Sous-louer son logement sur Airbnb : les règles à suivre

Sous-louer son logement sur Airbnb : les règles à suivre

Être locataire et sous-louer son logement via Airbnb est autorisé. Cependant, il est impératif de discuter officiellement avec son propriétaire et d’obtenir son autorisation préalablement, faute de quoi vous risquez une amende. Voici quelques règles essentielles à connaître afin d’éviter tout problème une fois sur la plateforme.

1. Obtenir l’accord du propriétaire est essentiel

C’est simple : si vous êtes locataire, vous n’avez pas le droit de sous-louer votre logement sans l’accord de votre propriétaire, même si vous passez par Airbnb. Vous devez donc demander la permission à votre propriétaire pour proposer votre logement sur Airbnb et fixer le montant de la location.

Un accord verbal ne suffit pas et ne vous protège pas en cas de litige. Assurez-vous d’obtenir une autorisation écrite et signée. Si le propriétaire n’est pas au courant de cette activité et la découvre, il aura le droit de résilier le bail et même de vous poursuivre en justice. Il existe une exception à cette règle : pour les locations de meublés dont le bail a été signé avant l’entrée en vigueur de la loi Alur en mars 2014, si le bail ne contient aucune clause spécifique à ce sujet, le locataire peut sous-louer légalement le logement sans l’accord du propriétaire. En revanche, pour les baux signés après cette date, une autorisation est obligatoire.

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2. Respecter un tarif de location maximum par nuitée

Il s’agit d’une condition essentielle. Même si votre propriétaire a donné son accord écrit pour la sous-location sur Airbnb, vous, en tant que locataire, n’avez pas le droit de réaliser un bénéfice. Prenons un exemple : Marie souhaite louer son studio parisien à un tarif mensuel de 600 euros pendant un mois cet été. Sa propriétaire a donné son accord. Marie ne peut en aucun cas demander plus de 600 euros pour cette sous-location, sous peine de poursuites.

Fin 2018, une Parisienne en a fait l’expérience : elle facturait ses nuitées à 60 euros, pour un loyer mensuel similaire à celui de Marie. Selon la loi, le tarif maximum par nuitée aurait dû être fixé à 20 euros. Résultat : elle a dû rembourser la totalité de ses revenus générés pendant ses sept années d’activité sur la plateforme, soit plus de 45 000 euros.

3. Que faire en cas de problème ?

Si un voyageur casse ou vole quelque chose, il est possible de demander une compensation via Airbnb. Dans le cas où la personne refuse un règlement à l’amiable, la plateforme peut intervenir. L’hôte dispose alors de 14 jours après le départ pour signaler le problème à Airbnb. Il est nécessaire de décrire l’incident, d’envoyer une photo/vidéo, la facture ou le relevé bancaire prouvant l’achat, ainsi que la preuve du coût de réparation ou de remplacement.

4. Contrat, garantie et assurances

En tant qu’hôte, vous pouvez choisir de faire signer un contrat de location aux personnes séjournant dans votre logement. Dans ce cas, vous devez le préciser dans votre annonce. Pour ce qui est de l’assurance, une assurance habitation suffit. Airbnb propose aux hôtes une garantie en cas de problème. Toutefois, la plateforme recommande d’informer votre compagnie d’assurance de cette activité.

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