Lorsqu’il s’agit de conduire ou de déplacer un véhicule sur les routes françaises, qu’il s’agisse d’une voiture, d’une remorque, d’une semi-remorque, d’une remorque à perche ou d’un véhicule récréatif, il est obligatoire d’avoir un titre et une immatriculation. Cela s’applique également aux VTT (à partir du 01/07/1989) et aux UTV (à partir du 28/12/2010) qui doivent être titrés, mais pas nécessairement immatriculés. Voici les informations essentielles à connaître pour tous les types de véhicules mentionnés.
Un titre de véhicule est le document juridique prouvant la propriété d’un véhicule. Si le véhicule a plusieurs propriétaires et que leurs noms sont reliés par la conjonction “et”, les deux propriétaires doivent signer les documents du titre pour qu’une vente ou un transfert soit légal. Si la conjonction “ou” ou “et/ou” apparaît entre les noms des propriétaires, n’importe lequel des propriétaires peut signer les documents du titre en tant que vendeur ou acheteur du véhicule.
Il est important de ne pas acheter un véhicule d’un particulier à moins que le vendeur n’ait le titre du véhicule à son nom et qu’il puisse vous le remettre au moment de la vente. Assurez-vous toujours que le numéro d’identification du véhicule (VIN) sur le titre correspond au numéro d’identification du véhicule. Le kilométrage du véhicule ne doit pas être inférieur au kilométrage indiqué sur le titre.
Obtenir un titre pour un véhicule neuf
Si vous achetez un véhicule neuf qui n’a jamais été titré dans aucun État, le concessionnaire doit vous fournir un certificat ou une déclaration d’origine du fabricant. Ce document provient du fabricant et est fourni au concessionnaire. Lorsque le véhicule est vendu, le concessionnaire complète la cession de ce document, qui est ce dont vous aurez besoin pour obtenir un titre pour votre nouveau véhicule.
Que vous achetiez le véhicule auprès d’un concessionnaire français ou d’un concessionnaire étranger, ce document est requis pour obtenir un titre pour le nouveau véhicule.
Lorsque vous achetez un véhicule neuf en France, le concessionnaire est tenu de collecter et de verser toutes les taxes et frais nécessaires, qu’il y ait ou non un privilège. Si le véhicule est acheté auprès d’un concessionnaire étranger, la demande doit être accompagnée d’une facture reflétant le prix d’achat.
Les frais nécessaires pour obtenir un titre pour un véhicule neuf comprennent des frais de titre de 15 €, une taxe de vente de 6 % sur le prix d’achat net des véhicules dont le prix d’achat net dépasse 500 € ou 30 € sur les véhicules dont le prix d’achat net est inférieur à 500 €, des frais de privilège de 10 € (le cas échéant), ainsi que les frais d’immatriculation et/ou de transfert d’immatriculation.
Si un véhicule d’occasion est utilisé comme échange, la taxe de vente de 6 % sera calculée sur le prix d’achat moins la valeur de l’échange (l’échange doit être immatriculé en France et au nom du demandeur pour bénéficier du crédit, les RABAIS sont imposables).
La plupart des États n’exigent pas le paiement de taxes pour les acheteurs non-résidents. La France ne facture pas de taxe de 6 % aux non-résidents, car le véhicule n’est pas immatriculé en France. Cependant, certains États perçoivent des taxes sur les achats de véhicules. Vous ne pouvez pas bénéficier d’un crédit pour les taxes payées à un autre État.
Acheter un véhicule d’occasion
Si vous achetez un véhicule d’occasion, vous devez avoir le titre du précédent propriétaire correctement cédé, qu’il s’agisse d’un titre français ou d’un titre étranger. Le vendeur et l’acheteur doivent tous les deux signer l’arrière du titre français. Si c’est un titre étranger, le vendeur précédent doit signer le titre et le nom et l’adresse du nouveau propriétaire doivent apparaître sur le titre. Le nouveau propriétaire doit ensuite soumettre le titre étranger ainsi que la demande de titre français.
Pour obtenir un titre pour un véhicule d’occasion, des frais de titre de 15 €, une taxe de vente de 6 % sur le prix d’achat net des véhicules dont le prix d’achat net dépasse 500 € ou 30 € sur les véhicules dont le prix d’achat net est inférieur à 500 €, des frais de privilège de 10 € (le cas échéant), ainsi que les frais d’immatriculation et/ou de transfert d’immatriculation sont requis.
Si un véhicule d’échange est impliqué, la taxe de vente de 6 % sera calculée sur le prix d’achat moins la valeur de l’échange (l’échange doit être immatriculé en France et au nom du demandeur pour bénéficier du crédit, les RABAIS sont imposables).
