Protéger l’environnement est l’une des grandes préoccupations du Code de la Route 2024. Afin de minimiser les impacts sur la nature, il existe plusieurs actions et choix que les conducteurs peuvent faire. Il s’agit notamment de choisir une forme d’écomobilité, de sélectionner un véhicule adapté à leurs besoins et d’adopter une conduite économique.
L’écomobilité
Opter pour l’écomobilité consiste à limiter l’utilisation excessive de sa voiture. Plusieurs solutions sont possibles, comme se déplacer à pied, à vélo ou en bus. Les conducteurs peuvent également utiliser des modes de transport alternatifs tels que le covoiturage ou l’autopartage pour réduire les coûts de déplacement, la pollution et les embouteillages.
Le choix du véhicule
En choisissant d’acheter une voiture électrique ou hybride respectueuse de l’environnement, les conducteurs peuvent poser un geste positif pour la planète et réduire leur consommation de carburant. Lors de l’achat d’un véhicule respectueux de l’environnement, il est important de vérifier l’étiquette énergie pour comparer les consommations de carburant et les émissions de dioxyde de carbone de chaque véhicule. En effet, le CO2 est le principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique.
Adopter l’éco-conduite
Les automobilistes doivent éviter d’utiliser leur voiture pour des trajets de moins de 2 kilomètres et privilégier les trajets longs et nécessaires. Il est conseillé de se renseigner sur les conditions de circulation pour choisir des heures de départ qui permettent d’éviter les embouteillages. L’adoption d’une éco-conduite contribue à réduire la consommation de carburant, les émissions de gaz à effet de serre et les risques d’accidents. Les conducteurs doivent également penser à éteindre tous les accessoires inutiles qui consomment de l’énergie, tels que la radio, les feux ou la climatisation.
Les normes environnementales qui influencent le secteur automobile
Une nouvelle norme appelée Euro 7 risque de bouleverser le secteur automobile. Cette norme vise à réduire drastiquement les émissions de CO2 d’ici 2025 et nécessite l’arrêt des ventes de véhicules polluants. Bien que les voitures électriques gagnent en popularité, les infrastructures de recharge ne sont pas encore suffisamment développées pour équiper toute la population. La norme antipollution Euro, déjà en vigueur depuis 30 ans, impose constamment de nouvelles limites aux polluants utilisés dans l’industrie automobile. Bien que les avantages climatiques soient indéniables, les acteurs du secteur automobile cherchent à négocier avec le gouvernement pour atténuer ces mesures.
De plus, la loi d’orientation des mobilités (LOM) oblige les entreprises possédant une flotte de plus de 100 véhicules à mettre en place un plan de conversion qui favorise les modes de transport durables et encourage le respect de l’environnement.
