Spots pour la voiture électrique : publicité ou propagande ?

Spots pour la voiture électrique : publicité ou propagande ?

Les publicités pour les voitures électriques inondent nos écrans et nos journaux. Des promesses d’un avenir radieux, sans mention des aspects techniques ou de l’origine réelle de l’énergie. La publicité a clairement pris un tournant propagandiste. Au début, les avantages des voitures électriques nous séduisaient : le silence, la propreté, l’entretien facile. Mais au fil des années, de nombreux conducteurs ont retrouvé une affection pour le doux ronronnement de leur voiture thermique.

Pour la voiture électrique, c’est le gouvernement qui décide, peu importent les faits. Les constructeurs automobiles, contraints ou soutenus par les politiciens et les écologistes, clament les bienfaits de la voiture électrique, toujours fidèles à leur image de parti propre. Leurs électeurs le disent : “Je ne fais pas de politique, je vote vert !”

Écoutons plutôt François-Xavier Piétri, journaliste respecté que personne, pas même le gouvernement, n’a osé accuser de complotisme. Ancien directeur des services économiques de TF1 et de LCI, directeur de la rédaction de La Tribune, co-fondateur de l’émission “Capital” sur M6, il nous a alertés il y a six mois déjà : la voiture électrique est un désastre écologique et social. Gilles Pratt, responsable de la recherche chez Toyota, partage cette opinion.

Pourtant, aucun débat officiel ne se déroule sur le sujet. Nous sommes pris au piège de la pensée unique, progressiste et européiste. Peu importe que le tout électrique soit un choix politique plutôt qu’industriel, que les batteries des voitures soient chinoises, que le cobalt provienne du Congo où 40 000 enfants travaillent dans des conditions difficiles et sans sécurité pour un euro par jour, que l’extraction du lithium soit une catastrophe pour l’environnement et les populations locales, avec la consommation d’eau d’une batterie équivalente à celle de 500 personnes par an. Selon l’ADEME, l’Agence gouvernementale pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie, la fabrication de voitures électriques pourrait conduire à une pénurie d’eau mondiale. Tout démontre que leur production est plus polluante que celle des voitures thermiques.

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Même Carlos Tavarès, directeur du groupe international Stellantis, qui possède 15 marques automobiles dont PSA Peugeot Citroën, a tenté un temps de s’opposer à cette folie. Mais il a fini par céder face au président Macron. On peut se demander s’il a reçu quelque chose en échange ! Le gouvernement a promis une prime de 7 000 € aux acheteurs de voitures électriques. Mais avec quel argent, sinon celui des Français ? La France est déjà endettée de trois mille milliards d’euros. Mais pour un progressiste, rien n’est impossible.

Le progressiste ose tout. C’est ainsi qu’on le reconnaît. Il ne recule jamais et nie toujours la possibilité d’être dans l’erreur, contrairement à un randonneur plein de bon sens qui rebrousse chemin pour changer d’orientation. Pour le politique, cette attitude serait considérée comme réactionnaire, conservatrice, voire d’extrême droite. Quelle horreur !

Selon le magazine Géo et le magazine américain MIT Technology Review, la France se classe quatrième parmi les pays les plus verts au monde, derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège. Les voitures thermiques ont accompli d’énormes progrès ces dernières décennies. Alors pourquoi ce coup de frein, ce gaspillage ?