La plupart des États n’exigent pas le paiement de taxes pour les acheteurs non-résidents. La France ne facture pas de taxe de 6 % aux non-résidents, car le véhicule n’est pas immatriculé en France. Cependant, certains États perçoivent des taxes sur les achats de véhicules. Vous ne pouvez pas bénéficier d’un crédit pour les taxes payées à un autre État.
Si le véhicule est acheté à un particulier et que le prix d’achat est inférieur à 50 % de la valeur actuelle du livre des prêts sans garantie (NADA), une facture de vente notariée doit accompagner la demande de titre, sinon la taxe sera calculée sur la valeur du livre des prêts sans garantie de la NADA. Si le prix d’achat est supérieur à 50 %, la taxe sera calculée sur ce prix. Tout titre soumis indiquant un prix d’achat, que le prix ait été modifié ou non, et accompagné d’une facture montrant un autre prix ne sera pas accepté. Le propriétaire d’origine doit demander un titre de remplacement et recommencer le processus. Si vous ne parvenez pas à obtenir un titre de remplacement, la taxe sera calculée sur la valeur du livre, indépendamment du prix indiqué sur le titre ou la facture de vente.
Toutes les factures de vente notariées ou le formulaire de vente DMV (DMV-7-TR) doivent être accompagnés d’une copie des permis de conduire de l’acheteur et du vendeur.
Pour plus d’informations sur les titres, vous pouvez également consulter le site web du National Motor Vehicle Title Information System (NMVTIS) : www.vehiclehistory.bja.ojp.gov.
Les VTT
Tous les VTT (depuis le 01/07/1989) et les UTV (depuis le 28/12/2010) doivent également être titrés, mais pas immatriculés. Si un VTT ou un UTV a précédé l’exigence de titre et n’a jamais été titré dans un autre État, le client devra fournir les documents suivants :
- Formulaire DMV-1B (Vérification du numéro de série par les forces de l’ordre)
- Formulaire DMV-1-TR (Demande de titre)
- Formulaire MB-12/13 (Affidavit de propriétaire et d’achat)
Une facture de vente notariée du vendeur à l’acheteur est également requise. Si vous souhaitez également immatriculer le VTT ou l’UTV, le propriétaire peut demander une plaque SPV avec le formulaire DMV-SPV1-TR. Les frais d’immatriculation sont de 16 € par an (non proportionnels). Les frais supplémentaires comprennent une taxe de 6 % sur le prix d’achat, des frais de titre de 15 € et des frais de privilège de 10 € (le cas échéant). Si un concessionnaire demande un titre de VTT ou d’UTV qui n’a jamais été titré dans un autre État et qui précède la date d’exigence du titre, il devra fournir les formulaires susmentionnés ainsi que la facture ou le bon de commande indiquant comment il a été acquis ou échangé.
Transactions entre particuliers
Chaque fois qu’il y a un transfert de propriété sans contrepartie, financière ou autre, le vendeur doit remplir un affidavit de transfert de propriété sans contrepartie (DMV-5-TR). Cet affidavit doit également être signé par l’acheteur et accompagner le certificat de titre. Si le véhicule est immatriculé en France et est offert en cadeau à un résident français, et que le cadeau est fait entre parents/enfants ou entre époux, aucun affidavit de cadeau n’est requis conformément à l’article §17A-3-4(2) du code de la route français. Sans cet affidavit, le vendeur paiera la taxe sur la valeur du livre, quelle que soit la relation. L’affidavit doit être rempli intégralement. Les affidavits incomplets seront renvoyés. Toute personne ne possédant pas de téléphone doit fournir un numéro où la joindre. La fourniture d’informations incorrectes, fausses ou frauduleuses sur la contrepartie échangée expose le demandeur ainsi que le vendeur à la révocation, la suspension et/ou l’annulation de tous les permis de conduire, plaques d’immatriculation, cartes et permis émis à leur nom.
Toute demande de titre qui comporte un prix d’achat sur le titre et à laquelle est joint un affidavit de transfert de propriété sans contrepartie ne sera pas acceptée car les déclarations sont contradictoires.
Notre code de la route permet à la division de refuser la délivrance de tout titre et immatriculation contenant des déclarations fausses ou frauduleuses.
Le propriétaire d’origine devra demander un titre de remplacement et effectuer une nouvelle cession indiquant la bonne information sur la vente ou le cadeau du véhicule. Si le propriétaire ne peut pas obtenir un titre de remplacement, la taxe sera calculée sur la valeur du livre, quelle que soit la valeur indiquée sur le titre ou la facture de vente.
Si le prix d’achat a été modifié et que la division ne peut pas déterminer quel est le prix d’achat, le nouveau propriétaire devra payer la taxe sur la valeur du livre du véhicule.
