Top 20 des choses à savoir avant d’acheter une voiture électrique

Top 20 des choses à savoir avant d’acheter une voiture électrique

Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il faut savoir avant de vous lancer dans la mobilité électrique ? Si vous vous posez de nombreuses questions, voici 20 choses essentielles à connaître avant de vous décider à acheter une voiture électrique, pour que votre expérience soit concluante !

1. L’achat d’une voiture électrique doit répondre à vos besoins

La Renault Zoé est la voiture électrique la plus vendue en France, mais ce n’est pas forcément celle qui convient le mieux à votre usage ou qui est la plus économique pour vous. Aujourd’hui, le choix de voitures électriques est vaste, allant de la Dacia Spring à la Mercedes EQS, une berline de luxe ! De plus, chaque catégorie propose plusieurs modèles. Comparez les offres des constructeurs, essayez différents modèles, réfléchissez à vos besoins réels en autonomie et à l’utilisation que vous souhaitez faire de votre véhicule électrique (petits ou longs trajets, ville, route, autoroute, etc.).

2. Certains modèles de voitures électriques ont des faiblesses

Il n’existe pas de voiture parfaite ! Selon vos besoins, les faiblesses connues de chaque modèle de voiture électrique peuvent être bloquantes ou insignifiantes pour vous. Il est important de connaître ces points négatifs, de préférence après avoir essayé un véhicule. Les modèles les plus populaires ont forcément été testés ! Vous pouvez également consulter les forums d’utilisateurs pour recueillir des informations supplémentaires.

3. L’autonomie annoncée n’est pas l’autonomie réelle

Tout comme les consommations des véhicules thermiques, les autonomies électriques annoncées par les constructeurs ne reflètent pas totalement la réalité. Malgré l’arrivée du protocole WLTP, plus réaliste que le NEDC, il est recommandé de retrancher environ 20% des chiffres officiellement communiqués pour connaître l’autonomie réelle dans des conditions normales d’utilisation.

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4. L’éco-conduite favorise l’autonomie

Pour maximiser votre autonomie, adoptez une conduite économique. Anticipez, maintenez une allure régulière, récupérez l’énergie lors des décélérations et des freinages, choisissez l’itinéraire le moins énergivore, roulez à l’abri d’un camion, surgonflez légèrement vos pneus, évitez d’ouvrir les fenêtres en grand pour éviter l’effet parachute… Toutes ces habitudes permettent d’optimiser votre rayon d’action, d’autant plus si elles sont combinées.

5. L’autonomie est réduite en hiver

En hiver, l’utilisation du chauffage et des phares ainsi que les températures basses peuvent réduire de manière significative l’autonomie d’une voiture électrique. Les embouteillages peuvent également aggraver cette situation. L’utilisation d’une pompe à chaleur ou d’un système de chauffage thermique permet de minimiser ce problème. Une conduite éco-responsable peut également atténuer cette baisse d’autonomie.

6. Les batteries lithium-ion polymère résistent mieux au froid

Selon les utilisateurs réguliers de voitures électriques équipées de batteries lithium-ion polymère bien protégées, cette technologie est moins sensible au froid hivernal, ce qui se traduit par une perte d’autonomie moindre.

7. L’autonomie des véhicules électriques s’est améliorée

Au fil des années, les batteries ont évolué et leur technologie s’est améliorée. Par exemple, la capacité de la batterie de la Renault Zoé est passée de 22 à 52 kWh, ce qui a plus que doublé son autonomie. De nos jours, les citadines électriques peuvent parcourir jusqu’à 395 km avec le cycle mixte WLTP, tandis que les SUV électriques du groupe Volkswagen offrent jusqu’à 530 km et la Tesla Model 3 promet plus de 600 km. Ainsi, des trajets qui semblaient risqués par le passé peuvent désormais être envisagés sans souci.

8. Pas de problèmes avec les Zones à Faibles Émissions (ZFE)

Les ZFE se multiplient en France, avec pour objectif de les déployer dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici 2025. Ces zones entraînent des restrictions de circulation, mais les propriétaires de voitures électriques bénéficient du meilleur classement possible dans ce système.

9. Le réseau de recharge se développe

Le réseau de recharge pour les voitures électriques se développe également. En juillet 2022, il y avait 26 500 stations de recharge ouvertes au public en France, avec un total de 67 000 bornes. De plus, le réseau de recharge rapide s’agrandit avec l’arrivée de nouveaux acteurs tels que Ionity et Fastned. Cependant, les bornes de recharge rapide ne représentent qu’une petite partie du réseau total. La majorité des bornes sont des bornes de 22 kW en courant alternatif, idéales pour les Renault Zoé. Le développement du réseau est également favorisé par l’implication des supermarchés, notamment Carrefour.

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10. Vérifiez la puissance maximale de la borne et la puissance de recharge effective

Il arrive que les concessionnaires ne soient pas très clairs lorsqu’ils abordent le sujet de la recharge en espace public. Parfois, ils laissent penser qu’une voiture électrique équipée pour une recharge rapide de 50 kW peut également profiter d’une borne accélérée à pleine puissance, c’est-à-dire à 22 kW. Cependant, tout dépend du ou des chargeurs embarqués dans le véhicule. Certains véhicules conçus pour la recharge rapide devront se contenter d’une recharge lente sur certaines prises de courant, tandis que d’autres pourront profiter des bornes accélérées, mais pas au-delà d’une certaine puissance.

