Salut les filles ! Vous avez une passion pour la création et vous souhaitez vendre vos chefs-d’œuvre ? Cet article est fait pour vous ! Aujourd’hui, je vais vous expliquer en détails comment créer votre micro-entreprise et choisir la meilleure structure juridique pour votre activité. Prêtes à devenir des entrepreneuses à succès ? Alors, suivez le guide !
Le statut juridique : trouvez la voiture de vos rêves
Pour commencer, imaginez que l’ouverture d’une entreprise est comme l’achat d’une voiture. Et le statut juridique, c’est le modèle de votre future voiture. En fonction de vos besoins, vous choisissez un modèle spécifique, que ce soit pour sa capacité d’accueil, sa vitesse ou sa consommation. Eh bien, c’est la même chose pour le statut juridique de votre entreprise. Il définit la taille de votre entreprise, ses besoins financiers et ses cotisations.
Parmi les différents statuts juridiques, celui qui nous intéresse en tant que créatrices est l’Entreprise Individuelle (EI). Contrairement à une société, votre entreprise individuelle c’est vous. Vous êtes entrepreneuse individuelle, également appelée “indépendante” d’un point de vue administratif. En cas de dette ou de faillite, ce sont vos biens personnels qui seront utilisés pour rembourser les créanciers. Cependant, vous avez la possibilité de protéger vos biens personnels en remplissant une “déclaration d’affectation” qui précise quels biens font partie de votre entreprise.
Il est également important de noter que, en tant qu’entrepreneuse individuelle, vous ne cotisez plus à la CPAM, mais à la Sécurité Sociale des Indépendants. Cette dernière est moins avantageuse, c’est pourquoi il est recommandé aux indépendantes de souscrire à une mutuelle.
Les régimes fiscaux : faites vrombir votre moteur
Maintenant que vous avez choisi votre statut juridique, il est temps de parler du régime fiscal. Imaginez que le régime fiscal est le moteur de votre voiture. Il détermine l’entretien de votre voiture et les dépenses liées à son fonctionnement.
Le régime réel est celui de l’Entreprise Individuelle classique. Avec ce régime, vous devez tenir une comptabilité complète, faire une clôture de votre exercice comptable, tenir vos comptes annuels et, de préférence, faire appel à un comptable. Vos cotisations sont calculées sur votre bénéfice, c’est-à-dire que vos charges réelles sont prises en compte et déduites de votre chiffre d’affaires. En revanche, vous payez des cotisations forfaitaires, que vous vendiez ou non. Vos cotisations de l’année sont basées sur votre bénéfice de l’année précédente.
Le régime micro-entreprise (anciennement auto-entrepreneur) est un régime fiscal simplifié. Vous n’avez pas besoin de comptabilité complexe et vous êtes imposée sur la totalité de votre chiffre d’affaires, quel que soit votre bénéfice. Vous ne pouvez pas déduire vos frais ou charges. Cependant, vous ne payez que si vous vendez. Ce régime est considéré comme un tremplin et non comme un statut à long terme.
Maintenant que vous comprenez les bases, vous pouvez choisir le régime qui correspond le mieux à votre activité. À vous de décider si vous préférez un moteur puissant avec le régime réel ou une voiture plus économique avec le régime micro-entreprise. Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas de calculer ce qui sera le mieux pour votre projet.
Voilà, les filles, vous savez tout sur la création de votre micro-entreprise ! J’espère que cet article vous a éclairé et vous a donné toutes les clés pour réussir. N’oubliez pas de faire vos propres recherches et de contacter les professionnels compétents pour vous accompagner dans vos démarches. Et surtout, ne perdez jamais de vue votre passion et votre talent de créatrice. Vous êtes sur le point de réaliser vos rêves, alors foncez !
Disclaimer : Cet article est basé sur des informations disponibles sur le site gouv.fr et a été vérifié par une juriste. Cependant, il est toujours recommandé de contacter la CMA pour obtenir des informations adaptées à votre situation. Les éléments contenus dans cet article sont strictement informatifs et ne se substituent pas à la réglementation en vigueur. L’auteur ne peut être tenu responsable de l’utilisation incorrecte de ces informations.
