Introduction
Toutes les sections sont nouvelles. Le livre révisé a une organisation différente, ce qui modifie le flux et le contenu des sections. Aucune section n’est répétée à l’identique de la 4e édition.
Comprendre l’évaluation axée sur l’utilisation
Dans la première partie du livre, nous décrivons ce qu’est l’évaluation axée sur l’utilisation (chapitre 1) et pourquoi c’est important (chapitre 4). Pour la première fois, nous identifions les spécifications minimales (min specs) qui doivent être présentes pour appeler une évaluation authentiquement axée sur l’utilisation (chapitre 2). De nombreux évaluateurs prétendent utiliser une approche axée sur l’utilisation. Certains le font, d’autres non. Le respect des spécifications minimales permet de distinguer les deux. Le chapitre 3 examine l’importance croissante de la pensée évaluative au cours de la dernière décennie, c’est-à-dire non seulement la réalisation d’évaluations, mais la pensée évaluative comme approche générale pour comprendre ce qui se passe dans n’importe quel contexte donné.
Principes directeurs de l’évaluation axée sur l’utilisation
La deuxième partie du livre présente le principe directeur unique de l’évaluation axée sur l’utilisation (chapitre 5), suivi de 10 principes opérationnels (un chapitre consacré à chacun). Comme mentionné précédemment, l’élaboration de ces principes constitue une nouvelle façon de comprendre la pratique de l’évaluation axée sur l’utilisation.
Nouvelles orientations de l’évaluation
La troisième et dernière partie du livre aborde de nouvelles orientations en matière d’évaluation et, par conséquent, de nouvelles orientations spécifiques à l’évaluation axée sur l’utilisation. Nous commençons par le contexte contemporain. La désinformation est répandue. Les idéologies politiques prévalent sur les preuves de ce qui fonctionne. Les médias sociaux facilitent la propagation des mensonges. Quel est le rôle de l’évaluation dans ces conditions ? Le chapitre 17 offre une perspective axée sur l’utilisation.
Le chapitre 18 soutient que l’évaluation peut contribuer à un monde plus équitable et durable. C’est une affirmation audacieuse. Et elle suscite la controverse. Traditionnellement, le rôle de l’évaluation consistait à observer et à juger, mais pas à intervenir. Cependant, comme le dit un proverbe remontant à la Grèce antique, les temps désespérés demandent des mesures désespérées. La crise climatique est un exemple de temps désespérés. Les inégalités mondiales exacerbent les effets disparates des crises telles que la pandémie de Covid-19 et le changement climatique. En temps de crise, la question est de savoir si l’évaluation fait partie du problème ou peut devenir partie de la solution. Le chapitre 18 propose une vision de l’évaluation comme faisant partie de la solution.
Cette vision est encore plus prononcée dans le chapitre 19, où nous examinons l’évaluation pour la transformation. LA TRANSFORMATION est devenue l’appel vibrant sur la scène mondiale. Les humains épuisent les ressources de la Terre à des niveaux, des échelles et une vitesse qui modifient les systèmes écologiques de la Terre, ce qui entraîne un réchauffement, une pollution et une dégradation de l’environnement qui menacent non seulement l’humanité, mais aussi le monde naturel. La transformation à l’échelle mondiale est nécessaire de toute urgence pour éviter une catastrophe pour l’humanité et la biodiversité sur Terre. Le chapitre 19 examine le rôle de l’évaluation et sa contribution potentielle aux transformations des systèmes mondiaux et locaux.
Enfin, le chapitre 20, conclut le livre en passant en revue les principes de l’évaluation axée sur l’utilisation et en les appliquant aux nouvelles orientations émergentes pour l’évaluation axée sur l’utilisation. Le livre se termine en affirmant que l’évaluation axée sur l’utilisation a connu une trajectoire de développement et s’engage à continuer à évoluer et à se développer pour relever les défis de contribuer à un monde plus juste et durable, à la fois localement et globalement.
