Sciatique : Tout ce que vous devez savoir sur cette douleur insupportable !

Sciatique : symptômes, causes & traitements

La sciatique, cette douleur vive et handicapante qui touche de nombreuses personnes après l’âge de 30 ans, peut provenir de différentes origines. Bien qu’elle ne soit pas considérée comme une pathologie à part entière, il est essentiel de comprendre ses causes, ses symptômes et les traitements adaptés pour soulager cette douleur insupportable. Dans cet article, nous vous expliquerons ce qu’est la sciatique, comment elle se manifeste et comment la traiter efficacement.

Définition de la sciatique

La sciatique est une douleur ressentie dans la fesse, le long de l’arrière de la cuisse et du mollet. Elle est causée par la compression et l’irritation d’un nerf appelé nerf sciatique. Ce nerf est le plus long et le plus gros du corps humain. Il est responsable de l’étirement de la cuisse, de la flexion de la jambe et de l’étirement et de la flexion du pied. Il assure également la sensibilité de l’arrière de ces membres.

Sciatique : symptômes, causes & traitements

Symptômes de la névralgie sciatique

La névralgie sciatique se manifeste par une douleur vive qui traverse la fesse, la partie postérieure de la cuisse et s’arrête sous le genou. Dans certains cas, la douleur peut s’étendre le long du mollet et même atteindre le pied, suivant le trajet du nerf sciatique. La douleur varie en intensité selon la position du corps. Elle peut également provoquer des fourmillements et une faiblesse musculaire, rendant la marche, la course ou même l’extension de la jambe difficile. Il n’y a aucun signe visible de gonflement ou de rougeur associé à la sciatique.

À lire aussi  Comment obtenir la couleur violette ?

Selon la zone du nerf touchée, la douleur se manifeste différemment le long de la jambe et du pied. Certaines personnes ressentent même de la douleur en position assise.

Dans de rares cas, une forme de sciatique appelée “queue de cheval”, qui affecte un groupe de nerfs à la base du dos, peut provoquer une incontinence urinaire ou fécale, nécessitant une prise en charge médicale urgente. Lorsque la sciatique empêche la jambe d’effectuer certains mouvements, on parle de sciatique paralysante.

Causes et facteurs de risque de la sciatique

Causes

La sciatique survient généralement entre 40 et 60 ans et touche environ 2% de la population adulte. La cause la plus fréquente est une hernie discale, c’est-à-dire une protubérance ou une saillie d’un disque vertébral qui comprime l’une des racines du nerf sciatique, provoquant ainsi une inflammation.

D’autres causes moins courantes incluent :

  • L’arthrose
  • Le rétrécissement du canal rachidien dans la colonne vertébrale (fréquent chez les personnes âgées)
  • Un traumatisme entraînant une fissure d’un disque
  • Une tumeur osseuse
  • Un œdème causé par une entorse des ligaments
  • La scoliose
  • Un tassement vertébral dû à l’ostéoporose.

Deux syndromes connus, le syndrome du piriforme (inflammation du muscle du bassin) et le syndrome facettaire (déplacement des facettes des vertèbres suite à un faux mouvement ou une mauvaise posture), peuvent également causer une sciatique.

Dans certains cas plus rares, une sciatique peut être causée par un hématome, un abcès, une neuropathie diabétique, des pathologies telles que la maladie de Paget, la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique, une infection des disques vertébraux ou une tumeur de la colonne vertébrale.

À lire aussi  9 Astuces pour Perdre du Poids Facilement

Facteurs de risque

Parmi les facteurs de risque qui peuvent déclencher une névralgie sciatique, nous retrouvons :

  • Des mouvements sportifs incorrects, notamment les torsions du buste
  • Le soulèvement de charges lourdes en se penchant en avant sans fléchir les jambes ni garder le dos droit. Certaines professions qui impliquent le port répété de charges lourdes peuvent favoriser la sciatique si les gestes ne sont pas exécutés correctement.
  • Une ceinture abdominale relâchée
  • Une posture assise prolongée dans une mauvaise position
  • Un excès de poids et la sédentarité
  • La grossesse

Comment traiter une sciatique ?

Pour diagnostiquer une sciatique, un médecin examinera l’état musculaire des jambes et les réflexes. En cas de faiblesse ou de engourdissement, des examens complémentaires tels que des radiographies, des scanners ou des IRM seront réalisés. Ces examens aident à détecter des problèmes tels que la scoliose, les hernies discales ou d’autres anomalies de la colonne vertébrale. Ils permettent de localiser précisément la zone touchée et de déterminer le meilleur traitement.

Dans certains cas, la douleur peut disparaître spontanément. Cependant, si elle persiste, des solutions naturelles, médicales ou chirurgicales sont disponibles.

Traitements naturels

La première étape consiste à adapter son activité et à éviter les gestes douloureux. Rester allongé en surélevant les jambes peut soulager la douleur de la sciatique tout comme dormir sur le côté avec les genoux fléchis et un coussin entre les jambes. Toutefois, il est important de ne pas rester alité trop longtemps. L’application de froid peut anesthésier la zone douloureuse, tandis que la chaleur détend les muscles. Des séances de kinésithérapie et des étirements doux peuvent renforcer les muscles, prévenir les récidives et soulager l’inconfort.

À lire aussi  Atténuer les cernes : pourquoi utiliser du marc de café est une mauvaise idée selon TikTok

Pour réduire les risques de récidive, il est recommandé de :

  • Perdre du poids
  • Adopter de bonnes postures
  • Apprendre à maîtriser les gestes techniques
  • Éviter de porter des charges trop lourdes

Une activité sportive modérée avec un bon échauffement, une exécution correcte des gestes, un effort progressif et adapté à sa condition physique, ainsi qu’un équipement de qualité sont des précautions élémentaires. La marche est recommandée, tout comme les exercices de renforcement de la ceinture abdominale. Il est important de se faire conseiller sur la bonne manière de les exécuter. Au travail, il est conseillé d’aménager son poste pour éviter les récidives et de ne pas rester assis pendant de longues heures d’affilée.

Traitements médicaux

Dans un premier temps, des analgésiques en vente libre tels que le paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont les traitements les plus couramment prescrits. Les anticonvulsivants et certains antidépresseurs peuvent également réduire la douleur nerveuse. Si la douleur persiste, des corticoïdes peuvent être administrés par voie orale ou par injection. Lorsque la douleur sciatique ne peut être calmée avec des médicaments, on parle de sciatique hyperalgique.

Il est également important de traiter toute maladie causant la sciatique.

Chirurgie

Si la sciatique persiste, récidive ou devient invalidante, la chirurgie peut être envisagée pour libérer le nerf de la compression. C’est le cas lorsque la cause de la sciatique est une hernie discale ou de l’arthrose. Dans la plupart des cas, seule la partie saillante de la vertèbre est retirée, mais il peut parfois être nécessaire de retirer une partie de la vertèbre elle-même. La microchirurgie permet d’intervenir sous anesthésie locale, voire sans hospitalisation.

Sources:

  • (1) – statistiques de la population adulte