11. Des opérateurs qui favorisent l’itinérance

Il est désormais possible de traverser la France avec une voiture électrique en utilisant une carte bancaire ou le badge d’un seul opérateur de recharge. Grâce au principe d’itinérance, il est possible de payer sur un réseau en utilisant les cartes ou les badges d’autres réseaux ou opérateurs de recharge, comme la carte Chargemap Pass.

12. Les hôtels, restaurants, campings et centres commerciaux s’équipent de bornes

De plus en plus d’établissements ouverts au public s’équipent de bornes de recharge, notamment grâce au programme de recharge à destination proposé par Tesla. Certaines installations sont également prévues pour accueillir des voitures électriques d’autres marques. Avant de partir en vacances, consultez le site Chargemap pour trouver les établissements qui facilitent la mobilité électrique.

13. En cas de panne d’énergie, des prises sont disponibles

En cas de risque de panne d’énergie avec votre voiture électrique, n’oubliez pas qu’une simple prise de courant peut vous dépanner. Il suffit de trouver un commerçant, une administration, un agriculteur, un parc d’attractions, voire un particulier, pour retrouver suffisamment d’énergie et rejoindre la prochaine borne ou votre destination. C’est impossible avec un véhicule thermique !

14. Le droit à la prise progresse

En France, la réglementation sur le droit à la prise évolue. Lorsqu’il n’existe aucune installation de recharge dans un parking collectif résidentiel, il est possible de passer par l’assemblée générale des copropriétaires pour l’installer. Certaines sociétés de services proposent des offres facilitant cette opération et mettent en place un système de facturation dédié. Des objectifs minimums en termes de points de recharge pour les véhicules électriques ont été fixés pour 2030.

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15. Les voitures électriques deviennent de plus en plus propres

L’impact environnemental d’une voiture électrique dépend de la chaîne d’approvisionnement en matières premières, de la fabrication des éléments du véhicule, de la source d’électricité utilisée pour la recharge, de l’utilisation de la voiture et de son recyclage en fin de vie. Les constructeurs de voitures électriques ont pris des engagements en faveur d’une approvisionnement plus responsable. Certains utilisent des matériaux recyclés et recyclables, des sources d’énergie renouvelables et réduisent la consommation d’eau. L’éco-conduite permet également de limiter les particules d’abrasion provenant des pneus, des revêtements de sol et des freins.

16. Une électricité verte pour une voiture électrique plus écologique

En choisissant une offre d’électricité verte proposée par les fournisseurs d’énergie, il est possible de contribuer à l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Ainsi, même si l’électricité provient du réseau commun, celle qui est achetée et injectée réellement dans le réseau est vertueuse. Il est également possible de produire sa propre énergie à partir de panneaux solaires, par exemple.

17. Robustesse de la batterie de traction

Au lancement des voitures électriques sur le marché au début des années 2010, la durée de vie des batteries était une question importante. Aujourd’hui, il est possible d’estimer leur durée de vie grâce à l’évolution des technologies de batteries. En moyenne, une batterie neuve peut durer environ 8 à 10 ans et parcourir plus de 100 000 km. Plus vous roulez, plus vous pouvez prolonger la durée de vie de la batterie. En revanche, avec une faible utilisation annuelle, il est peu probable d’atteindre les 100 000 km avec la même batterie.

18. La location pour éviter le vieillissement de la batterie

Les constructeurs proposent différentes solutions pour éviter de se retrouver avec une batterie trop faible dans une voiture électrique. Il est possible de louer (LLD) une voiture électrique ou uniquement la batterie. Certains constructeurs, tels que Renault, Nissan et Smart, proposent cette deuxième option. Lorsque la batterie atteint un certain seuil de capacité, elle est automatiquement remplacée, garantissant ainsi une autonomie minimale tout au long de la durée d’utilisation du véhicule.

19. De bonnes affaires à saisir

Malgré leur popularité, les constructeurs proposent des offres promotionnelles sur les voitures électriques, notamment sur les modèles plus anciens. La Nissan Leaf bénéficie toujours de remises intéressantes. De plus, certains mandataires présents sur Internet affichent des prix attractifs.

20. Des aides à l’achat toujours disponibles

En France, l’achat d’une voiture électrique neuve est accompagné d’un bonus environnemental de 6 000 euros, à condition que le coût d’acquisition ne dépasse pas 27% du coût total du véhicule. De plus, une prime à la conversion de 2 500 euros peut être accordée si vous vous séparez d’un véhicule diesel immatriculé avant janvier 2011 ou d’un véhicule essence immatriculé avant janvier 2006. Des aides à l’achat locales peuvent également être cumulées avec celles de l’État.

Maintenant que vous êtes informés de ces 20 points clés, vous pouvez prendre une décision éclairée et vous lancer dans l’aventure de la voiture électrique en toute confiance !