Trégor plastiques industrie : une situation préoccupante

Trégor plastiques industrie : une situation préoccupante

Trégor plastiques industrie (TPI), une entreprise spécialisée dans les pièces plastiques en injection, basée à Lannion, dans les Côtes-d’Armor, traverse une période difficile. La filiale du groupe stéphanois GMD (Groupe mécanique découpage) prévoit des licenciements. La situation financière de l’entreprise s’est détériorée ces dernières années, et c’est GMD qui couvrait les pertes. Cependant, en décembre 2013, GMD a décidé de céder son activité de plasturgie, qui a été reprise par Plastiwell, une filiale polonaise détenue par Franco Zaccomer et Jérôme Rubistein. Cette opération de cession concerne également la principale filiale de TPI, Polplast Polska, située en Pologne.

Licenciements dans les postes à responsabilité

Neuf postes à responsabilité sont directement affectés par cette situation. Les sept cadres concernés sont le directeur d’usine, le responsable maintenance, le responsable qualité, le responsable projet industriel, le responsable logistique, le cadre de la gestion de la paie et le responsable méthode. Deux techniciens, l’un en charge de l’hygiène, de la sécurité environnementale et l’autre de la qualité, sont également visés. Selon une source syndicale, les cadres les mieux rémunérés sont les principales cibles de ces licenciements. Quant aux techniciens, la direction estime que la certification environnementale est trop coûteuse et que la gestion des réclamations clients pourrait être confiée à quelqu’un d’autre en interne. Parmi les salariés touchés, cinq bénéficient d’une protection en tant qu’élus du comité d’entreprise (CE) ou membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Leur licenciement devra être approuvé par l’inspection du travail.

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Une stratégie incertaine

Cette situation inquiète grandement les salariés car l’équipe dirigeante n’a pas encore annoncé clairement la stratégie de l’entreprise. Les suppressions de postes clés risquent de perturber l’organisation de l’entreprise. Les employés se demandent comment l’entreprise fonctionnera à l’avenir. Malgré cela, les lignes de production fonctionnent à plein régime et aucun chômage partiel n’a été observé. La charge de travail est toujours présente pour ceux qui sont encore présents dans les ateliers. Il est à noter que le PDG, Christian Garreau, n’a fait aucune déclaration à ce sujet. Cependant, un comité d’entreprise extraordinaire (CEE) se tiendra le lundi 7 avril, où nous en saurons davantage sur l’avenir des salariés, qui semble très incertain.

TPI

Dans l’attente de cette réunion, les salariés de Trégor plastiques industrie restent inquiets quant à leur avenir au sein de l’entreprise. L’absence de communication claire de la part de la direction accroît leur incertitude. Espérons que des mesures seront prises pour assurer la stabilité de l’entreprise et protéger les emplois des salariés de TPI.