Un an sans crises d’angoisse : mes secrets pour y arriver !

Un an sans crises d’angoisses  : voilà comment j’y suis arrivée !

Le 18 décembre 2019, j’ai atteint un objectif qui me semblait impossible : un an sans crise d’angoisse. Je ne peux pas m’empêcher de penser à quel point cela paraît fou. Il y a seulement deux ans, j’étais sous anxiolytiques et je faisais des crises jusqu’à six ou sept fois par jour, parfois jusqu’à m’évanouir.

Un an sans crises d’angoisses  : voilà comment j’y suis arrivée !

Les crises d’angoisse, une habitude

Mes premières crises d’angoisse ont commencé quand j’avais environ 10 ou 11 ans. Elles étaient petites et occasionnelles à l’époque, mais elles sont devenues de plus en plus violentes et régulières au fil des années. Je me souviens avoir pensé que je ne me sortirais jamais de cette situation. Les crises étaient devenues mes meilleures amies, j’avais presque l’impression de leur avoir donné un prénom. Après tout, après ma quatrième crise de la journée, il semblait impossible de vivre normalement.

Une scolarité peu affectée

Ma vie scolaire n’a pas été réellement affectée par mes crises, à quelques exceptions près. Je sortais de cours à temps pour éviter d’exploser devant ma classe. J’ai rarement manqué l’école à cause de mes crises. En terminale, mes professeurs étaient au courant de ma situation et me laissaient sortir facilement. Je me souviens même m’être endormie en cours une fois, et ma professeure m’a laissée me reposer quelques minutes pour récupérer de mes nuits agitées.

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Cependant, mes parents n’ont pas bien géré la situation. Étant de nature anxieuse, je parlais peu de mes problèmes, et quand j’osais en parler, ma mère se contentait de me répondre que c’était dû aux contrôles ou à la pleine lune. En bref, personne ne prenait mes crises au sérieux.

Petit à petit, l’inquiétude grandit

En mai 2017, j’ai réalisé qu’il y avait un véritable problème. À un mois du bac, je ne dormais presque plus, j’avais perdu beaucoup de poids, et mes journées se résumaient à attendre la crise suivante. J’avais réellement peur pour ma santé, aussi bien physique que mentale. J’ai compris que ma réaction était trop violente pour être considérée comme “normale”. Je savais désormais que j’étais malade, mais je ne savais pas comment aller mieux.

Un premier traitement, sans diagnostic précis

Après le bac, les crises se sont estompées et ne m’embêtaient plus que trois ou quatre fois par semaine. J’ai donc repris ma vie normale tout en suivant scrupuleusement un traitement à base de bromazépam, un anxiolytique prescrit par ma sœur médecin. Aucun diagnostic précis n’a été posé, mis à part “ce sont des crises d’angoisse, il faut surveiller”. Mais en janvier 2018, les crises sont revenues plus violentes et régulières.

Le début de ma thérapie contre les crises d’angoisse

J’ai enfin décidé de ne plus subir et j’ai contacté un psychanalyste. Cette étape a été la plus difficile du processus, car j’ai dû accepter de me montrer vulnérable. Je me rendais chez le psy chaque semaine, et à force de parler, j’ai commencé à comprendre mes émotions. J’ai aussi appris à parler de mes angoisses et à les visualiser comme de petits démons mignons sur mon épaule. Petit à petit, j’ai appris à mieux gérer mes émotions et à accepter mes sentiments.

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Soigner mes crises d’angoisse, un processus long

Ce processus a été long, mais chaque petite victoire a valu la peine. Un an s’est écoulé depuis ma dernière crise d’angoisse. Je sais qu’elles peuvent revenir à tout moment, mais pour l’instant, je préfère garder espoir et profiter d’une vie plus sereine. Si vous aussi vous êtes en proie à des crises d’angoisse, ne capitulez pas, vous avez le droit d’avoir une vie épanouie. Croyez en vous, vous pouvez y arriver.