La conduite automobile est une activité que certaines pathologies rendent impossibles. Selon l’arrêté du 21 décembre 2005, consolidé en 2010, les maladies cardio-vasculaires, les anévrismes cérébraux, les affections respiratoires sévères, les glaucomes avancés, l’épilepsie et le diabète figurent sur la liste des pathologies incompatibles avec la conduite. Il existe également d’autres conditions qui peuvent entraîner une interdiction de conduire temporaire, telles que les troubles de la vigilance, les psychoses chroniques, les déficiences mentales et la sensibilité à l’éblouissement nocturne.
Le médecin traitant n’a pas le pouvoir de décider si une personne peut conduire ou non, mais il doit informer son patient de son état et le diriger vers l’autorité médicale compétente. Les médecins agréés par la préfecture de résidence sont ceux qui évaluent si une personne peut continuer à conduire ou non. Un examen médical est réalisé afin de tester les capacités sensorielles et cognitives du conducteur. Ensuite, le médecin agréé émet un avis favorable ou défavorable à la conduite. Si le conducteur n’est pas d’accord avec cet avis, il peut demander un second avis auprès de la commission médicale d’appel.
Lorsqu’un patient se voit interdire la conduite, il doit remettre son permis à la préfecture. Dans le cas d’une interdiction provisoire, un nouveau contrôle médical sera nécessaire pour le récupérer.
En ce qui concerne les conducteurs professionnels, tels que les routiers ou les chauffeurs de bus, une interdiction permanente de conduire en raison d’une pathologie leur donne droit à une pension d’invalidité versée par l’Assurance Maladie. En revanche, en cas d’interdiction provisoire qui affecte leur profession, leur incapacité de travail est prise en charge par les indemnités journalières de l’Assurance Maladie. De plus, les salariés qui ont au moins un an d’ancienneté dans leur entreprise peuvent bénéficier d’un complément aux indemnités journalières de l’Assurance Maladie, grâce à leur assurance santé.
L’interdiction de conduire causée par une maladie entraîne une plus grande dépendance du patient, surtout en milieu rural. Cependant, de nombreuses mutuelles santé proposent des services d’assistance à la personne pour aider les personnes dans cette situation. Il est recommandé de comparer les mutuelles santé avant d’en avoir besoin, car ensuite il n’est plus possible de bénéficier de ces services d’assistance. Les services d’assistance des mutuelles santé sont disponibles non seulement pendant les périodes d’hospitalisation, mais aussi lorsque la maladie empêche le patient de faire ses courses ou d’effectuer d’autres tâches quotidiennes. Si la pathologie qui interdit de conduire nécessite des traitements lourds tels que la chimiothérapie, l’assistance des mutuelles est maintenue sans condition de durée.
Il est conseillé de se renseigner auprès de son courtier en assurance afin de trouver un contrat adapté à sa situation.
Image: Certaines pathologies interdisent la conduite automobile.
Image: Consultation chez le médecin traitant pour évaluation médicale.
Image: Les complémentaires santé proposent une assistance à domicile.