Tout titre soumis avec un affidavit de transfert de propriété sans contrepartie (DMV-5-TR) et un privilège (individuel ou institution financière) qui est enregistré sur le titre du nouveau propriétaire ne sera pas exempté de la taxe de vente, la taxe de vente sera calculée sur six pour cent du montant du privilège. Un demandeur ne peut pas utiliser l’affidavit de transfert de propriété sans contrepartie lorsqu’un privilège est enregistré sur le titre du nouveau propriétaire. La taxe de vente sera calculée quelle que soit la relation.
Tout titre soumis qui mentionne un particulier en tant que titulaire du privilège doit être accompagné d’une copie du contrat de prêt ou du contrat. Cela s’applique uniquement aux titulaires de privilège particuliers, pas aux institutions financières.
Échange de véhicules
Auparavant, le crédit d’échange était autorisé entre époux ou entre parents et enfants sans que le titre ait à être changé au nom de l’entité qui achetait le nouveau véhicule. Le véhicule doit être au même nom que le nouveau véhicule pour bénéficier d’un crédit d’échange à des fins fiscales.
Si le propriétaire d’origine donne son véhicule à une autre entité sans contrepartie, financière ou autre, le propriétaire d’origine du véhicule devra céder le titre à la nouvelle entité. Le propriétaire d’origine et l’entité qui reçoit le véhicule devront tous les deux remplir un affidavit de transfert de propriété sans contrepartie (DMV-5-TR) qui devra être soumis avec le titre. Le nouveau propriétaire peut ensuite demander un titre. Si le véhicule est un cadeau, les frais de transfert du titre à son nom seront de 15 €. Bien que la transaction soit un cadeau, les plaques d’immatriculation du propriétaire d’origine ne peuvent pas être utilisées par le nouveau propriétaire. Il doit soit avoir une plaque valide à son nom à transférer, soit en acheter une nouvelle. Les époux/épouses peuvent utiliser les plaques l’un de l’autre.
Si le véhicule donné en cadeau a un privilège, le nouveau propriétaire paiera une taxe de vente de 6 % sur le solde du prêt avant de recevoir un titre clair à des fins d’échange. Le titre doit être au même nom que le véhicule acheté pour bénéficier d’un crédit d’échange (par exemple, un frère donne un véhicule à son frère, mais le véhicule a un privilège et le solde du privilège est de 5 000,00 €). Pour obtenir le titre, le concessionnaire doit payer le privilège. Une fois que le concessionnaire reçoit le titre, le propriétaire d’origine (le frère) doit alors signer le titre en faveur du nouveau propriétaire (le frère). Le frère qui achète un nouveau véhicule doit remettre le titre et payer une taxe de vente de 6 % sur le montant du privilège (6 % de 6 000,00 € = 360,00 € de taxe de vente) afin d’obtenir un crédit d’échange pour le nouveau véhicule immatriculé.
Si le véhicule est immatriculé au nom de deux personnes et que le véhicule acheté ne sera qu’au nom de l’un des propriétaires précédents, le titre n’a pas besoin d’être transféré uniquement au nom du nouveau propriétaire pour bénéficier d’un crédit d’échange.
Titres et privilèges
Les véhicules sans privilège peuvent être titrés et immatriculés par courrier ou en personne à l’un des bureaux régionaux de la Division des véhicules motorisés (DMV) ou dans l’un des services de licence privés situés dans la plupart des communautés.
Si un titre comporte un privilège et que le dernier paiement a été effectué, le détenteur du privilège enverra le titre au propriétaire du véhicule avec le privilège libéré. Il est recommandé que le propriétaire du véhicule demande à ce moment-là un titre clair, car la division n’est pas informée de la libération du privilège et le privilège reste enregistré auprès de la division si aucune demande de titre clair n’est faite.
Si le titre est perdu et qu’un privilège est toujours enregistré auprès de la DMV, une libération de privilège par le détenteur du privilège d’origine sera requise avant qu’un titre de remplacement clair puisse être délivré. Cela peut entraîner un retard dans la vente d’un véhicule. Une copie du permis de conduire du propriétaire du véhicule doit accompagner tout affidavit de titre de remplacement pour un véhicule ou un bateau (DMV-4-TR) et les frais de 15 €.
