Le gouvernement français cherche à insuffler une transition écologique en encourageant les citoyens à opter pour des véhicules zéro émission. Cependant, un récent article de Capital révèle que l’État envisage également d’imposer une taxe sur le poids aux voitures électriques et hybrides rechargeables.
Un malus basé sur le poids
Depuis le 1er janvier 2022, une taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM) est appliquée aux véhicules thermiques dépassant les 1 800 kilogrammes. Cette taxe est fixée à 10 euros par kilogramme au-delà de ce poids. Par exemple, un véhicule pesant 1 900 kilogrammes entraînera une taxe de 1 000 euros, tandis qu’un véhicule de 2 tonnes sera taxé le double. Les propriétaires d’un Range Rover P530, selon BFMTV, sont déjà concernés par cette mesure.
Un élargissement du malus
L’idée serait d’abaisser le seuil de déclenchement du malus au poids à partir de 2024, et d’appliquer cette taxe aux véhicules électriques et hybrides les plus imposants l’année suivante. Plusieurs modèles seraient concernés, notamment la Tesla Model Y, l’un des véhicules les plus vendus en France. Avec un poids de 1 909 kilogrammes, elle serait taxée à hauteur de 1 090 euros, rapporte Capital.
Les SUV hybrides rechargeables également ciblés
Le gouvernement vise également les SUV hybrides rechargeables. Par exemple, le Mercedes GLC 300de diesel hybride, pesant 2 415 kilogrammes, serait soumis à une taxe de 6 150 euros. La Volkswagen SUV ID.4 de 204 chevaux, avec son poids de 2 124 kilogrammes, pourrait être taxée à hauteur de 3 240 euros. La Kia EV6 229 chevaux Air Active 2WD (1 985 kilogrammes) serait taxée à 1 850 euros, tandis que la Skoda Enyaq iV Electrique 265 chevaux Version 80x, pesant 2 305 kilogrammes, subirait une taxe de 5 050 euros. Il est important de noter que le poids des véhicules est indiqué à la case G de la carte grise.
Bien que le débat soit encore ouvert, l’introduction d’un malus au poids pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables semble être une possibilité envisagée par le gouvernement français. Cela vise à inciter les consommateurs à opter pour des véhicules plus légers et moins polluants, tout en limitant les émissions de CO2.
