Une secrétaire générale de la CGT pousse un projet de voiture électrique en Gironde

Une secrétaire générale de la CGT pousse un projet de voiture électrique en Gironde

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En déplacement à Bordeaux vendredi, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a apporté son soutien à un petit constructeur automobile girondin, Gazelle Tech, qui porte un projet de voiture électrique ultra-légère. Basé à Blanquefort, il est aujourd’hui en quête de financements pour lancer son premier véhicule d’ici 2025.

« Notre interpellation va au gouvernement pour qu’il mette toute son énergie pour que le projet voie le jour », a déclaré Sophie Binet lors d’une conférence de presse devant la mairie de Bordeaux.

Un nouveau souffle pour le site industriel de MMT-B et ses 550 emplois ?

Pour la secrétaire générale de la CGT, ce projet « qui fait sens au niveau environnemental » pourrait aussi donner un nouveau souffle au site MMT-B (ex-Ford) de Blanquefort, qui produit des boîtes de vitesses manuelles et ne devrait plus avoir de débouchés au-delà de 2025, ce qui pourrait menacer à terme les 550 emplois.

L’entreprise a été rachetée début 2023 par le fonds d’investissement allemand Mutares, qui a scellé dans la foulée un accord avec la start-up Wattpark pour y produire 100.000 bornes de recharge électriques.

Des discussions pour installer une ou plusieurs micro-usines

« C’est un site qu’il faut préserver, il y a plein de savoir-faire et d’équipements qui pourraient convenir par rapport au développement nécessaire pour la Gazelle », a-t-elle dit. Disant vouloir rencontrer Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, Sophie Binet a appelé à l’injection de « fonds publics » dans le projet, via la Caisse des dépôts, la Banque publique d’investissement ou encore le plan d’investissements France 2030.

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Gazelle Tech, qui compte une dizaine de salariés et est également basée à Blanquefort, en banlieue de Bordeaux, dit avoir engagé des « discussions » avec MMT-B « pour étudier la possibilité d’installer une ou plusieurs micro-usines ».

MMT-B confirme pour sa part avoir établi un « contact » avec Gazelle Tech, qui fait partie de ses « diversifications possible », mais souligne qu’ » aucun contrat » ne lie les deux entreprises.

Le projet Gazelle Tech reste conditionné à une levée de fonds d’une « dizaine de millions » d’euros « dans les prochains mois », ainsi qu’à l’homologation du véhicule, a précisé son fondateur, Gaël Lavaud.