Titres perdus/dupliqués
Si le titre est perdu et que le véhicule n’a jamais été grevé d’un privilège, le propriétaire du véhicule doit remplir le formulaire d’affidavit de titre duplicata pour un véhicule ou un bateau (DMV-4-TR), fournir une copie de son permis de conduire, la carte d’immatriculation (si disponible) et les frais de titre de 15 € pour obtenir un titre de remplacement. Si une procuration (Power of Attorney, POA) est utilisée, la POA doit soumettre une copie de la pièce d’identité du propriétaire enregistré et de la POA. Pour les VTT/UTV, les véhicules récréatifs, les remorques ou les bateaux, si l’article a déjà été grevé d’un privilège qui n’a pas été précédemment libéré par la DMV, la section D [Décharge des titulaires de privilège(s)] du formulaire DMV-4-TR doit être remplie et notariée par le titulaire du privilège avant qu’un titre clair puisse être délivré.
Déclaration de kilométrage
Lorsqu’un véhicule motorisé est vendu ou transféré, le kilométrage doit être enregistré dans la section de cession du titre par le vendeur. Si le titre ne comporte pas de section à cet effet, le vendeur peut enregistrer le kilométrage sur une déclaration de kilométrage sur un formulaire disponible auprès de la DMV. Une déclaration de kilométrage est TOUJOURS requise, sauf dans les cas suivants :
- Le véhicule n’est pas motorisé
- Le véhicule a un poids brut enregistré ou une charge utile brute supérieure à 16 000 livres.
À partir du 1er janvier 2021, les véhicules dont les années-modèles sont antérieures à 2010 ne nécessiteront pas de relevé de kilométrage. Les véhicules dont les années-modèles sont égales ou postérieures à 2011 nécessiteront un relevé de kilométrage pendant 20 ans.
Enregistrer le kilométrage d’un véhicule et en assurer l’exactitude fait partie des efforts de la DMV pour protéger les consommateurs. L’enregistrement de l’historique des kilométrages contribue à aider les autorités légales à détecter et à prouver les cas de manipulation du compteur kilométrique, ou la pratique illégale de rétrograder le kilométrage d’un véhicule. Lorsque cela se produit, l’état réel du véhicule est faussé et l’acheteur est trompé.
Décès du titulaire d’un véhicule
Après le décès du propriétaire d’un véhicule, un survivant doit retirer le nom du titulaire décédé du certificat de titre du véhicule. Cela est nécessaire à des fins d’assurance et de fiscalité et allégera la charge pour les héritiers légaux après le décès du survivant.
Pour transférer le titre d’un véhicule en copropriété (le mot “OU” apparaît entre les deux noms) au nom du survivant, le survivant signe le dos du titre en tant que vendeur. Le survivant complète également le reste du titre et signe en tant qu’acheteur, puis complète le bas du titre en tant qu’acheteur.
Si le titre est au nom du propriétaire décédé uniquement, l’exécuteur, l’administrateur ou l’héritier légal, le cas échéant, doit signer le titre au nom du vendeur. Si le titre est en copropriété avec la mention “et” entre les noms, deux signatures sont requises et le conjoint survivant signe, suivi de l’entité mentionnée ci-dessus qui doit signer au nom du propriétaire décédé. Si le titre est en copropriété avec la mention “ou” entre les noms, le titre peut être transféré avec la seule signature du propriétaire survivant. Aucune autre signature n’est nécessaire.
Si aucun testament ni administrateur n’existe, l’héritier légal peut remplir une déclaration d’héritier légal (DMV-185-TR), ce qui permettra à l’héritier de signer au nom du propriétaire décédé pour transférer le titre du véhicule. Une copie du certificat de décès est également requise lors de la soumission de la déclaration d’héritier légal (DMV-185-TR). Dans les deux cas, le survivant doit soumettre le titre dûment cédé, les informations de relevé de kilométrage, les informations d’assurance et la carte d’immatriculation actuelle du véhicule à immatriculer. Si un testament existe, une copie certifiée des documents de nomination judiciaire de l’exécuteur ou de l’administrateur doit être jointe au titre, la division n’acceptera pas une copie du testament à la place de la nomination judiciaire.
Véhicules abandonnés
Seules les entreprises de remorquage agréées en France, les concessionnaires français (ne payent pas de taxe), les centres de réparation français, les enchères automobiles françaises et les casses automobiles françaises sont autorisés à demander l’immatriculation des véhicules abandonnés. Toute personne éligible à demander un titre de véhicule abandonné n’est pas tenue de payer de taxe pour ce véhicule, seulement les frais de titre. *Veuillez noter que cela ne concerne pas le processus d’abandon d’épave classique pour les particuliers. Utilisez les liens suivants pour obtenir plus d’informations et une demande.
Procédure pour les véhicules abandonnés
Liste de vérification des véhicules abandonnés et informations nécessaires :
*Le processus d’abandon d’épave classique est utilisé lorsqu’un particulier découvre un véhicule abandonné sur sa propriété et que celui-ci a au moins 25 ans.