jogging et en rejoignant des cours de zumba, une discipline de danse sud-américaine. Elle est également une peintre passionnée et, une fois rentrée chez elle, elle se transforme en chef cuisinière pour préparer des plats traditionnels congolais à sa famille et à ses amis.

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