Le silicium est le deuxième composant naturel le plus présent dans la croûte terrestre après l’oxygène. On le trouve principalement dans les roches et le sable, sous forme de silice minérale. Cependant, tel quel, ce minéral précieux ne peut pas être consommé ou assimilé par nos cellules. C’est pourquoi on le retrouve également en proportions variables dans les végétaux, notamment dans les algues, l’ortie, la prêle, le cassis et le bambou. On appelle cette forme de silicium la silice végétale.
Le corps humain d’une personne de taille moyenne contient environ 7 grammes de silicium, soit plus que le fer ou le cuivre. Il joue un rôle essentiel dans la constitution des tissus conjonctifs et des organes tels que la peau, les muscles, les os, les cheveux, les cartilages, les tendons, le foie, la rate, le pancréas et les glandes endocrines. Cette forme de silicium est appelée silicium organique.
La question qui se pose depuis longtemps est de savoir comment enrichir notre organisme en ce minéral précieux. En effet, même en avalant des quantités astronomiques de sable, nous ne parviendrons pas à le rendre assimilable par nos cellules.
L’histoire d’un grain de sable précieux
Tout a commencé dans les années 50 avec les travaux du chercheur Norbert Truffaut, qui ont permis de développer un silicium organique de synthèse assimilable, stabilisé par de l’acide salicylique. Ensuite, dans les années 90, Loïc Le Ribault a amélioré cette formule, appelée monométhylsilanétriol, en supprimant l’acide salicylique. Il l’a baptisée “silicium organique G5”.
Depuis lors, de nombreuses recherches et controverses ont abouti à une conclusion unanime : la seule forme assimilable et naturelle de silicium est l’acide orthosilicique (SiOH4), également connu sous le nom de silicium organique.
La forme minérale du silicium, qui n’est pas assimilable, devient organique et soluble dans l’eau lorsqu’elle est pré-digérée par certains organismes terrestres issus des végétaux, tels que l’ortie, la prêle, la reine des prés, le bambou, ou marins, comme les diatomées (micro-algues) célèbres.
Le silicium, quel rôle dans notre organisme ?
Le silicium est un composant essentiel de la peau. Il est donc très efficace lorsqu’il est utilisé localement pour réparer et nourrir des zones cutanées spécifiques.
Malheureusement, notre organisme ne synthétise pas le silicium, et nos réserves ainsi que notre capacité à le stocker diminuent considérablement avec l’âge. Plus récemment, l’utilisation du silicium organique par voie orale a été autorisée.
Les différentes sources et formes de silicium biodisponibles
L’alimentation
Le silicium est présent dans l’enveloppe des céréales, des légumineuses, des champignons, des fruits secs et des légumes verts. Il est donc essentiel de consommer des aliments complets et biologiques. On le retrouve également dans le cartilage des animaux, ce qui rend intéressante la consommation de bouillon d’os, par exemple. Les eaux de source ou minérales contiennent également du silicium, mais à des proportions variables. Il est cependant important qu’elles ne soient pas conditionnées dans du plastique, car cela peut rendre les minéraux inassimilables. Cela ne résoudrait en rien la problématique de base, qui est de rendre le silicium utilisable par notre organisme.
Malgré sa présence dans de nombreux aliments couramment consommés, la quantité de silicium apportée par l’alimentation est minime.
Les compléments alimentaires
Il est recommandé de prendre un complément alimentaire contenant une forme hautement assimilable de silicium.
La prise de silicium, tout comme les autres compléments alimentaires ou produits naturels, est recommandée dans le cadre d’un mode de vie sain et d’une alimentation variée et équilibrée.
En conclusion, le silicium est un élément essentiel pour notre organisme. Bien qu’il soit présent dans de nombreux aliments, il est difficile d’en obtenir des quantités suffisantes pour répondre à nos besoins. C’est pourquoi la prise de compléments alimentaires contenant du silicium organique assimilable peut être une solution efficace pour maintenir un équilibre optimal.