Sans témoin direct de l’accident, prendre soin d’un travailleur isolé en situation de détresse demande une intervention efficace et rapide. Face aux risques auxquels il est exposé, quelles procédures organisationnelles mettre en place pour secourir un collaborateur travaillant seul ? Découvrez nos 4 recommandations pour optimiser vos interventions d’urgence :
Conseil 1 : Procédure de contrôle régulier du travailleur isolé
“Comment savoir où se trouve un travailleur isolé ?” Une question simple, mais déterminante pour une prise en charge rapide en cas d’incident. Une procédure de contrôle régulier implique de suivre un travailleur isolé depuis son arrivée jusqu’à la fin de son service.
Cette procédure repose sur des personnes dédiées à cette tâche, comme un surveillant ou un poste de surveillance, toujours disponibles. Pour qu’elle soit efficace, la procédure de contrôle nécessite une localisation précise du collaborateur et un contact périodique de ce dernier avec le poste de surveillance.
Conseil 2 : Personnel formé aux procédures et aux matériels
Du fonctionnement des DATI* à celui des autres dispositifs techniques utilisés, les travailleurs isolés et les surveillants doivent être formés à toutes les étapes des mesures organisationnelles les concernant. Pour assurer le suivi du salarié en situation d’isolement, le poste de surveillance doit être en mesure de :
- Détecter les situations anormales,
- Recevoir les alertes émises par l’équipement DATI du travailleur isolé,
- Vérifier la réalité de la situation de détresse par une prise de contact (cette procédure appelée “levée de doute” permet de déterminer s’il ne s’agit pas d’une fausse alerte due à une erreur de manipulation, par exemple),
- Déclencher les secours en fournissant des informations précises pour localiser la victime,
- S’assurer de la prise en charge du salarié par les secours.
Conseil 3 : Procédure fiable d’alerte
Une procédure d’alerte fiable permet de transmettre les informations nécessaires à une bonne organisation des secours et à une intervention rapide auprès de la victime.
Si la transmission de l’alerte se fait par voie hertzienne, par exemple, il est essentiel de vérifier le bon fonctionnement du réseau avant la prise de poste.
L’alerte peut être émise par le travailleur isolé lui-même, par un employé découvrant la victime, par un surveillant (en cas d’absence de réponse du travailleur isolé) ou par un dispositif automatique (DATI). Quelle que soit l’alerte, la procédure doit être simple et facilement applicable.
Conseil 4 : Les informations à transmettre
Le message d’alerte destiné aux secours extérieurs (Samu, Sapeurs-Pompiers) doit comporter au minimum :
- L’identité de la personne qui appelle, ainsi que son numéro de téléphone,
- La localisation précise du travailleur isolé en détresse (adresse, coordonnées GPS) et les éventuelles difficultés d’accès,
- L’état de la victime (s’il est connu) et les éventuelles actions de secours entreprises (position latérale de sécurité, massage cardiaque, etc.),
- Les risques potentiels liés au terrain, tels que les produits chimiques ou les risques électriques.
Parce qu’en cas d’accident chaque seconde compte, localiser rapidement un travailleur isolé en détresse permet de réduire le temps d’intervention et d’améliorer sa prise en charge.
Chez Ascom, nos solutions de sécurité sont basées sur les dernières technologies (BF, IR, localisation DECT, Wi-Fi) pour localiser précisément les mobiles dans les environnements les plus difficiles, tels que les industries, les centrales électriques et les sites éloignés et sécurisés. Contactez-nous.
DATI : Dispositif d’Alarme pour Travailleur Isolé
Découvrez notre infographie : chiffres clés sur la sécurité du travailleur isolé.