Les boîtes CVT (transmission à variation continue) sont de plus en plus populaires dans l’industrie automobile. Chez Toyota, elles sont également de plus en plus utilisées, car leur efficacité énergétique est largement reconnue par les experts de la marque.
Cependant, une critique récurrente à l’encontre des boîtes CVT concerne leur caractère élastique et le bruit qu’elles émettent lors de l’accélération. Toyota a pris le problème à bras-le-corps et a trouvé une solution innovante. C’est pourquoi la boîte de Toyota est baptisée “Direct Shift-CVT” plutôt que simplement CVT.
Mais en quoi consiste exactement cette approche ? Avant d’y répondre, faisons un bref rappel sur le fonctionnement d’une boîte CVT.
Pour simplifier, une CVT utilise deux poulies reliées par une courroie. La première poulie est associée au moteur, tandis que la deuxième est connectée aux roues pour fournir la motricité. Chaque poulie comprend deux cônes, dont l’un est responsable de la mise en mouvement de la courroie. C’est grâce à cette courroie que le lien est établi entre le moteur et les roues. Comme il n’y a pas d’engrenages traditionnels, la position des composants optimise en permanence le régime moteur, ce qui se traduit par une consommation de carburant plus économique.
Avec l’approche de Toyota, on associe le meilleur des boîtes CVT avec l’avantage principal de la transmission automatique, à savoir une accélération rapide et sans à-coups. En effet, l’unité de Toyota dispose d’un premier rapport traditionnel qui permet de lancer la voiture de manière plus réactive, évitant ainsi la sensation élastique désagréable au démarrage. Puis, lorsque le système juge que la configuration CVT de la boîte peut prendre le relais, la transition se fait en douceur, sans que le conducteur ne s’en aperçoive.
Et compte tenu de l’efficacité et de la fiabilité propres à tous les systèmes développés par Toyota, on peut être pleinement rassuré quant à la viabilité de cette boîte, qui devrait faire ses preuves pendant de nombreuses années à venir.