Voiture : découvrez les avantages et les inconvénients du leasing professionnel

Voiture : découvrez les avantages et les inconvénients du leasing professionnel

Si le “leasing” (location de voiture avec option d’achat en français) est bien connu des particuliers, il est également accessible aux entreprises. On parle alors de leasing professionnel. Quels sont les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de la formule ? Voici tout ce qu’il faut savoir.

Le leasing professionnel : qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?

Qu’est-ce que le leasing professionnel ?

Plutôt que le crédit ou l’achat comptant, de plus en plus de sociétés se tournent vers le leasing pour constituer leur flotte de véhicules. Cette opération de financement, aussi appelée LOA (Location avec Option d’Achat), consiste à disposer d’un véhicule neuf en souscrivant à un contrat de location auprès d’une société de crédit-bail pour une période définie, généralement comprise entre 2 et 5 ans. La plupart du temps, un plafond kilométrique annuel est fixé (entre 10 000 et 15 000 km par an).

Comment fonctionne le leasing voiture pour les entreprises ?

La LOA d’entreprise implique une relation entre trois parties : le locataire (la société crédit preneur), le concessionnaire (le fournisseur) et l’organisme financier (le crédit bailleur). L’entreprise signe un contrat et s’engage à payer chaque mois un loyer pour une durée convenue. Elle doit également verser un apport au moment de la souscription (entre 10 et 15% du prix du véhicule). Il s’agit du dépôt de garantie. C’est donc le crédit bailleur qui est juridiquement propriétaire de la voiture mise à disposition pendant la durée de la location financière. A défaut de paiement, le contrat peut être résilié et celui-ci a même le droit de demander des indemnités, voire la restitution de la voiture ou de l’utilitaire.

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Leasing voiture : que se passe-t-il au terme du contrat ?

Location avec Option d’Achat : différentes possibilités au terme du contrat

Au terme du contrat de Location avec Option d’Achat, l’entreprise dispose de deux possibilités :

  1. Acheter le véhicule ;
  2. Le restituer à l’organisme qui lui a accordé le leasing.

Dans le premier cas, la société devient propriétaire du véhicule. Elle s’acquitte alors du montant de l’option d’achat, en déduisant le dépôt de garantie versé au départ. Dans le second, elle se voit restituer son dépôt de garantie par la société de crédit-bail. A noter que le bailleur peut déduire des frais si la voiture est en mauvais état ou si le dépassement kilométrique est conséquent. Il est parfois aussi envisageable de renouveler le contrat de leasing avec de nouvelles modalités de location.

Et en cas de Location Longue Durée ?

Si la Location avec Option d’Achat (LOA) constitue le mode de location le plus fréquent en matière de leasing, certaines entreprises souscrivent à des contrats de Location Longue Durée (LLD). Le principe est similaire à celui d’une LOA, mais la société qui y a recours ne peut pas acheter le véhicule en fin de contrat. Elle doit impérativement le restituer. En outre, un contrat de LLD inclut généralement plusieurs services tels que l’entretien, l’assistance et l’assurance auto.

Leasing voiture : quelle entreprise peut en bénéficier ?

N’importe quelle entreprise peut souscrire à un contrat de leasing voiture, que son activité soit industrielle, artisanale, libérale, qu’il s’agisse d’une exploitation agricole, d’une SCI (société civile immobilière), d’une collectivité locale ou d’une association. La taille, le statut juridique, la nature de l’activité et le stade de développement de l’entreprise sont sans importance. Néanmoins, il faut pouvoir attester d’une certaine solidité financière.

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Entreprise : quels sont les avantages du leasing ?

Pour une entreprise, le leasing de voiture offre différents avantages.

Des véhicules adaptés

Pour commencer, en optant pour le leasing, les entreprises peuvent renouveler plus facilement leurs véhicules sans avoir à se soucier de la revente. Ces derniers sont par ailleurs toujours récents et en excellent état, ce qui permet de répondre aux attentes des salariés en matière de confort, de performance ou d’équipements.

