De nombreuses raisons expliquent pourquoi Toyota souhaite développer des modèles hybrides rechargeables offrant une autonomie exceptionnelle de près de 200 km. Cependant, cette décision ne semble pas être une bonne idée. Voici pourquoi.
L’hybride, la marque de fabrique de Toyota
Toyota a toujours été un pionnier dans le domaine de l’hybridation, avec le renouvellement récent de sa Prius. Cependant, la marque n’a jamais cru en la motorisation électrique, ce qui change peu à peu avec l’arrivée de Koji Sato à la tête de l’entreprise.
Une autonomie incroyable
Dans sa stratégie de développement, Toyota souhaite lancer des modèles électriques avec une autonomie dépassant les 200 kilomètres. Un chiffre impressionnant comparé à la plupart des PHEV qui tournent autour des 50 kilomètres. Cependant, une telle autonomie n’est pas forcément utile, car la plupart des automobilistes français parcourent en moyenne 50 kilomètres par jour pour se rendre au travail.
Les désavantages de l’hybride rechargeable
La grande autonomie des hybrides rechargeables entraîne des inconvénients tels que le poids élevé de la batterie et une consommation plus importante. De plus, une étude récente montre que ces véhicules sont nocifs pour l’environnement en raison de leurs émissions de CO2 élevées. En effet, de nombreux conducteurs n’effectuent jamais la recharge de leur PHEV.
Une solution peu viable
Le développement de voitures hybrides rechargeables avec une grande autonomie n’est pas une solution viable. En effet, cela cumule tous les inconvénients de l’électrique et du thermique, sans apporter de réels avantages. De plus, l’Union européenne envisage d’interdire la vente de ce type de motorisation à partir de 2035.
En conclusion, bien que Toyota souhaite prouver que l’hybride a encore de beaux jours devant lui, le développement de modèles hybrides rechargeables avec une autonomie considérable n’est pas une bonne idée. Il est préférable de se concentrer sur des solutions plus respectueuses de l’environnement et de l’avenir de notre planète.