Depuis 1998, l’Avem (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique) joue un rôle essentiel dans le développement de la mobilité électrique en France. Son objectif principal est de favoriser l’échange et la communication entre les collectivités locales, les entreprises et les EPCI (Établissements publics de coopération intercommunale).
Accompagner les collectivités dans leur transition vers la mobilité électrique
Les collectivités locales sont de plus en plus intéressées par la mobilité électrique et hybride. Elles se posent de nombreuses questions pratiques sur le sujet : quelles sont les meilleures options en matière de véhicules électriques et vélos électriques ? Comment choisir les équipements appropriés ? Où installer les bornes de recharge ? Quelle puissance de charge proposer ? Qui doit payer pour la recharge ?
L’Avem est là pour les guider et leur apporter son expertise. Sur son site internet, les collectivités peuvent trouver des partages d’expériences, des conseils pour choisir le matériel adapté, des études et des analyses de textes de lois. L’association organise également des événements tels que le Riviera Electric Challenge et les Journées de l’électromobilité, qui permettent aux acteurs du secteur public de se rencontrer et d’échanger.
Une harmonisation des bornes de recharge à travers le territoire français
Certaines collectivités créent des syndicats spécifiquement dédiés à l’organisation du déploiement des bornes de recharge sur leur territoire. Cette approche, adoptée notamment en Occitanie, permet une meilleure harmonisation du déploiement des bornes de recharge sur le territoire français. Un travail de concert est ainsi facilité et les besoins des collectivités sont mieux identifiés. De plus, des arrêtés récents ont posé des jalons en matière d’interopérabilité et de paiement à l’acte, renforçant ainsi cette harmonisation.
L’interopérabilité et les moyens de paiement : des défis à relever
En ce qui concerne les standards de charge, tous les acteurs se sont mis d’accord sur l’utilisation du type 2, ce qui est désormais inscrit dans les réglementations. En revanche, la question des moyens de paiement pose davantage de défis. L’utilisation d’une carte unique pour payer les recharges soulève des questions techniques et budgétaires. Les collectivités doivent évaluer l’intérêt de s’associer à certaines sociétés et mener des négociations avec les opérateurs privés pour trouver la meilleure solution d’accès à la recharge et de paiement, en adéquation avec leurs contraintes.
La mobilité électrique : bien plus qu’un réseau de bornes de recharge
La mobilité électrique ne se limite pas uniquement aux bornes de recharge. Les collectivités doivent également prendre en compte d’autres aspects, tels que la protection des données, l’autonomie des véhicules et le recyclage des batteries.
Concernant la protection des données, les collectivités sont principalement concentrées sur le déploiement des bornes de recharge et ne se posent pas encore de questions sur la confidentialité des informations collectées auprès des utilisateurs.
L’autonomie des véhicules électriques est de moins en moins un problème grâce à l’évolution des batteries et à la reconsidération des besoins réels en termes d’autonomie.
Quant au recyclage des batteries, bien que certaines entreprises ne se préoccupent pas suffisamment de la valorisation des composants, l’Avem milite pour que cette question soit prise en compte. Actuellement, les batteries des véhicules électriques peuvent être réutilisées en tant que batteries stationnaires dans les bâtiments avant d’être recyclées.
La mobilité électrique est donc un domaine en pleine évolution. L’Avem joue un rôle crucial en accompagnant les collectivités dans leur transition vers cette nouvelle forme de mobilité. Grâce à son expertise et à ses actions de communication et d’échange, l’association favorise le développement harmonieux de la mobilité électrique en France.