Il est essentiel de comprendre le fonctionnement des refuges pour animaux et de connaître leur emplacement, qu’ils soient privés ou gérés par la SPA, afin de pouvoir apporter une aide financière. Il peut également être nécessaire de prendre contact avec l’un de ces refuges pour adopter un chien, un chat, un cheval ou un autre animal. C’est aussi crucial lorsque, malheureusement, on décide d’abandonner son fidèle compagnon mais qu’on ne veut pas le laisser à son triste sort au bord de la route.
A quoi sert un refuge pour animaux ?
Un refuge pour animaux est une structure qui accueille des chiens, des chats, des chevaux et d’autres animaux domestiques abandonnés par leur propriétaire. Il peut s’agir d’animaux domestiques perdus, malades, victimes de maltraitance ou que les maîtres souhaitent abandonner pour diverses raisons.
En cas de maltraitance, les animaux sont confiés aux refuges après avoir été saisis par la justice. Les animaux égarés ou abandonnés sont déposés par les fourrières ou par des personnes qui les ont trouvés. Certains propriétaires emmènent eux-mêmes leur animal dans un refuge lorsqu’ils décident de l’abandonner.
Chaque refuge peut accueillir différentes espèces animales ou se spécialiser dans une catégorie spécifique, telle que l’espèce ou les animaux âgés, par exemple. Un refuge pour animaux ne doit pas être confondu avec :
- Une pension privée pour animaux, où les propriétaires confient leurs animaux pour une durée déterminée, généralement à but lucratif.
- Un centre de sauvegarde spécialement conçu pour les animaux sauvages.
- Une fourrière qui récupère les animaux errants trouvés sur la voie publique.
Les différentes structures d’accueil pour animaux
Les animaux perdus, malades, abandonnés ou maltraités peuvent être confiés à la SPA ou à un refuge privé. Voici les particularités de chacun :
La Société Protectrice des Animaux (SPA)
La SPA est une association à but non lucratif qui fonctionne grâce aux dons privés et à un financement partiel accordé par l’État. Ses refuges sont aujourd’hui surpeuplés en raison du grand nombre d’animaux qu’ils accueillent. La promiscuité est telle qu’il devient de plus en plus difficile pour la SPA de prendre en charge tous les animaux qui lui sont confiés. Malgré tous les efforts déployés pour trouver de nouveaux maîtres, l’euthanasie est parfois la seule solution pour soulager la surpopulation.
La SPA possède également des dispensaires qui fonctionnent grâce à des dons car ils ne reçoivent aucune aide de l’État. Ces dispensaires accueillent les personnes financièrement défavorisées de manière permanente ou temporaire, qui souhaitent faire soigner, stériliser ou vacciner leur animal. L’objectif de ces dispensaires est de réduire le nombre d’abandons d’animaux domestiques par des propriétaires incapables de subvenir à leurs besoins en raison de leur situation précaire.
Les refuges privés
Il existe de nombreux refuges privés en France, qui sont moins surpeuplés que la SPA. Ils fonctionnent principalement grâce à des bénévoles et reçoivent très rarement une aide financière de l’État. Ces refuges existent principalement grâce à des fonds privés alimentés par des bienfaiteurs sensibles à la cause animale et désireux de contribuer à ce type de structure.
Les animaux confiés à un refuge privé sont temporairement placés dans des familles d’accueil en attendant leur adoption définitive. Cependant, la procédure d’adoption est souvent longue et complexe. Chaque refuge fonctionne de manière indépendante, ce qui peut entraîner de grandes différences entre eux. Par conséquent, un refuge peut agréer une famille d’accueil tandis qu’un autre pourrait ne pas l’accepter.
Dans le but de réduire le nombre d’animaux dans leurs locaux, chaque refuge propose au public d’adopter ses pensionnaires sous certaines conditions. Cependant, il est en droit d’euthanasier les animaux s’ils ne sont pas adoptés dans un certain délai.
Comment fonctionnent les différentes structures d’accueil pour animaux abandonnés ou perdus ?
La plupart des refuges pour animaux fonctionnent en tant qu’associations, régies par la loi de 1901. Ils sont contrôlés par des services relevant du ministère de l’Agriculture ou de la DDSV (Direction Départementale des Services Vétérinaires).
Si vous souhaitez abandonner votre animal de compagnie, vous devez prendre rendez-vous avec la SPA ou un refuge privé. Lors de votre visite, vous rencontrerez un employé à qui vous expliquerez tout ce qui concerne l’animal en question, notamment son histoire de vie, son comportement, son niveau de sociabilité, son caractère et son état de santé. Vous devrez également donner les raisons qui vous poussent à abandonner votre animal. Toutes ces informations sont importantes, car elles permettront à la future famille d’accueil d’en savoir plus sur l’animal qu’elle souhaite adopter.
Une participation financière peut être demandée au propriétaire qui confie son animal. Cette somme, fixée à un minimum de 80 €, couvre partiellement les frais vétérinaires.
Comment trouver un refuge près de chez soi ?
La meilleure façon de trouver un refuge ou un centre SPA près de chez soi est de consulter Internet. Pour ce faire, vous pouvez :
- Vous rendre sur le site officiel de la SPA, dans la rubrique “Refuges”. Vous pourrez ensuite entrer votre adresse ou utiliser la géolocalisation.
- Effectuer une recherche en ligne pour trouver des refuges. Parmi les nombreux refuges pour animaux en France, on peut citer Seconde Chance, la Fondation Assistance aux Animaux ou encore la Fondation 30 Millions d’Amis. Chaque département compte plusieurs structures différentes.
Il est essentiel de consulter différents sites et de prendre connaissance des modalités d’abandon et d’adoption. Des milliers d’animaux attendent une famille aimante qui pourra leur offrir des conditions de vie merveilleuses.
Quelle que soit la raison qui vous pousse à abandonner votre animal de compagnie, il est préférable de le confier à un refuge plutôt que de l’abandonner dans la nature ou sur la voie publique. Non seulement ce geste est inqualifiable, mais il constitue également un acte de cruauté reconnu par la loi, passible d’une peine d’emprisonnement de deux ans et d’une amende pouvant atteindre 30 000 €.
