La production de l’industrie automobile en France a connu une augmentation en 2015, grâce à la reprise du marché européen. Les constructeurs français représentent 6,6 % de la production mondiale.
Les exportations de produits automobiles ont également progressé de 10,1 % en valeur en 2015, atteignant ainsi leur plus haut niveau depuis 2008. Cependant, la croissance des importations a été encore plus rapide (+ 11,8 %), ce qui a entraîné une détérioration du déficit des échanges extérieurs de 1,1 milliard d’euros. Les ventes de véhicules ont été particulièrement dynamiques à l’exportation, notamment vers l’Espagne et le Royaume-Uni, tandis que les équipements automobiles, traditionnellement excédentaires pour la France, ont connu une croissance plus modérée. Les importations ont également augmenté, tant pour les véhicules que pour les équipements. Le déficit français s’est donc creusé dans le secteur des véhicules automobiles, tandis que l’excédent a diminué dans le secteur des équipements. Le marché européen représente 88 % des ventes françaises de voitures.
Les immatriculations de voitures particulières neuves ont augmenté de 6,8 % en 2015, après une légère hausse en 2014. Cette augmentation a profité principalement aux motorisations essence et alternatives, et principalement aux petites cylindrées. Les immatriculations de voitures essence ont progressé de 24,7 %, représentant ainsi 39,0 % des immatriculations totales. Les motorisations électriques et hybrides ont également connu une hausse, passant de 1,1 % à 4,1 %. Les voitures hybrides ont augmenté de 0,8 point à 3,2 %, notamment en raison de l’anticipation de la diminution des primes accordées aux hybrides essence et de leur suppression pour les hybrides diesel à partir de janvier 2016. Les voitures électriques représentent désormais 0,9 % des immatriculations. Ces chiffres ont été favorisés par la mise en place de la prime à la conversion en avril 2015 (une aide maximale de 10 000 euros pour l’achat d’une voiture électrique). Enfin, la part des immatriculations de voitures diesel neuves continue de diminuer depuis 2013 et ne représente plus que 57 % des immatriculations en 2015.
Entre 2014 et 2015, les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 9,2 % dans l’Union européenne. Les évolutions varient selon les zones géographiques. L’Allemagne conserve la première place en Europe (+ 6 % par rapport à 2014), suivie par le Royaume-Uni (+ 6 %) et la France (+ 7 %). L’Italie se maintient à la quatrième place (+ 16 %) et l’Espagne à la cinquième (+ 21 %).
Caption: Exemple d’une usine automobile en France