Vacances d’hiver : le littoral est délaissé au profit de la montagne

Vacances d’hiver : le littoral est délaissé au profit de la montagne

Les vacances scolaires commencent ce samedi 6 février pour les académies de la zone A. Habituellement prisés en février pour le Carnaval de Nice, les campings du littoral des Alpes-Maritimes ne connaissent pas le même engouement en ce début de saison hivernale. En revanche, la situation est tout autre en montagne.

Un sourire retrouvé en montagne…

Dans son camping à Beuil, au pied des pistes de Valberg, Sébastien déborde d’activité au téléphone. “Il est 16 heures, vous appelez en plein coup de feu ! Tous nos vacanciers sont en train d’arriver !”, s’exclame-t-il. Malgré tout, il trouve le temps de nous confier : “Pour nous, tout se passe bien. Nous sommes complets pour les vacances ainsi que pour les semaines à venir.”

Sa compagne Julie se réjouit également de cette affluence. Depuis décembre, les réservations ont explosé. Leur camping accueille une clientèle variée, composée de couples, de groupes d’amis et de familles.

“Je pense que les gens ont réservé en masse par crainte de ne plus pouvoir se rendre à la montagne dans quelques semaines en raison de la Covid. Ils en profitent donc pour prendre l’air, faire de la luge et des raquettes”, confie Julie, co-gérante du camping à Beuil.

… tandis que le littoral grince des dents

En revanche, pour les gérants de campings situés en bord de mer, la saison hivernale démarre sous de mauvais auspices. Le mois de février n’est évidemment pas la période où les touristes profitent le plus de la mer, mais les établissements accueillent habituellement du monde pour le Carnaval de Nice, annulé cette année en raison de la Covid-19.

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“En général, à cette période, je remplis tous mes emplacements camping-cars à 100%”, explique David, co-gérant d’un camping à Villeneuve-Loubet. Habituellement ouvert en janvier, son établissement a cette fois-ci décidé de repousser son ouverture au mois de février. “Nous sommes donc partiellement ouverts et sans employés”, ajoute-t-il.

Quelques kilomètres plus loin, à Antibes, le constat est le même.

“Nous n’avons aucune réservation. Venir en vacances au bord de la mer avec un couvre-feu à 18 heures n’intéresse personne”, confie Luc, gérant d’un camping à Antibes.

L’établissement, qui n’a pas encore reçu d’aide de la part de l’État, compte désormais sur les mois d’avril, mai et juin pour remonter la pente.

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