Le Brexit continue d’avoir des répercussions importantes. Cette fois-ci, ce sont les voitures électriques importées du Royaume-Uni qui pourraient être touchées par une nouvelle taxe à partir du 1er janvier 2024.
Les conséquences du Brexit sur les voitures électriques
Depuis le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni n’est plus membre de l’Union européenne. Le pays s’est également retiré de l’union douanière et du marché unique européen le 31 décembre 2020. Cette situation a des conséquences sur de nombreux secteurs, y compris celui des voitures électriques.
À partir de 2024, les voitures électriques importées du Royaume-Uni pourraient être soumises à des droits de douane post-Brexit. Ces droits de douane, qui s’élèveraient à 10% du prix d’achat, seraient similaires à ceux qui s’appliquent actuellement aux voitures asiatiques ou américaines. Cette mesure risquerait de faire augmenter les prix des véhicules une fois arrivés en concession.
Actuellement, pour échapper à ces droits de douane, il faut que 45% de la valeur des pièces des voitures électriques proviennent de l’Union européenne ou du Royaume-Uni. Or, 80% des batteries de ces voitures, qui sont un élément clé, sont actuellement importées de Chine.
Les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne
Les autorités du Royaume-Uni ne sont pas favorables à l’imposition de cette taxe par l’Union européenne. Des négociations sont en cours entre les deux parties pour tenter de reporter ou même annuler cette décision.
Le lobby automobile britannique est optimiste quant à la conclusion d’un accord avec l’Union européenne. Mike Hawes, directeur général de la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT), affiche sa confiance. Cependant, il ne compte pas sur un accord immédiat. Selon lui, celui-ci pourrait être conclu à la dernière minute, “comme pour le Brexit, à la veille de Noël ou quelque chose comme ça”.
Il faut maintenant observer les effets que cela aura sur les voitures traversant la Manche. Il est également important de noter que l’Union européenne s’intéresse également aux voitures électriques chinoises. Afin de protéger les constructeurs européens, les droits de douane pourraient augmenter de 10 à 20%, d’après Thierry Breton, commissaire européen chargé du Marché intérieur.
Il est clair que le Brexit continue d’avoir un impact sur différents secteurs, y compris celui de l’automobile. Espérons que des accords pourront être trouvés afin de minimiser les répercussions sur les voitures électriques importées du Royaume-Uni.