Un endettement moindre

A côté de cela, le leasing est intéressant pour les entreprises souhaitant disposer de véhicules haut de gamme sans avoir à débourser une somme trop importante, comme dans le cas d’une acquisition. En effet, les plans de financements sont adaptés à chaque budget et quoi qu’il en soit, les loyers sont moins élevés que ne le seraient les mensualités prévues dans le cadre d’un crédit automobile classique.

Des avantages fiscaux et comptables

Les loyers payés au titre du leasing sont considérés comme des charges déductibles des impôts (à hauteur d’un certain plafond). Le paiement de la TVA est réparti sur toute la durée de la location et il est même parfois envisageable de la déduire (pour les utilitaires). En outre, le véhicule n’apparaît pas dans le bilan comptable de la société, ce qui permet de dégager davantage de ressources pour financer d’autres investissements.

Une plus grande sérénité

Enfin, le leasing de voiture offre aux entreprises une tranquillité d’esprit. Le montant des loyers est élaboré en amont (mensualités progressives, fixes ou dégressives) et il est possible de souscrire à une formule tout compris, qui inclut l’assurance, l’entretien et des services de prestations divers. Ainsi, le budget est établi à l’avance, ne laissant aucune place aux mauvaises surprises.

Quels sont les inconvénients du leasing pour une entreprise ?

Pour une entreprise, le leasing comporte aussi certains points négatifs qu’il convient de connaître avant de se lancer.

Un coût parfois élevé

Le coût de l’opération peut être élevé. Même si les loyers sont moins chers que des mensualités pour un crédit automobile classique, le montant final déboursé est souvent plus conséquent, notamment lorsque le titulaire du contrat choisit d’acheter le véhicule. Par ailleurs, en cas de vol ou de destruction de la voiture, l’entreprise locataire doit continuer à payer ses loyers à l’organisme bailleur, sauf si elle a souscrit à une assurance spécifique.

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Des dépenses à anticiper

De plus, le coût du leasing professionnel ne se limite pas aux mensualités. Si la plupart des contrats comprennent les révisions de grande ampleur, il n’en va pas de même pour les accrocs du quotidien (éraflures sur la carrosserie, déchirures dans l’habitacle…), lesquels restent à la charge des entreprises. Les voitures doivent être restituées en parfait état sans défaut. De surcroît, le dépôt de garantie, l’assurance, le contrat de maintenance et les éventuelles pénalités (en cas de résiliation anticipée par exemple) sont autant d’autres dépenses à anticiper.

Un manque de flexibilité

Pour finir, les modalités des contrats de leasing ne sont pas toujours souples et ne correspondent donc pas forcément aux besoins des sociétés. Il est par exemple impossible de rompre un contrat avant son terme sans être redevable de lourdes pénalités. Il faut aussi penser aux frais supplémentaires en cas de dépassement du kilométrage. Au-delà de la limite fixée, cela peut vite coûter cher ! D’ailleurs, ce plafond kilométrique peut également poser souci aux “gros rouleurs”, comme les chauffeurs de taxi, de VTC, les infirmiers, les commerciaux… Dans ce cas, le dispositif n’est pas forcément intéressant car il limite les trajets. Il faut peser le “pour” et le “contre”.

Comment souscrire à un contrat de leasing pour un véhicule d’entreprise ?

Pour souscrire à un contrat de leasing pour un véhicule d’entreprise, vous pouvez vous rapprocher d’une banque, d’un établissement de crédit ou d’une enseigne commerciale. Chaque organisme accorde le leasing selon ses propres conditions, liées notamment aux capacités financières de l’entreprise. Le contrat de Location avec Option d’Achat doit impérativement comporter certaines informations, telles que :

  • Les coordonnées du prêteur, de l’emprunteur et des cautions, si elles existent ;
  • La description du bien concerné ;
  • Le prix d’achat au comptant du bien loué ;
  • La durée de l’opération de location ;
  • La somme restant à payer en cas d’achat à la fin de la location ;
  • Le montant des loyers et leur nombre ;
  • Un avertissement relatif aux conséquences d’une défaillance de l’emprunteur ;
  • L’existence d’un délai de rétractation ;
  • L’adresse de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et celle de la direction départementale de la protection des populations (répression de fraudes) compétente en cas de litige.

Source: economie.gouv.fr
(Crédit photo: iStock / Luis Alvarez)